La nouvelle circulaire du chef du gouvernement donnant un sacré coup d'accélérateur à la mise en œuvre de l'Offre offshoring Maroc comporte des dispositions phares à même de booster la création de postes de travail stables et qualifiés dans le secteur. Suivez-nous sur WhatsApp Suivez-nous sur Telegram Une nouvelle ère s'ouvre pour l'écosystème et l'industrie de l'offshoring au Maroc, avec l'entrée en vigueur de la circulaire permettant de mettre en œuvre les nouvelles mesures incitatives, validées dans le cadre de la stratégie Digital Morocco 2030. Pour rappel, un contrat-programme a été signé en septembre 2024 (jour du lancement officiel de la stratégie Digital Morocco 2030) afin d'affirmer les ambitions des autorités publiques et des acteurs privés en matière de montée en gamme de ce secteur névralgique pour l'économie nationale et surtout pour la création d'emplois. D'ailleurs, la circulaire facilitant la mise en œuvre de l'Offre offshoring Maroc accorde une place centrale aux mesures incitatives allant dans le sens de la promotion des créations d'emplois par les entreprises du secteur, lequel, en vertu du contrat-programme précité, est censé générer 130.000 emplois directs stables additionnels (dont 50.000 à l'horizon 2026), tout en atteignant un chiffre d'affaires de 40 MMDH (dont 25 MMDH en 2026). Nouvelles primes à l'emploi et à la formation Dans l'optique de multiplier les chances pour atteindre les objectifs du contrat-programme en termes de création d'emplois stables et qualifiés, la circulaire prévoit de nouvelles primes incitatives à l'emploi et à la formation. Concrètement, les entreprises qui opèrent dans les activités de l'offshoring, remplissant les critères d'éligibilité requis, bénéficient d'une contribution de l'Etat aux frais de la formation. Et ce, sous forme d'une prime à la formation de 3,5% du revenu brut imposable annuel, pour chaque nouvelle recrue de nationalité marocaine, versée annuellement à compter de la date de son recrutement pendant 5 ans. De plus, les entreprises du secteur recevront une prime à l'emploi de 17% du revenu brut imposable annuel, pour tout nouvel emploi stable direct créé et occupé par une nouvelle recrue de nationalité marocaine, pour une durée minimum de 18 mois consécutifs à temps plein. La circulaire reconduit par ailleurs les incitations concernant le plafonnement de l'IR, de sorte qu'il n'excède pas 20% du montant des revenus bruts imposables par individu dans l'axe Casablanca-Rabat (10% dans les autres régions). De même pour l'avantage lié à l'impôt sur les sociétés (IS) : une contribution sous forme de prise en charge par l'Etat à hauteur de 56% à partir de la 6e année.