À Rabat, Nasser Bourita reçoit un message du président gambien destiné au roi Mohammed VI    Un symposium Maroc-Allemagne explore l'échange électrique et l'articulation des marchés    Procédures de visa assouplies, reprise des vols directs, révision du fret maritime : Rabat et Amman comptent révolutionner leurs rapports    Le Parlement péruvien inflige un camouflet diplomatique au Polisario et appelle à le classer comme organisation terroriste    Le souverain chérifien félicite Sidi Ould Tah et confirme «la disposition de Rabat à coopérer activement à la concrétisation des objectifs stratégiques de la BAD»    Ford restructure son organisation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord    Nador et Al Hoceima : Mercure mise sur un tourisme méditerranéen authentique    Un nouveau président pour l'Association des importateurs de véhicules au Maroc    Le Maroc devient le premier importateur africain de polymères d'acétate de vinyle en dispersion aqueuse avec quelque 8 800 tonnes    Rencontre diplomatique de haut niveau entre les ambassadeurs du Pakistan et de la Chine à Rabat : coopération stratégique et avertissement concernant le traité sur les eaux    Washington double les droits de douane sur l'acier et l'aluminium à 50%    L'aridité submerge l'Europe alors que le seuil des 1,5 °C est dépassé    En Inde, la stratégie diplomatique marocaine au Sahara est au centre de toutes les discussions    Champion patriote, Achraf Hakimi est « fier d'être marocain »    Les prévisions du mercredi 4 juin    Crédit du Maroc partage le contrôle de Nema Capital avec Ynexis Group    À Tata, plus de trois hectares de palmeraie consumés par un incendie    Un Franco-Marocain recherché par la justice française arrêté à Tanger    Le Festival de Dakhla rend hommage aux cinémas du Sud et à la création française    Sahara : Après sa visite à Rabat, David Lammy proclame le soutien britannique à Westminster    Mohammed VI adresse ses condoléances aux proches d'Abdelhak El Mrini    Le président de la République de Kabylie retourne au Sénat français dans un contexte d'intérêt politique croissant    La Chine appelle Washington à cesser les pressions et met en garde contre l'entrave au dialogue commercial    Najat Vallaud-Belkacem : "Ne vous laissez pas manipuler !"    Situation monétaire : le marché évolue sur une ligne de crête    Le Royaume-Uni signe un mémorandum d'entente pour appuyer le Maroc dans l'organisation de la Coupe du monde 2030    Matchs amicaux : Brahim Diaz «forfait», Abdessamad Ezzalzouli «très incertain»    Complexe sportif de Fès : Quand l'expertise marocaine rivalise avec les standards internationaux    Prépa. CDM(f) U17 Maroc 25 : L'Equipe nationale prend le dessus sur la Corée du Sud    Le Real Madrid intéressé par le jeune joueur marocain Abdellah Ouazzane    Grand Agadir : où en est l'acquisition de nouveaux bus ?    Epson: comment l'industrie de la mode peut réduire le gaspillage d'eau    Décès du Porte-Parole du Palais Royal Abdelhak Lamrini    Sahara : La Gambie réaffirme son soutien indéfectible et salue la position britannique    Sáhara: Apoyando a Marruecos, el Reino Unido adopta su estrategia exterior de «realismo progresista»    Marruecos y Reino Unido unen fuerzas para el Mundial 2030    Akdital investit 70M$ dans son établissement hospitalier à Dubaï    Baccalauréat 2025 : Quand la triche demeure un signal pour réinventer l'école    Réunion de la Majorité : Le trio gouvernemental se félicite de sa cohésion    Spotify dévoile « POPSTARS » : Vitrine mondiale de la nouvelle pop marocaine    Casablanca Music Week : Un festival pour raviver l'élan culturel de la ville blanche    Abdelhak El Mrini : Le dernier souffle d'un homme-mémoire    Festival Gnaoua 2025: Des vibes sur la scène de la plage, du groove au Borj Bab Marrakech    La Fondation du FIFM annonce la 3e édition de l'Atelier de critique de cinéma à destination des journalistes    La création africaine contemporaine aux Galeries Lafayette    Décès de l'actrice égyptienne Samiha Ayoub    Pourquoi recruter Youssef En-Nesyri serait un atout majeur pour tout club ambitieux    Pierre Sage nouvel entraîneur de Zaroury et El Aynaoui    









Le Maroc peut-il compter sur des élèves qui trichent ?
Publié dans Jeunes du Maroc le 21 - 06 - 2006

Comme tous les candidats officiels, j'ai passé les 12 et 13 Juin derniers le normalisé régional de la première année du baccalauréat. Un examen devant être pris sérieusement en considération par les candidats vu que sa moyenne contribue avec 25% dans la moyenne générale du baccalauréat.
Dans la salle où j'ai passé les différentes épreuves (Instruction religieuse, arabe, Histoire/Géographie, traduction et français), je peux dire que les conditions de l'examen étaient plus ou moins bonnes. Pourquoi plus ou moins ? Tout simplement, parce que la triche était répandue de façon atroce : imaginez, alors, des feuilles de brouillon qui s'échangent, un élève qui appelle en cachette un autre à l'extrémité de la salle et bien d'autres méthodes. Imaginez encore un professeur-surveillant encourager les élèves à tricher !! Par exemple, je me rappelle que, lors de la matière de Traduction, la surveillante a dit à un certain moment : « N'exagérez rien, essayez de changer les expressions (que vous avez copié, bien sûr) de vos rédactions, afin que le correcteur ne sente pas que vous avez triché et, par conséquent, ne soit pas sévère vis-à-vis de vos copies ».
Et parallèlement à cette situation, les élèves qui travaillent honnêtement ne sont pas laissés en paix, malheureusement.
Je repose, donc, la question : « Le Maroc peut-il compter sur des élèves qui trichent ? » Moi, je crois que NON. Parce que l'élève qui triche aujourd'hui est certainement le citoyen qui acceptera la corruption, l'injustice et la délinquance en toutes ses formes, dans le futur. Bref, tout ce qui relève de l'anti-démocratie.
Et admirez la contradiction : la jeunesse qui rêve d'un Maroc meilleur, le Maroc de la démocratie, des droits de l'Homme et de l'économie prospère ne fait que le détruire elle-même. En effet, c'est hors de nous ou d'elle partiellement, car ces comportements juvéniles malhonnêtes sont le fruit amer d'une éducation qui ne valorise plus le travail honnête au point que certains élèves de ma génération ne sont devenus solidaires que dans les choses négatives.
Sûrement, 99,99% des informations apprises, pour la plupart du temps bêtement, se sont évaporées chez bon nombre de candidats. Et quel est le résidu qui reste ? Un élève arriviste dont le slogan est de réussir n'importe comment.
Pourquoi ne pas apprendre, ne pas inculquer, donc, à l'élève d'aujourd'hui d'être honnête avec lui, que l'examen est un miroir qui reflète ce qui l'est, pas ce qu'est l'autre ? A compter sur soi et en avoir confiance ? Apprendre à assumer la responsabilité de ses décisions ?
Dans ce cas là, ne trouvez vous pas, chers lecteurs, que la qualité du futur citoyen Marocain est menacée ? Ne faudrait-il pas remettre en question la philosophie de l'enseignement dans notre pays ?
Je sais que mes paroles ne vont rien changer pour le moment, car la réforme des mentalités exige beaucoup de temps et de patience.
Certes, certains d'entre vous trouveront mes mots ennuyeux à force de trop lire de telles plaintes et déceptions, mais ce sont des mots qui ont pour source mon cœur, puisque je n'ai pas envie d'avoir une vision pessimiste des choses.
Ce qui m'éclaire, ce sont les lumières qui existent, la vraie « force vive de la nation » capable de créer un changement positif et de prendre le flambeau dans notre si cher Maroc.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.