C'est le sujet d'actualité: aujourd'hui, l'urbanisation et en Afrique dans le monde s'opère à un rythme accéléré. Le Maroc a toutes les chances d'intégrer les NTIC dans une nouvelle gestion urbaine, ayant comme défi la rationalisation des dépenses. Et de deux pour le Sommet international des villes intelligentes en Afrique du Nord. Après une première édition tenue en juin 2014 à Ifrane, le Maroc accueille pour la deuxième fois, les 6 et 7 octobre à Skhirat, des experts internationaux et responsables gouvernementaux pour débattre d'un sujet d'actualité. Les smart cities -ou «villes intelligentes»- représentent aujourd'hui un défi pour la gouvernance locale, à une époque où les habitants de la ville exigent plus de commodités dans leur vie de tous les jours. Mercredi à Rabat, Nabil Benabdellah, ministre de l'Habitat et de la politique de la ville, a défendu le caractère crucial d'une gestion basée sur les NTIC. En effet, comme il l'a expliqué, les technologies de l'information et de la communication sont le réceptacle d'investissements colossaux dont le Maroc et la région doivent profiter au maximum. Justement, les services gérés via les NTIC permettent d'accélérer la cadence de la croissance en jouant sur l'efficacité et la rationalisation des dépenses. S'ajoute à cela le droit des citoyens à avoir accès à des services modernes à même de renforcer le sentiment d'appartenance sociale, abstraction faite de la couche sociale ou du revenu. Le ministre a souligné, dans ce sens, que le Maroc n'est pas totalement étranger à ces technologies de gestion urbaine. À travers les villes nouvelles, et en collaboration avec Al Omrane, la CDG ou encore l'ADEREE, des expériences plus ou moins réussies ont vu le jour. Il semblerait donc que le département de Benabdellah prenne à bras le corps la nécessité de villes marocaines modernes, gérées grâce aux techniques les plus pointues. C'est la seule manière de rattraper le gap infrastructurel qui sépare le pays du monde développé. Retrouvez l'intégralité de cet article dans l'édition disponible en kiosques, ou en version e-Paper.