J'ai trop longtemps hésité... J'ai passé ma vie à hésiter... Ma vie se résume au verbe hésiter... Ce que je vais écrire prendra peut être une tournure dramatique ou encore mythologique, pour des raisons d'esthétique littéraire ou tout simplement par ce que cela vient du coeur... Certains diront quel excès de zèle ! D'autres trouveront cela pas mal... mais en tout cas, je serai lu à mon plus grand bonheur ! Hésiter...hésiter à sortir, hésiter à rester, hésiter à partir... Les sages disent que toute action nécessite méditation, moi le petit sage enfoui au fin fond de ma tête a un tout autre adage : selon lui, toute action nécessite hésitation ! Derrière mes grands airs de fille posée, sûre d'elle, je suis souvent secouée par une avalanche de questionnements chaque fois qu'un choix s'impose. Tirailler entre le oui et le non, je me verrais bien comme le personnage principal d'un film à la Ally Mc Beal, avec son imagination débridée et sa sensibilité exacerbée, elle est un peu comme moi, sauf qu'en plus moi je ne fais pas la comédie... cela me fait une longueur d'avance sur elle. Je me retrouve souvent dans ces personnages un peu OUT comme on dit... mais à bien y réfléchir, ce n'est pas un film à la Ally Mc Beal qui m'irait... un rôle secondaire dans une série genre PRISON BREAK me comblerait amplement, genre Sarah l'infirmière, ah la la ! Mais pour revenir au sujet de base qui est l'hésitation, je crois que je ferais mieux de laisser le beau Scofield tranquille car je ne suis pas très sûre que je lui aurais laissé la porte de l'infirmerie ouvert. Bref, encore une incontournable preuve de ma grande capacité à trancher... (Oui, c'est cela !) Le plus époustouflant dans l'histoire, c'est que je comptais donner à cet article un tout autre style, je comptais me lamenter sur mon sort, raconter comment j'ai raté de grandes opportunités à cause de cette "satanée" hésitation ! Mais voila, apparemment je ne suis pas maîtresse de mon inspiration, qui à vrai dire, ne m'a pas autant gâtée depuis fort longtemps. Je termine cet article avec un sourire sur les lèvres, et dire que ce faisait un bon moment que j'avais renoncé à écrire, renoncé à partager, renoncé à vivre l'instant présent aussi intensément que possible...