Pour agir au profit de la croissance économique en renforçant le secteur touristique, vecteur de développement socio-économique, le Maroc fixe le regard sur le marché chinois et le ministère marocain du Tourisme invite les agences de voyages visant l'Empire international à se conformer à un «statut de destination autorisée», déjà accordé par Pékin à Rabat en 2006. ans le cadre de la politique de diversification des provenances touristiques, le ministère du Tourisme marocain a lancé un appel auprès des agences de voyages accréditées en matière d'attractivité des touristes et dans le cadre de l'organisation du tourisme réceptif. L'objet de cet appel est de procéder à l'enregistrement des agences de voyages intéressées sur une liste officielle, pour répondre à l'exigence de « statut de destination autorisée » préétabli par les autorités chinoises. Les agences retenues, après l'examen d'une commission, devront adhérer à un cahier des charges, conforme à un mémorandum d'entente signé en avril 2006 par le Maroc et la Chine. Visant à faciliter la réception de groupes de touristes chinois au Maroc et pour s'assurer de l'efficacité de la gestion de ce flux, la Chine a signé des accords avec les pays choisis pour organiser son tourisme. Déjà, ce n'est que 16 pays africains seulement, dont notamment le Maroc, qui sont autorisés comme destination touristique pour les Chinois, en mettant en place une sorte de canevas entre les agences desdits pays, et celles opérant sur son territoire. Le statut de destination autorisée accordé par Pékin, permet aux pays qui l'ont signé de recevoir des groupes de touristes chinois «en voyage d'agrément. De ce fait, Le ministère marocain du Tourisme a appelé les agences de voyages visant le marché chinois à se conformer à Un « mémorandum d'entente », signé en avril 2006 entre ce ministère et l'Office chinois du tourisme. Ce mémorandum qui est considéré comme étant une annexe explicitant comment organiser les voyages de touristes chinois au Maroc, est une carte forte par laquelle les autorités chinoises exigent de tous les pays autorisés, notamment le Maroc, à accueillir les touristes chinois en établissant une liste d'agences de voyages agréées qui seront habilitées à travailler avec les agences chinoises qui, elles aussi, vu leur nombre, sont désignées sur la base d'une liste recommandée par le gouvernement chinois. Jugée illimitée, la liste serait composée d'agences candidates portant satisfaction à des dispositions d'un cahier des charges, à même de faciliter le voyage et le séjour au Maroc de ces nouveaux touristes pas comme les autres. Eh oui ! Le touriste chinois n'est pas le touriste français, et la Chine n'est pas les Etats-Unis ! L'Empire du milieu à sa propre méthode pour réguler un flux important de touristes. Et si le ministère de Tourisme marocain a lancé un appel, fourni des efforts louables pour répondre aux exigences chinoises et indexer le mode de gestion des agences de voyages marocaines sur ce qu'il conviendra d'appeler «la liste d'agences» demandée par les Chinois tout en respectant des critères consultables dont les plus importants portent sur l'état de leurs finances, la qualité de leurs ressources humaines, la connaissance du marché mondial du tourisme, c'est surtout pour engranger une part importante des 100 millions de touristes chinois qui comptent sillonner le monde en 2020. D'après l'Organisation mondiale du tourisme, déjà 20 millions de touristes chinois, ont fait des allées et venues à travers le monde aujourd'hui ! Ce qui placera la Chine au 4e rang mondial des pays émetteurs de touristes. Un tel flux mérite toute l'attention des autorités marocaines ambitionnées pour donner un sacré coup de pouce à la Vision 2010 et contribuer à relever le défi des 10 millions de touristes.