À l'anniversaire de sa mort, survenue le 30 mars 1977, Hespress FR se souvient d'Abdel Halim Hafez, l'une des voix les plus célèbres de l'Egypte. Hafez est né le 21 juin 1929 et se prévaut d'une carrière musicale et cinématographique très large. A son compteur 15 films et plus de 206 chansons. Un héritage qui continue de vivre à travers ses adorateurs. Son premier succès musical est survenu en 1951 lorsqu'il a remplacé le chanteur Kareem Mahmoud à la radio nationale égyptienne. Il a joué dans son premier film, Lahn el-wafaa (Le chant de la fidélité), en 1955. Son dernier film, Abi Foq al-Shagara (Mon père est sur l'arbre, 1969), est toujours présenté à la télévision égyptienne. Hafez est apparu sur la scène musicale égyptienne à la fin de la carrière de deux des plus célèbres chanteurs égyptiens, Um Kalthoum et Mohamed Abdel Wahab. Avec sa voix douce et ses chansons plus courtes, il était considéré comme l'un des artistes les plus modernes de sa génération. Le Don Juan égyptien Hafez a été malade pendant une bonne partie de sa vie après qu'on lui ait diagnostiqué à l'âge de 11 ans un paludisme. Certains, cependant, ont raconté que Hafez prétendait seulement être malade pour susciter la sympathie des femmes. Il a commencé à chanter de la poésie parlée et des chansons folkloriques plus significatives dans les années 1960. Il a considérablement influencé la musique populaire égyptienne. Il a également fondé Sout al-Phan, une société d'enregistrement et de production de films, devenue EMI Arabia. Abdel Halim est décédé le 30 mars 1977, quelques mois avant son 48e anniversaire, alors qu'il suivait un traitement contre le paludisme. Des millions de personnes ont assisté à ses funérailles au Caire – plus que toutes les funérailles de l'histoire égyptienne, à l'exception de celles du président Nasser et d'Umm Kulthum. Quatorze femmes se sont suicidées en apprenant son décès.