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Images, vidéos et enquêtes : quand une erreur peut tout fausser
Hicham Oukerzaz
Publié dans
Hespress
le 26 - 11 - 2025
À
Marrakech
, à l'occasion de la 93e Assemblée générale d'Interpol, un constat s'impose : dans les enquêtes modernes, les images et vidéos sont devenues des preuves incontournables, mais mal analysées, elles peuvent fausser les investigations et compromettre la justice. Les experts appellent à une approche scientifique rigoureuse et à une sensibilisation de l'ensemble des acteurs du système judiciaire.
Les images et vidéos sont partout, générées par des caméras de surveillance, des smartphones et les réseaux sociaux. Leur simplicité apparente peut tromper : tout le monde peut regarder une vidéo ou ajuster la luminosité d'une photo. Mais exploiter ces contenus comme preuves judiciaires exige une méthodologie précise, des standards scientifiques et une formation adaptée.
Une erreur d'interprétation peut provoquer de fausses pistes, retarder une enquête ou mener à des décisions judiciaires injustes. Dans ce contexte, il devient essentiel que policiers, enquêteurs, magistrats et analystes comprennent non seulement le potentiel de ces preuves, mais aussi leurs limites et la manière de les exploiter correctement.
Des preuves puissantes mais complexes à exploiter
Images et vidéos sont omniprésentes et constituent aujourd'hui l'un des types de preuves les plus déterminants dans les enquêtes criminelles. Leur diffusion instantanée sur les réseaux sociaux et la banalisation des captures d'images donnent une impression de simplicité, mais cette perception est trompeuse. Une vidéo, un enregistrement ou une photo peuvent sembler évidents à comprendre, mais derrière chaque image se cachent des informations complexes qu'il faut interpréter correctement. Une mauvaise lecture peut entraîner une orientation erronée de l'enquête, voire compromettre le résultat d'une procédure judiciaire.
La formation des enquêteurs est un enjeu central. Il ne suffit pas de disposer d'outils techniques : comprendre les biais cognitifs, les limites de la perception humaine et les distorsions potentielles des supports numériques est essentiel.
Chaque image ou vidéo doit être analysée selon des procédures reproductibles et standardisées, permettant à différents experts d'arriver aux mêmes conclusions. Cela implique également de déterminer quelles situations doivent être traitées par des spécialistes techniques et quelles analyses peuvent être réalisées sur le terrain par des enquêteurs, afin de maximiser l'efficacité sans compromettre la rigueur.
Pour illustrer ce point, Martino Jerian, CEO et fondateur d'Amped Software, spécialisé dans l'analyse forensique explique à Hespress FR : « l'image et la vidéo sont aujourd'hui les preuves les plus puissantes, mais elles sont parfois mal interprétées. On croit que c'est simple parce que tout le monde utilise un smartphone. Mais pour une enquête, une mauvaise analyse peut orienter les investigations dans la mauvaise direction ».
Cette affirmation résume un constat partagé par de nombreux experts : le traitement des preuves visuelles doit dépasser la perception superficielle pour devenir une discipline scientifique, appliquée avec rigueur par tous les acteurs impliqués dans le processus judiciaire.
© Souhail Rmidi
Rigueur scientifique et coopération internationale
L'analyse des preuves visuelles ne peut pas se limiter à une expertise technique isolée. Elle nécessite des standards internationaux et des procédures reproductibles, permettant à chaque acteur du système judiciaire ( enquêteurs, analystes, procureurs, juges ) de travailler sur des bases fiables et cohérentes. Une approche scientifique uniforme réduit les risques d'erreurs, améliore la fiabilité des enquêtes et renforce la confiance du public dans la justice.
La circulation massive des contenus numériques et la complexité croissante des enquêtes imposent de partager les bonnes pratiques et d'harmoniser les méthodologies à l'échelle mondiale. « Des standards tels que ceux proposés par les organismes internationaux de forensic vidéo comme l'ENFSI (European Network of Forensic Science Institutes), le SWGDE (Scientific Working Group on Digital Evidence), l'OSAC (Organization of Scientific Area Committees) et le UK FSR (Forensic Science Regulator) offrent un cadre solide, mais leur adoption nécessite un effort coordonné de formation et de sensibilisation », souligne Martino Jerian.
Sensibiliser tous les acteurs ( des enquêteurs sur le terrain aux magistrats, en passant par les analystes techniques et même les journalistes ) devient ainsi indispensable. Lorsqu'une image ou une vidéo est correctement analysée, elle devient un outil puissant pour éclairer une enquête, sécuriser les procédures et protéger les citoyens. À l'inverse, son exploitation incorrecte peut déstabiliser la justice et générer des erreurs irréversibles. Dans ce contexte, l'expertise et la rigueur scientifique ne sont plus optionnelles : elles sont au cœur de la crédibilité du système judiciaire à l'ère numérique.
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