Quelque 35.355 enfants pris en charge en 2023 par les cellules spécialisées dans les parquets    Dubaï : Conférence internationale sur les océans dans la région MENA    Casablanca : Moulay El Hassan lance la construction de la station de dessalement estimée à 6,5 MMDH    9e congrès du PJD : Les fidèles tentent de baliser la voie à Benkirane    Sahara : Malgré les pressions algériennes, La Centrafrique soutient le Maroc    Lebanon : Arab nationalist parties boycott Polisario conference    Midelt : un musée géologique tué dans l'œuf    Jazzablanca 2024 : Makaya McCraven et Zucchero racontent leur inspiration du Maroc    ONDA : Mise en service d'une nouvelle zone de transit à l'aéroport Casablanca Mohammed V    Nouvelle Charte de l'investissement: Déjà 115 projets approuvés totalisant 173 MMDH    L'avant Congo Brazzaville-Maroc/ Regragui en conférence de presse : ''Des changements sont possibles ! ''.    Rabat Capitale Africaine de la Culture passe le flambeau à Brazzaville et Kinshasa    Coupe du Trône : Changement de date pour le match du Raja de Casablanca face au Mouloudia d'Oujda    Liga: huit mois de prison à l'encontre de trois supporters pour insultes racistes    Khalil Fayad désiré en Bundesliga et en Ligue 1    Elections Européennes : LFI largement au Maroc    M. Bourita reçoit la ministre centrafricaine des AE, porteuse d'un message écrit à Sa Majesté le Roi du Président de la République    Le système pédagogique garantit les conditions de bon déroulement des épreuves du Baccalauréat 2024    Elections européennes : Une déferlante nommée « extrême droite »    Santé et cinéma au menu du prochain conseil de gouvernement    Mondial des Clubs FIFA2025 : Le Real contredit Ancelotti !    Festival Mawazine 2024: La diva Oum Kalthoum de retour au Théâtre Mohammed V le 25 juin    Parlement: La 1re Chambre généralise la traduction simultanée en amazigh    Fidadoc. Hicham Falah : "Les grands films sont à la fois des leçons de vie et de cinéma"    DGSN: La Fondation Mohammed VI lance un nouveau portail électronique    L'ICESCO publie les horaires de visite du musée de la Sîrah du Prophète    Tennis / Classement ATP masculin: Novak Djokovic n'est plus numéro 1    Ballon d'or 2024. La cérémonie prévue le 28 octobre    Soufiane Rahimi convoité en Arabie Saoudite    Hajj 1445 H: Départ de la délégation officielle marocaine pour le pèlerinage aux Lieux Saints de l'Islam    Elections européennes 2024 : analyse des résultats au Maroc    France : Réactions des personnalités publiques franco-marocaines après les élections européennes    Conférence annuelle sur la paix et la sécurité en Afrique : Résoudre les conflits internes sur le continent par la médiation    Marrakech : Un étudiant de Gaza reçoit à titre posthume un doctorat de l'université Cadi Ayyad    Températures prévues pour le mardi 11 juin 2024    How far-right gains in EU elections could affect Morocco-EU relations    Kenya. Un nouveau plan pour l'éducation    Européennes. Giorgia Meloni triomphe    Inde. Narendra Modi entame son troisième mandat    Remaniement ministériel : Des femmes leaders revendiquent leur place    Immobilier : Les Marocains du monde dynamisent le marché    Aïd Al-Adha : La CMR Avance le Versement des Pensions de Retraite au 13 Juin    Nouveau report du dialogue sectoriel dans les collectivités territoriales    Jazzablanca 2024 : Zucchero enfamme la scène Casa Anfa (Vidéo)    Edito. Super-usines    Echanges extérieurs, budget : la malédiction des déficits jumeaux    Viandes rouges : 41% de la consommation annuelle des ménages provient du sacrifice de l'Aïd Al-Adha    Jazzablanca : Clôture en apothéose sur la scène Nouveau Souffle, mêlant rythmes gnawi et fusion    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



On en veut plus !
Publié dans La Gazette du Maroc le 14 - 03 - 2005


Spécialité de l'anesthésie
Plaisanterie médicale : Spécialisez-vous en dermatologie. Votre patient ne mourra jamais, ne viendra jamais en urgence et ne vous quittera jamais. Tout ce que vous n'aurez pas en choisissant l'anesthésie. Cette spécialité "à risque" de moins en moins cotée par les étudiants en médecine. Abandonnée au profit des spécialités "douces" et sans risques. Comme la gynécologie ou la chirurgie, l'anesthésie est une spécialité qui impliquerait un très grand nombre de procès. Car souvent, l'acte chirurgical peut être banal, mais une maladresse au niveau de l'anesthésie peut tuer le malade. Et comme on dirait dans le monde de la médecine et de l'anesthésie "il existe la petite chirurgie et la grande chirurgie. L'anesthésie, elle, est toujours grande".
Et puis, à quoi bon "se taper" 13 ans d'études en médecine et en anesthésie pour se retrouver à faire le même travail qu'un infirmier qui en a à peine fait 2 ans d'infirmerie et une année supplémentaire pour se spécialiser en anesthésie ? Beaucoup de médecins anesthésistes se posent la question…Quand il est trop tard. Le fait est maintenant, qu'ils doivent faire preuve de collaboration et de travail en équipe avec leur aînés infirmiers. Un travail de consensus souvent difficile à mener à bout. Aussi bien avec les infirmiers anesthésistes qu'avec les médecins chirurgiens qui les priveraient de l'autonomie de décision nécessaire. "On doit au moins nous laisser libres d'exercer notre profession. Il faut nous laisser décider des conditions d'anesthésie du patient, des moyens et de la durée de l'anesthésie", revendications élémentaires des spécialistes en anesthésie et qui sont pour le moins légitimes. Or, aujourd'hui encore, ils sont souvent confrontés à l'avis du chirurgien qui "se mêle" de leur travail et en partagent la prise de décision médicale. "La vie des patients au Maroc ne coûte pas trop cher", remarque sans hésiter un médecin anesthésiste révolté qui déplore notamment l'ignorance du patient qui vit encore dans l'ère du "Benaj". "Souvent lorsque j'arrive en salle d'opération pour endormir le malade, ce dernier refuse de me laisser le toucher sans la présence du "médecin". On me prend automatiquement pour un infirmier", enchaîne t-il. "Aujourd'hui au Maroc, dans le domaine de l'anesthésie, nous sommes l'image miroir de ce qui se passait en France il y a de cela 40 ou 50 ans", explique un autre. La présence d'un médecin anesthésiste pendant l'intervention chirurgicale est aujourd'hui une obligation non seulement dans les pays développés, mais également chez nos voisins tunisiens et même algériens. Ce médecin étant le seul habilité à assumer le rôle technique, à autoriser certains actes anesthésistes. "Au Maroc, on recours encore rarement aux consultations pré-anesthésiste.
Ce n'est pas du tout obligatoire".
Nos praticiens chirurgicaux se permettent, et le plus légalement du monde, de zapper cette étape pré-opératoire qui consiste à évaluer le malade et déterminer le risque encouru non pas par la chirurgie mais par l'anesthésie.
En attendant qu'ils prennent plus la vie de leurs malades au sérieux, on en entendra encore des histoires d'erreurs médicales…


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.