Alors que l'adoption de la loi cadre sur la réforme du système éducatif s'enlisait, le président USFP de la commission de l'éducation, de la culture et de la communication de la Chambre des représentants, Mohamed Mallal, a convoqué jeudi les députés membres à participer à une réunion mardi prochain, afin de poursuivre les discussions autour des points de discorde entre la majorité gouvernementale et l'opposition parlementaire. Jointe par Hespress FR, une source parlementaire précise que la reprise des discussions sur le Projet de loi-cadre 51.17 relatif au système de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique « n'a fait l'objet d'aucune discussion entre les groupes parlementaires, majorité et opposition comprises, qui ne partagent pas la même vision au sujet de la langue d'enseignement des matières scientifiques et techniques« . En outre, la même source ne dément pas le fait que cette reprise des discussions soit une conséquence du récent du discours du président du Conseil Supérieur de l'Education, de la Formation et de la Recherche Scientifique (CSEFRS) et conseiller royal Omar Azziman. Ce dernier a déclaré, mercredi, au cours de son allocution à l'ouverture de la 17 et dernière session du Conseil que « nous avons contribué à asseoir, très largement, l'idée que la réforme profonde du système éducatif, telle que voulue par Sa Majesté le Roi, telle que portée par notre Conseil, telle qu'approuvée par le gouvernement en 2015 et telle qu'entérinée par toutes les forces politiques à l'occasion de la campagne électorale de 2016, constitue un impératif politique, socio-économique, culturel, éthique et religieux, autour duquel un large consensus s'est formé ; et qui ne laisse place à aucune hésitation comme il ne tolère aucun retard, même s'il se heurte, ici et là, à des vents contraires et à des résistances adverses, ouvertes ou masquées ». Rappelons que La commission de l'éducation, de la culture et de la communication de la Chambre des représentants a reporté à plusieurs reprises l'adoption de ce projet de loi-cadre avant sa soumission en session plénière à cause du différend de nature politique entre le PJD et l'Istiqlal d'un coté et le reste des groupes parlementaires de l'autre, au sujet de la langue d'enseignement des matières scientifiques et techniques.