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Laïla Naji, coordinatrice de la fédération Internationale des sociétés nationales des croix rouge-croissant rouge : "Notre objectif est de servir l'humanité"
Publié dans La Gazette du Maroc le 05 - 02 - 2007

Même lorsqu'un malheur frappe l'espoir subsiste, il peut prendre des formes diverses et porter plusieurs noms, mais il a un seul et même visage, celui de la continuité et de l'aptitude à se relever d'une crise ou catastrophe. A Al-Hoceima (comme ailleurs), et après le tremblement de terre, la fédération internationale de la croix rouge et du croissant rouge a montré sa volonté et son initiative sur le plan humanitaire. C'est pour nous parler de ces volontaires au niveau national, et d'autres sujets relatifs notamment au bilan local de cette organisation humanitaire à l'importance stratégique, à l'heure ou les experts prédisent que l'augmentation récente des phénomènes atmosphériques extrêmes n'est pas près de cesser.
LGM : Quelle est la mission de la fédération internationale de la croix rouge et du croissant rouge au Maroc ?
Laila Naji : La fédération joue un rôle important dans la région du Maghreb Arabe, il y a une représentation régionale en Tunisie qui englobe l'Afrique du Nord, le Maroc l'Algérie, la Libye et l'Egypte. Notre action vise la gestion et la préparation des catastrophes. La fédération internationale de la croix rouge et du croissant rouge a fait un appel international de fonds d'urgence pour secourir et aider les victimes du tremblement de terre d'Al-Hoceima. Ce qui a donné une réponse positivement extraordinaire afin de mettre un plan d'action pour la réhabilitation des habitants d'Al-Hoceima.
Notre action pointe aussi sur d'autres cibles comme la lutte contre le Sida, la préparation des catastrophes naturelles (séismes, inondations, ..), la formation des volontaires dans la gestion des catastrophes, et l'appui psychologique. Nous avons déjà construit un dépôt à Oujda et nous avons financé l'extension d'un centre de formation à Mehdia. Donc, notre acte se résume à l'établissement de capacités de réponses régionales qui soient efficaces et coordonnées pour soutenir les populations les plus vulnérables. Cela implique l'établissement de mécanismes de planification, de coordination, le renforcement des instruments de réponses aux désastres et l'appui technique aux sociétés nationales et des cours de formations. La fédération est représentée par 85 pays. Au Maroc, notre présence a été commencée avec le déclenchement du tremblement de terre d'Al-Hoceima en 2004. Comme vous savez les croissants rouges et les croix rouges sont membres de la fédération. Les priorités de la fédération pendant l'année 2007 sont la relève des défis humanitaires posés par le changement climatique et intensifier la lutte contre le VIH/sida en Afrique. Notre appel annuel de l'organisation vise à recueillir (€ 220 millions/USD 285 millions) pour ses activités durant l'année en cours. Nous insistons sur la nécessité d'investir davantage dans la préparation aux catastrophes et la réduction des risques.
Est-ce que vous élaborez votre plan d'action au Maroc en coordination et en collaboration avec le croissant rouge marocain ?
Certainement, nous ne pouvons rien faire sans la coordination avec le croissant rouge marocain et nous travaillons en collaboration étroite avec le gouvernement et le croissant rouge marocain. Il y a 52 comités et branches du croissant rouge, mais chaque branche a une gestion indépendante.
En tant que coordinatrice de la fédération internationale de la croix rouge et du croissant rouge, que pensez- vous de l'action humanitaire au Maroc ?
En ce qui concerne le croissant rouge marocain, il joue un rôle important en collaboration avec d'autres organismes, institutions et aussi avec la fédération pour répondre aux besoins de la population locale. Il forme «des volontaires qui sont la force la plus importante de toute Société nationale» afin de mettre en lumière les domaines dans lesquels des changements sont nécessaires pour améliorer les services aux bénéficiaires.
Notre objectif est de réagir le plus vite possible en coordination avec le croissant rouge marocain en cas de catastrophe naturelle ou autres. C'est une action communautaire qui vise à réduire le maximum de dégâts. Nous participons à plusieurs actions différentes comme La prévention des risques de la route et la sensibilisation de la population pour la lutte contre le Sida. De toute façon, les volontaires du croissant rouge sont les défenseurs des valeurs et principes humanitaires. Au Maroc, ils ont lancé une initiative de nettoyage des plages qui a été bien saluée et félicitée par le prix de la plage.
Est-ce que votre action est limitée à l'évènement du tremblement de terre d'Al-Hoceima ?
C'est vrai, que la fédération a commencé ses activités au Maroc après l'évènement d'Al-Hoceima, mais cela ne dit pas que nous avons arrêté notre action. Nous sommes toujours présents dans plusieurs régions et évènements. Nous travaillons sur la base d'un manuel ou une charte qui détermine nos domaines d'intervention. Nous faisons le suivi avec les sociétés nationales à propos de la situation actuelle des régions qui ont été touchées par les catastrophes naturelles. Au Maroc, nous sommes présents dans plusieurs domaines de formation, la formulation des équipes de volontaires et la sensibilisation de la population pour éviter les risques.
Quel est l'apport de la Fédération internationale de la croix rouge et du croissant rouge au croissant rouge marocain?
Le croissant rouge marocain est membre de la fédération, ce qui fait qu'il bénéficie aussi de nos programmes de sensibilisations ou de formations. Dans chaque région, nous avons des priorités au Maroc en fonction du plan d'action du croissant rouge marocain de 2007 à 2009. C'est un plan qui répond à l'agenda mondial. Nous sommes convaincus que ce plan est fait par rapport aux nouvelles priorités du Maroc comme l'initiative nationale de développement humain.
Nous saisissons cette occasion pour transmettre un message à la presse nationale qui peut jouer un rôle important pour la sensibilisation de la population sur les risques et l'impact des catastrophes naturelles. Il faut aussi communiquer les crises, faire le suivi de la situation et reprendre les dossiers qui sont négligés.


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