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Nominations des autorités territoriales : Une valse des gouverneurs à compétences multiples
Publié dans La Gazette du Maroc le 09 - 10 - 2006

Les nominations Royales du lundi 2 octobre ont concerné le Wali de Laâyoune-Boujdour-Sakiat Al Hamra et 22 gouverneurs parmi lesquels des " mutants " et des " têtes nouvelles ". A l'évidence, l'administration territoriale se " désintériorise " pour s'ouvrir à d'autres compétences provenant de divers autres hrizons. Ce vaste mouvement de redéploiement et de renouvellement des hauts fonctionnaires territoriaux annonce un message clair et net : rien ne sera plus comme avant à l'heure de l'émergence d'un Maroc moderne et démocratique. Autrement dit, du sang neuf pour tordre le cou au laxisme et promouvoir les valeurs de développement durable et de cohésion sociale du Royaume.
M'hammed Dryef Wali de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia Al Hamra : L'homme des missions décisives
D'aucuns se sont empressés de livrer à la " voie de garage " un des meilleurs commis de l'Etat marocain et un de ses cadres territoriaux les plus doués et dévoués. Pourtant, M'hammed Dryef venait de réhabiliter de fond en comble la capitale économique du Royaume et sa région après avoir conduit avec succès les rênes de la Wilaya de Fès-Boulemane et la DGSN. Les courtes mémoires ont vite fait de mettre aux oubliettes un manager racé de la chose publique à la légendaire sérénité. Combien de conflits sociaux bien délicats et de crises socioprofessionnelles bien nouées a-t-il résolu avec tact et diplomatie ? Nous avons toujours cru dans les capacités de Dryef à faire face à tous les impondérables et à stimuler des partenariats novateurs avec tous les acteurs économiques, les élus de proximité et la société civile. Et ce n'est que justice qui lui a été rendue lorsque le Souverain lui a, de nouveau, témoigné sa confiance Royale en le nommant à la tête de la Wilaya de Laâyoune-Boujdour-Sakiat Al Hamra, une région dont l'administration territoriale n'est confiée qu'aux meilleurs de nos Commis d'Etat et dont le dernier en date, Charki Draïss, vient de prendre les rênes de la DGSN. Ainsi le " triangle d'or " des champions régionaux initié par le Souverain en personne, à savoir Mohamed Kabbaj dans le Grand Casablanca, Hassan Aourid à Meknès-Tafilalet et l'Oriental avec Mohamed Brahimi, se mue en quatuor de choc avec le retour au terrain de M'hammed Dryef. Mais au-delà des contraintes liées à la rigueur des charges publiques et institutionnelles qu'il assume grâce à ses qualités de haut fonctionnaire hors pair, le Wali de Laâyoune-Boujdour-Sakiat Al Hamra est aussi un homme d'une grande culture et d'une bienséance tout à fait remarquables. C'est aussi un partisan accompli du dialogue et de la concertation entre tous les acteurs et partenaires en technowali gestionnaire moderne rompant radicalement avec le tout-sécuritaire d'avant. C'est surtout un habile négociateur dans les situations les moins aisées pour en sortir la quintessence des solutions ou des compromis.L'on se souvient avec quel doigté et sérénité il avait géré la situation de crise dans la capitale économique endeuillée par les attentats du 16 mai 2003. Ce natif de Taounate qui a intégré la fonction publique en 1972 est titulaire d'un diplôme d'études supérieures en droit public en 1985 et d'un Doctorat de la même spécialité en 1995. Il fut nommé gouverneur de la province de Benslimane et Directeur de l'Agence urbaine du Grand Casablanca avant de prendre les destinées de la DGSN en 1987-88. Dryef a été décoré du Wissam du Trône de l'ordre de Commandeur. Et au vu de l'excellent boulot qu'il a fourni dans la métropole économique du Royaume qu'il a doté de son grand festival annuel, les provinces du Sud du Royaume sont appelées à connaître un nouveau départ en termes de développement et de cohésion sociale. Et le défi le plus important que Dryef relève sans hésitation aucune, c'est de réussir, dans la cohésion et l'unité, le passage à des territoires recadrés par le plan d'autonomie.
Allal Sakrouhi, Gouverneur Directeur général de l'agence urbaine du Grand Casablanca. : Le sauveur de Casablanca
La nouvelle de la nomination d'Allal Sakrouhi dans une institution stratégique à la tête de la plus grande agence urbaine du Royaume a été accueillie avec soulagement et satisfaction. En effe, cet espace avait sérieusement besoin d'un vigoureux "dépoussiérage" et le bon choix Royal se porta sur l'incontournable Allal Sakrouhi.
Cet originaire d'Al Hoceïma, lauréat des sciences économiques de Toulouse, a enseigné en qualité de professeur à l'INAU de Rabat. Il assuré ensuite la conduite de l'agence urbaine de Tétouan avant de prendre les destinées de la propvince de Nouacer comme Gouverneur. Sa réputation l'a précédé dans les milieux d'affaires qui voient en lui un " Monsieur architecture " en mesure de redonner à la capitale économique du Royaume sa splendeur urbanistique.
Tous les indices sérieux donnent notre personnage comme le “sauveur” urbanistique de la mégapole du Royaume qui trouve enfin dans ce profil idoine l'homme de la situation qui lui manquait tant jusqu'à présent.
Amal Benboubker, gouverneur de la préfecture d'arrondissements de Sidi Bernousssi : Un économiste expert de la gestion de proximité
Ce quinquagénaire fassi ne pensait pas voir un jour l'ancien "civiliste" qu'il était au ministère de l'Intérieur tracer un parcours remarquable pour prendre les rênes, dès ce samedi 7 octobre à la cérémonie d'installation à Casablanca, de la préfecture d'arrondissement Sidi Bernoussi. C'est qu'Amal Benboubker s'est déjà distingué, avec mérite, en coiffant initialement les mêmes fonctions dans les préfectures d'arrondissement de Casablanca-Anfa et d'Aïn Chok. Tenace à l'effort, homme de dialogue et de communication, techno gestionnaire avec du talent à revendre, Benboubker rempile à nouveau, avec la confiance Royale, pour un nouveau mandat car on reconduit toujours les équipes qui gagnent. Ses qualités de gestionnaire des affaires du développement socioéconomique sont appuyées par une formation universitaire en sciences économiques ponctué par un DES en France.
Abdelfattah Al Houmam, Gouverneur de la préfecture d'arrondissements d'Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi
Le retour aux sources
Il n'y a pas que les "énarques" purs et durs qui investissent le créneau des responsabilités territoriales car les opérateurs économiques savent y faire également.En effet, Abdelfattah Al Houmam était Directeur général d'une société de textile depuis plus d'un lustre avant qu'il ne soit nommé à la tête de la préfecture d'arrondissements d'Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi. Ces mêmes qualités de gestionnaire d'affaires l'avaient conduit, auparavant, à la direction de la Foire de Casablanca en charge de la promotion et de l'accueil.Economiste de formation et titulaire d'un diplôme du cycle supérieur de l'ISCAE, El Houmam est bien parti pour de nouveaux succès auxquels il nous a tant habitués.
Hassan Ben M'barek, Gouverneur de la province de Nouaceur
Un administrateur hors pair
Ce natif d'El Hajeb et lauréat de l'ISCAE s'était fait la main dans les services extérieurs du ministère de l'Intérieur avant d'être nommé aux fonctions d'administrateur et de chef de cercle au secrétariat général de la préfecture de Casablanca. Décoré du Wissam du Trône de l'Ordre de Chevalier, Hassan Ben M'barek a assuré les charges de Gouverneur des préfectures de Sidi Bernoussi-Zénata et de la préfecture d'arrondissments de Sidi Bernoussi. Ses indéniables qualités de gestionnaire et de planificateur le prédestinent assurément à à une nouvelle carrière d'administrateur hors pair.
Khalid Safir, Gouverneur de la préfecture d'arrondissements d'Al Fida-Mers-Sultan.
L'ingénierie au service de la mission territoriale
Cet ingénieur polytechnicien doublé d'un économiste-statisticien lauréat des grandes écoles parisiennes est de cette trempe des Commis d'Etat aptes à apporter leur savoir-faire et leur expertise dans la conduite des affaires. Surtout quand on n'est pas un pur produit de l'Intérieur mais avec du talent à dépenser sans compter. En effet, Khalid Safir a occupé successivement les postes de gestion financière à la division financière du port de Casablanca, chargé d'études au ministère des Finances. Il a été l'artisan de la modernisation des systèmes d'information à la Trésorerie générale du Royaume.
Abderrahim Bendraoui, Gouverneur de la province de Médiouna
Un spécialiste du monde rural
Depuis qu'il fut investi de la confiance Royale, il y a bientôt 12 années, Abderrahim Bendraoui s'est révélé un gestionnaire efficace qui a su prendre en main le développement des provinces à forte dominante rurale. Ainsi, il fut tour à tour installé à la tête des provinces de Khemisset et de Chefchaouen jusqu'en 1998 avant de commander aux destinées de la province de Médiouna en 2006. Dans l'intervalle, Abderrahim Bendraoui a fait un détour par l'administration centrale de l'Intérieur où lui furent confiées les fonctions de Gouverneur directeur de la coordination des affaires économiques avant de se retremper dans le terrain, encore une fois, en conduisant la préfecture d'arrondissements d'Aïn Sebaâ-Hay Mohammadi en 2005.


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