Intervenant dans le cadre du «Débat des RNIstes», Lahcen Essaadi, président de la Fédération nationale de la jeunesse du RNI, a rappelé que le gouvernement a accordé une augmentation de salaire à tous les fonctionnaires. Ce que ses prédécesseurs avaient refusé, malgré une conjoncture largement favorable. Suivez La Vie éco sur Telegram Pour la première fois, le coût du dialogue social dépasse les 45 milliards de dirhams, et ce malgré une conjoncture des plus difficiles. «Ceux qui étaient avant nous au gouvernement évoluaient dans une bien meilleure conjoncture économique. Pourtant, ils ont dit aux fonctionnaires : même si nous avons les moyens, nous ne vous augmenterons pas», a déclaré le président de la Fédération nationale de la jeunesse du RNI lors de l'étape Tarfaya du «Débat des RNIstes». Le secrétaire d'Etat chargé de l'Artisanat et de l'économie sociale et solidaire n'a pas manqué de souligner la conjoncture difficile traversée par le pays ces dernières années, marquée par la succession des années de sécheresse, la guerre en Ukraine et ailleurs dans le monde. D'autant que le gouvernement est arrivé aux commandes au moment où le monde sortait à peine de la pandémie de Covid-19, entre autres circonstances difficiles. Malgré cela, poursuit-il, le gouvernement a accordé des augmentations de salaire à tous les fonctionnaires, sans exception. «Ces hausses vont de 1.000 à 4.900 dirhams selon les secteurs», précise Lahcen Essaadi. Ainsi, lance-t-il, s'adressant à une large audience des militants du parti, «toutes ces réalisations sont celles de votre gouvernement. Il faut les promouvoir pour contrer les discours nihilistes et pessimistes». «À l'école du Rassemblement national des Indépendants, nous croyons que les défis existent, que les aspirations existent, et qu'il faut travailler, servir et honorer nos engagements», affirme-t-il. Et d'ajouter : «La position du Maroc est aujourd'hui, grâce à la vision royale, respectée à l'échelle internationale, et notre cause nationale progresse dans une voie très positive». «Nous allons accueillir la Coupe d'Afrique et la Coupe du monde, et nous recevons des éloges internationaux pour les différents programmes que nous mettons en œuvre», note le secrétaire d'Etat, avant de lancer en guise de conclusion : «Alors, notre pays ne mérite-t-il pas que nous empêchions certains de tenter de ternir son image ?»