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La rêveuse passionnée
Publié dans Les ECO le 11 - 07 - 2014


Nadia Kounda
Actrice
Elle a cette grâce naturelle à l'écran que les anciennes avaient. Nadia Kounda est une révélation marocaine découverte dans la nouvelle série ramadanesque qui fait du bruit, les «Mille et une nuits». Il y fait revivre Shéhérazade, reine entre la vie et la mort, la sienne suspendue à un conte. Décryptage d'une actrice espiègle qui berce par sa voix et ses mots, et qui perce à l'écran...
Sous ses airs de princesse Jasmine, Nadia Kounda aurait pu être prisonnière de son château, piégée dans une vie qu'elle n'aurait pas choisie. Cependant, elle est allée au bout de ses rêves. Actrice dans l'âme, elle a toujours su qu'elle voulait jouer la comédie, devant la caméra. Née à Casablanca où elle a vécu jusqu'à ses 21 ans, elle a eu une scolarité sans histoire entre l'école Yassamine, l'école ORT et le CEGEP de Matane (Canada), pour obtenir son DEC en Sciences de la nature, avant de s'inscrire à l'Institut polytechnique de Casablanca. Entre deux cours, elle participe à un court métrage, «Tentations», de Mohcine Nadifi, avant d'enchaîner avec Mohamed Nesrate pour 2 séries télévisées puis un téléfilm avec Rachid Haman. «J'en rêve depuis mon enfance. Je me suis longtemps demandé si je devais abandonner la sécurité pour le rêve. Mais étant une aventurière, j'ai choisi de prendre ce risque, bien sûr.
Il y a eu des moments durant lesquels je me demandais si j'avais fais le bon choix». Le bon choix se dessine petit à petit quand elle se voit offrir la possibilité de tourner sous la direction de Narjiss Nejjar, dans «L'Amante du Rif» en 2010. «Narjiss Nejjar m'avait castée pour Cool center, série ramadanesque dans laquelle j'avais d'ailleurs découvert Younes Bouab (Shahrayar). Je n'ai pas décroché le rôle dans Cool center, mais lorsqu'elle m'a rappelée pour son long métrage, elle était convaincu que j'étais Aya». L'actrice décide d'aller vivre à Montréal après cette expérience, mais elle n'oublie pas pour autant le Maroc. Ce dernier ne l'oublie pas non plus: le réalisateur Anouar Moatassim entend parler d'elle. «J'étais destinée à un autre projet ramadanesque. J'ai croisé des amis du milieu dans un restaurant et ce sont eux qui ont dit au réalisateur Anouar Moatassim que j'étais à Casablanca. Le lendemain, Anouar me contacte, il me présente le projet. Le feeling est passé direct.
Il m'a proposé le rôle sans passer d'essai. En rentrant chez moi, j'étais sûre que c'était le personnage de Shéhérazade que j'allais incarner». Un rôle qui lui colle au cœur mais peut-être pas à la peau: «Je ne suis pas grande de taille ni très fine, mes cheveux ne sont pas lisses et ma dentition n'est pas parfaite. C'est Shéhérazade qui n'avait d'autre choix que d'être dans ma peau», révèle, le sourire aux lèvres, l'actrice. «Interpréter n'est jamais facile, mais c'est un personnage riche et généreux, elle m'a inspiré une manière de parler, de marcher et de m'exprimer. C'était comme par magie, dès que je sortais des loges je ne me voyais plus, je voyais Shéhérazade. Avec l'aide des acteurs que j'avais en face de moi, jouer n'était plus réfléchi mais vécu». C'est ainsi que Nadia Kounda vit intensément l'histoire des 1.001 nuits, et cela se voit. Généreuse, douce et aimante, elle parvient à relever le défi d'un rôle lourd à porter et qui aurait pu la desservir. Bien au contraire, elle est juste et lui donne un côté profondément humain et vrai. Toujours juste, le rôle semble presque facile à camper, elle le fait avec aisance et naturel. Celle qui parvient à déjouer le mal en faisant le bien donne des leçons à ceux qui veulent bien les écouter et prouver qu'à chaque problème sa solution, ou plutôt un conte qui l'illustre et le résout.
«Être sous la direction d'Anouar Moatassim est un pur plaisir, il a su me mettre à l'aise et en confiance dès les premiers jours de tournage. La liberté qu'il m'offrait et qu'il contrôlait à la fois m'a permis d'aller jusqu'au bout de ma recherche et de mon interprétation. C'est un plateau sur lequel j'ai vu des yeux briller lorsqu'on jouait des scènes émotionnelles. Nous avions des admirateurs et spectateurs sur le plateau de tournage. Cela voulait tout dire. Toute l'équipe a cru fort et jusqu'à la fin en les Milles et une nuit, malgré le stress et le rythme accéléré». Un rythme effréné qui donne naissance à une actrice qui fera sûrement parler d'elle et qui devrait avoir une longue et belle carrière, ainsi qu'un conte des 1.001 nuits... C'est, du reste, tout le mal que l'on lui souhaite.


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