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Pour votre “sexe à pil”, un bijou au nombril....
Publié dans La Gazette du Maroc le 24 - 06 - 2002


Mesdames,
Une démarche langoureuse, un nombril percé, une boucle à l'arcade sourcilière ou sur le contour des lèvres, mais jusqu'où les femmes peuvent-elles aller pour séduire? Se torturer le corps, le parsemer d'orifices, vaincre les douleurs pour offrir aux regards une sensualité épanouie, souvent rejettée à provoquer l'écoeurement , mais sollicitée secrètement.
A sa vue , les passants sourcillaient d'admiration “indignée”. Il est sûr que cette jeune femme qui se hasardait dans les ruelles casablancaises sans son petit taxi suscitait indignation, admiration, et colère. Avoir le “nombril à l'air” devient de plus en plus commode, mais l'avoir percé, c'est “tenter le diable”. Débordante de vie, elle affiche une “douce sensualité”, qui exaspère les plus tolérants. Mais, si cette jeune “percée” de 22 ans tient tête aux regards et déambule tranquillement, elle assume une décision mûrement pensée, à l'instar de cette jeune lycéenne de 17 ans qui exhibe un bijou au nombril.
“Je voulais me percer le nombril depuis une année. Je trouvais que les abdomens étaient plus beaux avec des bijoux incrustés au nombril. Mais, je dois dire qu'au début, c'était seulement une question d'imitation : mes copines et mes connaissances ont non seulement le nombril décoré, mais aussi l'arcade du sourcil. Sauf que je craignais la douleur et j'avais peur de regretter ma décision. Finalement, je me suis renseignée sur le procédé. J'ai demandé à une cousine et j'ai trouvé un perceur professionnel à Casablanca, équipé du matériel nécessaire et de surcroît stérilisé. Il faut dire qu'on peut “choper” différentes maladies, si on n'est pas entre les mains d'un pro”, nous confie-t-elle.
Mais si Fadwa, appelons-là ainsi, a mûrement réflichi avant d'effectuer le “piercing”, il est par contre une épreuve douloureuse, que seule la sensualité féminine peut vaincre. En effet, le nombril est l'une des parties les plus sensibles du corps. Aussi, ne s'agit-il pas d'un piercing normal de l'oreille, qui se fait en deux secondes.
La personne ressent la douleur transpercer sa chair. Une douleur lente et affreusement aiguë. Le perceur tend à plusieurs reprises la peau du nombril, après l'avoir désinfectée, la tire avec une pince et enfonce lentement, mais très lentement une aiguille stérilisée. Subissant cette “automutilation” sans anésthésiant, “la personne percée” saigne longtemps, et met beaucoup de temps à se cicatriser.
Ainsi, la souffrance est-elle une des voies à la beauté, puisque le “piercing féminin” est perçu comme signe de la sensualité et de l'érotisme. Il n'est pas seulement un mode d'expression, reflétant l'appartenance à un groupe de rebelles ou de non-conventionnels, mais il prend des allures érotiques chez la femme. Ayant la réputation de stimuler les envies libidineuses et d'accroître l'excitation sexuelle, le piercing se pratique également sur les parties génitales.
Par ailleurs, si la femme atteint ses sensuels objectifs, elle risque de contracter quelques maladies en prime. Un perceur n'est nullement un médecin ou un chirurgien et peut, par conséquent, exposer le candidat au piercing à des risques de maladie, voire de mort.
La rapidité de cicatrisation des “plaies volontaires” varie selon la région du piercing, ainsi le sillon médian de la langue et les parties génitales ( comptant 4 types de piercing pour la femme et 7 variétés pour l'homme) mettent plus de temps que le nombril ou les lobes de l'oreille. Mais la volonté de séduire ne dépasse-t-elle pas la souffrance physique?. Autrement dit, “Libgha zine, y'sber l'tkib el ouednine”.


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