Le département de la Santé vient de mettre la nouvelle législation relative au don, au prélèvement et à la transplantation d'organes et de tissus humains, dans le circuit de l'adoption. La réforme vise à permettre le prélèvement des cellules souches sur une personne mineure au profit de son frère ou de sa sœur. Une mesure dictée par «certaines situations où le prélèvement de cellules souches hématopoïétiques sur un mineur s'est avéré nécessaire pour sauver la vie d'un membre de la famille en raison de l'absence de donneur adulte compatible», indique le projet de loi. Le département de tutelle ajoute dans son argumentaire que la loi en vigueur ne distingue pas le don d'organes de celui des tissus humains, «alors que le don et la greffe de tissus ne constituent aucun danger pour le donneur, quel que soit son âge», indique le texte.