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Actrices amatrices locales

Quand on aborde le chapitre des tournages au Maroc, il faut distinguer deux catégories de films. Il y d'abord a les séances amateur. C'est généralement des caméras personnelles qui servent à bidouiller des images destinées à un marché plus intime ou des diffusions sur le Net. C'est là que les jeunes marocaines et marocains se font piéger. Et il y a la grosse artillerie qui débarque sans trop de remous, matériel de tournage sophistiqué, avec des têtes d'affiche du X mondial pour des séances Hot ou des films X commercialisés dans le monde entier.
Pour les " spécial amateur ", les tarifs sont réduits et les coûts des tournages n'ont rien à voir avec les salaires de stars et les dépenses effectuées pour la location d'une villa, un Ryad et autres lieux isolés pour filmer. Les jeunes et moins jeunes marocaines acceptent le minimum. Les salaires les plus corsés ne dépassent pas les 2000 dhs pour une longue séance de tournage. Parfois, les filles sont filmées à leur insu. Pour celles qui acceptent, la prime n'excède pas les 5000 dhs. La technique est très simple, les photos et les images sont transmises par e-mail à l'étranger et le pornographe amateur quitte le pays avec son appareil photo, sa caméra et son matériel où (en cas de contrôle) on ne trouve que des images touristiques d'ambiance. On peut filmer dans des petites maisons de location et même quelques hôtels bon marché. Parfois chez des particuliers qui louent ou sous-louent. Marrakech, Agadir, Essaouira et les régions sont le théâtre de cette petite industrie qui joue sur la discrétion. "On le savait depuis déjà quelques années, raconte le patron d'un petit hôtel dans la médina à Marrakech. Les étrangers qui font ces films ont très vite changé d'habitudes. Avant, certains propriétaires de petits hôtels fermaient les yeux pensant qu'il s'agissait simplement de passes, mais quand on a su qu'il y avait des photos et des films, personne n'osait plus faire semblant. Alors, les étrangers ont commencé à nouer des contacts avec des particuliers qui leur louaient des chambres ou des appartements, même délabrés pour un jour ou deux." Selon d'autres sources à Agadir, il y a des jeunes qui ont fait de ce type de location une source sûre de se faire très vite de l'argent. Il arrive que celui qui fournit le local joue aussi le rabatteur et le proxénète. On parle là de sommes allant jusqu'à 10 000 dhs pour la maison, les services rendus et la fille trouvée. Celle-ci s'arrange avec le client pour ses tarifs. A Essaouira, c'est le même type de commerce. Un particulier, une fille ou un groupe de prostitués et une maison louée dans la ville. Souvent les appartements appartiennent à des MRE qui confient leurs demeures à des gardiens ou des agents immobiliers très particuliers qui louent à qui ils veulent. Les étrangers payent mieux ; et le bouche à oreille fait le reste.

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