Bakou : Lalla Hasnaa visite l'Allée d'Honneur et l'Allée des martyrs, et rencontre la Première Dame d'Azerbaïdjan    Régionalisation et décentralisation au centre d'entretiens maroco-mauritaniens    Bensouda plaide pour une réforme durable de la commande publique face aux enjeux climatiques    Premier League : Trent Alexander-Arnold annonce son départ de Liverpool    Maroc : l'opposition parlementaire prépare un projet de motion de censure contre le gouvernement    Qui veut la peau d'Abdellatif Hammouchi ?    Fatima Khair : « Comment ne pas être fière de faire de la politique sous la bannière RNI »    Espagne-Maroc : Albares salue l' »excellente » dynamique du partenariat    Maroc-Egypte : vers un partenariat économique stratégique et durable    Morocco Capital Markets Days : 34 sociétés cotées mettent le cap sur Londres    ONDA : Aziz Benjelloun nommé à la tête du Pôle Marketing et Commercial    Tourisme : le Maroc destination estivale phare pour les Français    Qatar rejette les propos de Netanyahu sur son double rôle dans le conflit à Gaza    Après la «bombe» de l'OPEP, le marché pétrolier sur le point de craquer    Ce que l'on sait de l'offre hors marché formulée par le Chinois Xingye Yingu sur Atlantic Tin    Foot : l'équipe nationale féminine U16 participe au tournoi de développement de l'UEFA en Croatie    Procès d'Abdelali Hamieddine à Fès : une audience sous tension marquée par une forte mobilisation des partisans d'Aït El Jid    S.A.R la Princesse Lalla Hasnaa rend hommage aux martyrs à Bakou    Maroc : Le dernier sultan avant le Protectorat explique les raisons de la mainmise de la France    France : Arrestation après des menaces contre la mosquée de Sucy-en-Brie    Newcastle et Aston Villa sur les traces de Bilal El Khannous    Pays-Bas : Une pièce de théâtre rend hommage aux soldats marocains de la Seconde guerre mondiale    French PM François Bayrou calls for recognizing Islamophobia after mosque attack    Egypt rejects Algeria's invitation to military exercise with Polisario    Two Spanish parties call for halt to arms exports to Morocco    France : Le PS et le CCIE saisissent la justice pour incitation à la haine par le candidat Alexandre Hinger    Les relations économiques sino-arabes dépassent 400 milliards de dollars : un partenariat stratégique tourné vers l'avenir    Hausses salariales : la maîtrise de l'inflation en ligne de mire    Deux touristes britanniques périssent dans un accident routier à Agadir    Cancer : Oncorad Group réalise la première cryoablation au Maroc    Marché de l'emploi. Chômage en recul au premier trimestre    Togo. Faure Gnassingbé cède la Présidence à Jean-Lucien Savi de Tové    « AFRICAN LION 2025 » à Dodji et Thiès    Tour du Bénin. L'équipe continentale marocaine, sacrée meilleure équipe    Liga. J34 : Le Real raccourci l'écart avant le Clasico de dimanche prochain    PL : Les Bleus s'offrent les Reds et s'approchent de la LDC 25-26    Transport interurbain : le ministère et les professionnels font le point sur le programme "Safe Autocar"    Israël : le cabinet approuve un plan incluant la "conquête" de la bande de Gaza    La météo du lundi 5 mai    Botola D1 / J28: Le FUS insiste, le MAT espère, le HUSA et la JSS s'enfoncent !    SAR la Princesse Lalla Hasnaa visite à Bakou le Festival international du tapis d'Azerbaïdjan    La star du hip-hop "50 Cent" attendue à Rabat    Le Belem jette l'ancre à Rabat : un cocktail au goût d'histoire et d'horizons partagés    Célébration unique en son genre : le Festival international des jumeaux réunit plus de mille participants dans le sud-ouest de la Chine    CAN U20: Les Lionceaux de l'Atlas font match nul contre le Nigeria    Exposition : Les gouaches en constellation de Hafid    Le Roi Mohammed VI adresse un message de condoléances à la famille de Mohamed Choubi    Au cœur de Pékin : voyage à l'âme de la culture chinoise entre temples de sagesse et rituels du thé    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Elite politique : Entre renouvellement et continuité
Publié dans La Gazette du Maroc le 22 - 01 - 2007

Plusieurs événements laissent présager que les acteurs de la classe politique cherchent à se positionner. Entre nouvel arrivant et leaders historiques, la guerre des clans ne fait que commencer.
Plusieurs aspects laissent croire que les autorités et les partis politiques préparent intensivement les prochaines élections législatives. D'abord, les deux chaînes nationales ont activé, avec un rythme soutenu, des émissions politiques et des débats concernant la vie publique. Mais le plus frappant demeure le choix des invités. En relevant les noms des hommes politiques qui ont eu accès à ces émissions, il est clair que l'Etat souhaite mettre en valeur des jeunes leaders politiques. Un «sang» nouveau susceptible d'encourager les jeunes d'aller voter. Sur la RTM, l'émission populaire, «Hiouar» animée par l'incontournable Mustapha Alaoui est un exemple frappant. Les derniers mois, une multitude de jeunes et brillants cadres politiques ont défié les questions des journalistes. L'objectif: lancer un nouveau débat permettant la reconciliation des Marocains avec la politique. Un autre signe reste important. Depuis quelques semaines, la télévision nationale a donné la parole à des dirigeants de la gauche. Les plus emblématiques sont Mohamed Sassi du PSU et Abdelkrim Benatiq, secrétaire général du parti Travailliste. Deux ténors de la nouvelle gauche qui s'opposent ouvertement aux cadors de l'USFP. Pour certains, cette approche est un signe prémonitoire. Cette même gauche capable d'affaiblir l'USFP ou, du moins, le concurrencer sur son terrain.
Il semblerait que l'idée fait son chemin. Certains hauts cadres de l'Etat et des leaders politiques souhaitent une redistribution de la carte politique. Après deux mandats, l'USFP a de fortes chances de passer à l'opposition. D'autant plus que son bureau politique ne serait pas prêt à revivre l'expérience Jettou. Bien au contraire, l'USFP et l'Istiqlal sont pour un Premier ministre politique. «Il est clair que l'Etat voudrait voir l'émergence de jeunes leaders. Au niveau des grands partis, la vieille garde ne veut pas lâcher prise. C'est le grand dilemme qui attend le prochain Premier ministre. Le Souverain cherche à gouverner avec des politiciens de sa génération», explique un haut cadre du PSU.
L'idée ne date pas d'aujourd'hui. L'entrée au gouvernement de Karim Ghellab, Toufiq Hjira, Mohamed El Gahs… était programmée dans ce sens. À quelques mois des élections législatives d'autres noms ont fait leur apparition. Le plus marquant est Nizar Baraka. Petit-fils d'Allal El Fassi et gendre d'Abass El Fassi, on le présente comme le prochain patron de la famille istiqlalienne. «Il a toutes les chances de son côté. Il vient d'une famille ancrée dans le parti, c'est un haut cadre du ministère des Finances et en plus c'est un homme de consensus», relève un parlementaire de l'Istiqlal. Du coté de l'USFP, les choses sont beaucoup plus compliquées. Si Mohamed El Gahs avait une chance d'émerger, les luttes internes sont un grand facteur de blocage. Les «éléphants» tiennent l'appareil et contrôlent parfaitement le parti. À la différence des autres formations, l'USFP n'est pas prêt d'accepter des ministres technocrates sous sa bannière. Mais les socialistes essayent de changer de cap. Le Premier secrétaire, Mohamed El Yazghi, a entamé l'ouverture du parti. Son but, convaincre les jeunes d'adhérer à son programme. Une attitude qui laisse présager un changement d'approche au sein de l'USFP.
Une chose est certaine, le remous que connaît la vie politique marocaine est dû à l'émergence d'une nouvelle élite politique. Cette dernière est, certainement, soutenue par l'Etat. Ce dernier essaye de maintenir les équilibres, mais cherche à trouver de nouvelles figures politiquement «vierges», capables de contrer les islamistes.
À partir de ces données, plusieurs observateurs pensent que le prochain gouvernement sera plus conservateur. Certains prédisent que les socialistes passeront à l'opposition, alors que l'Istiqlal, le RNI et le Mouvement Populaire continueront l'expérience gouvernementale avec le soutien des partis du Wifaq comme l'Union Constitutionnelle et le Parti National Démocrate. Si ce scénario se précise, le prochain Parlement sera très animé. Mais le risque demeure très grand. Avec une opposition dirigée par l'USFP et le PJD, les choses risquent de se corser pour plusieurs raisons. D'abord, bon nombre de dirigeants de ces deux partis sont pour une réforme constitutionnelle et ensuite ils restent les plus virulents au sein de la classe politique. Les mois à venir seront déterminants pour toute la classe politique.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.