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Youssef Belal et A. Hamieddine, à gauche dans des partis 'soumis'
Publié dans Lakome le 17 - 08 - 2011

Le rajeunissement de l'élite politique est d'actualité. Abdelali Hamiddine et Youssef Belal, deux jeunes politiciens qui essayent, tant bien que mal, d'échapper à la lourde bureaucratie partisane. Portraits croisés.
Du haut de ses trente trois ans, Youssef Belal est certainement l'un des militants les plus en vue du Parti du progrès et du socialisme (PPS). Multipliant les sorties médiatiques, les chroniques d'opinions et les conférences, le fils du célèbre professeur Aziz Belal a choisi, envers et contre tous, de soutenir le Mouvement du 20 février.
Au sein de son parti, il était un des rares à ne pas voter pour le projet de constitution royale. Youssef Belal reconnaît l'existence d'un « grand décalage entre les membres de sa formation politique ». Et ce, pour des raisons sociologiques et démographiques qu'on « trouve également à l'USFP ». « Mais cela ne m'empêche pas de déclarer haut et fort mes positions », explique le fils de l'auteur du célèbre L'investissement au Maroc (1912-1964).
Face aux « droites »
Abdelali Hamieddine, jeune membre du Secrétariat national du Parti justice et développement (PJD) se trouve sur le même front. En février dernier, en compagnie des influents membres du PJD Mustapha Ramid et Habib Choubani, le jeune professeur de droit constitutionnel démissionne de l'instance exécutive du parti.
Cinq mois après ce geste de désobéissance, Hamieddine revient sur les raisons : « Notre décision était une réaction à la position individuelle du Secrétaire général du parti au sujet du 20 février. La décision de ne pas soutenir le Mouvement du 20 a été prise sans consultation avec les instances du parti », explique cet ancien de l'Alliance de l'avenir islamique. Et d'ajouter « dans les partis, les membres ne sont pas des entités formatées et ne pensent pas toujours de la même façon ».
C'est d'ailleurs le cas de Youssef Belal au sein du PPS. «Je défends au sein de mon parti l'idée que la démocratisation de l'Etat doit être une priorité. Le contexte régional actuel m'a poussé à exprimer encore plus cette position ». Pour mener son combat, ce professeur universitaire doit affronter ce qu'il appelle la « Droite du parti ». «Le PPS connait des débats internes entre la « Gauche » et la « Droite ». La domination de cette dernière l'ont poussé à prendre des positions officielles », grince-t-il.
Nager à contre courant a un prix. Abdelali Hamieddine se dit conscient des risques de ses sorties, et regrette « le silence des politiciens. Ils ont peur de perdre les quelques avantages que peut leur offrir un parti ».
Envers et contre « le Parti »
Pour Youssef Belal, l'engagement politique ne rime pas toujours avec candidature aux élections. « Se présenter aux élections coûte cher, le clientélisme est encore très prégnant dans les rendez-vous électoraux et ma position va à l'encontre de celle de mon parti, qui est plus conciliant avec le régime », se justifie-t-il.
Du côté d'Abdelali Hamieddine, c'est un tout autre son de cloche. Grâce à une structure partisane rodée, le constitutionnaliste arrive à décrocher un siège de conseiller communal lors des élections de 2009. « On m'avait aussi proposé de me présenter en 2007 lors des législatives mais j'avais refusé ». Pour les élections du 25 novembre prochain, le politicien islamiste se dit prêt à se présenter, « si les membres du parti sont d'accord, je répondrai présent ».
Les deux jeunes figures de la politique marocaine semblent en quête de liberté. « Être partisan n'enlève pas pour autant la liberté de pensée d'un militant. Même s'il gêne ou embarrasse la direction de son parti. C'est toute la noblesse de la politique », souligne Abdelali Hamieddine.
Youssef Belal espère que cette époque foisonnante de notre histoire permettra d'initier de nouvelles formes d'actions politiques. Enfin, il regrette « que l'action politique au Maroc se limite à un marchandage avec le Palais. Les appareils partisans sont encore enfermés dans cette logique. L'enjeu est de faire comprendre que nous sommes dans une nouvelle ère, celle de la transition démographique et de la révolution numérique qui font que la politique devra être respectueuse d'une opinion publique qui se construit et dont il faudra défendre les revendications ».
Photo: Portraits d'Abdelali Hamieddine (à gauche) et Youssef Belal.


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