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Les fourberies de …Boutef
Publié dans La Gazette du Maroc le 30 - 05 - 2005


Portrait d'un "Marocain" malgré lui
Plus fourbe, assurément, que le héros de la comédie de Molière, redoutable comédien à sa manière, il use diaboliquement du sourire et des larmes selon les situations pour parvenir à ses fins. Bouteflika, le natif d'Oujda, le prétendu " ami intime de la famille Royale ", est incontestablement , à l'échelle régionale tout au moins, le dirigeant maghrébin le plus machiavélique que le Maghreb n'ait jamais connu. Esquisse et parcours du personnage.
Celui qui arborait ses larmes de "crocodile" lors des funérailles de feu Hassan II et qui distillait fougueusement sourires et embrassades au Roi Mohammed VI à chacune de leurs rencontres est un redoutable "renard" politique qui a placé ses ambitions de conquête de pouvoir suprême au-dessus de toute autre considération. Non sans pactiser avec tous les diables de la terre et avec ses tuteurs de la junte militariste pour renaître, tel un phénix, des cendres d'une longue traversée du désert. C'est qu'à la mort de son "géniteur" et maître à penser, le dictateur Houari Boumédienne, toutes ses manœuvres pour lui succéder lui ont valu la disgrâce d'une Algérie qui voulait précipiter la "déboumédiénisation" de son régime. Econduit du gouvernement Benjdid et exclu des rangs du FLN, il ne trouva son salut que dans l'exil en catastrophe en Suisse et dans un pays du Golfe où il monnayait son consulting politique. En décrochant, au passage son doctorat en sociologie à Paris encouragé pour ce faire par la séduction de son parcours diplomatique qui faisait, à l'époque, les choux gras des médias internationaux. Depuis, il rongeait son frein, comme un fauve blessé à l'affût du moindre concours de circonstances pour faire sa réapparition. Et c'est dans un pays dont les dérives autoritaires ont stoppé le processus de démocratisation entamé à cause du raz-de-marée des islamistes et la guerre civile meurtrière qui a mis l'Algérie à feu et à sang que "El Baz", comme on le surnommait dans sa ville natale d'Oujda, se tailla une voie royale de passage vers la magistrature suprême. Nous n'oublierons pas, bien entendu, l'épisode fâcheux remettant en cause sa probité morale lorsqu'il fut menacé de poursuites judiciaires au motif de malversations financières dans la gestion du ministère des Affaires étrangères qu'il avait coiffé durant des lustres.
Le coup de force de juin 1965
L'ingratitude et la fourberie naturelles dans la caractérologie "bouteflikienne" ont poussé le "Machiavel" de la République à renier ses origines et ses amitiés enracinées dans la société marocaine et trempées dans le moule séculaire des traditions de solidarité et de soutien total que nourrissait le Royaume à l'adresse de son voisin. La biographie officielle du Président algérien occulte sciemment toute référence natale, scolaire, professionnelle et militante au Maroc où "Scapinboutef" est né, où il a grandi, fait ses études, occupé les premiers emplois de subsistance familiale et regagné, toujours en territoire chérifien, les rangs de l'ALN dans la Wilaya 5 installée dans l'Oriental.
Pis encore, Boutef, qui n'a jamais occupé, à l'instar de son maître feu Boumédienne, la haine du Maroc dans les tripes comme lui, de rôle significatif dans la révolution armée d'indépendance, au contraire des chefs historiques qu'étaient Ben Bella, Boudiaf, Aït Ahmed, Khider et Larbi Ben Mhidi. Pis encore, ministre dans le gouvernement Ben Bella, c'est lui qui força la main au colonel Boukharrouba Mohamed (lisez Boumédienne), détenteur d'une CIN marocaine, quand il tenait le maquis, pour renverser par la force le premier président de l'Algérie indépendante.
Bouteflika s'est rendu coupable de graves délits dont nous en citerons les plus criards. L'expulsion de 50 000 MRE d'Oranie, dépossédés de tous leurs biens et séparés de leurs conjoints mixtes, au plus fort de la crise entre le Maroc et l'Algérie en représailles contre la Grande marche Verte qui a récupéré le Sahara marocain. Seconde félonie : le soutien militaire, financier et diplomatique aveugle du polisario en l'imposant à l'OUA que le Maroc a quitté depuis, et l'instigateur du fait accompli en créant la RASD avant même que le référendum décidé au Sommet de l'organisation panafricaine de Naïrobi, en 1981, ne soit tenu. Troisième acte barbare : le cautionnement de la politique de torture et d'humiliation des séparatistes dans les camps de Lahmada en retenant captifs les plus vieux prisonniers du monde au mépris de toutes les conventions internationales. Dernier acte en date : le torpillage de l'unité maghrébine.
Bouteflika ? C'est Tartuffe et Scapin réunis en un seul personnage dont la haine du Maroc n'a d'égale que son ambition insatiable de pouvoir personnel et de leadership dominateur régional.


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