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Les salaires des cadres se tassent
Publié dans Les ECO le 25 - 10 - 2011

Tassement important des salaires des nouvelles recrues. La conclusion de la quinzième édition de l'étude du cabinet Diorh en dit long sur la tendance actuelle des salaires. Selon cette étude, les entreprises s'alignent de plus en plus sur la médiane (la moyenne des salaires sur le marché du travail). Ce nouveau comportement est perçu par les spécialistes comme une rupture avec certaines pratiques d'antan. En, effet, durant les années précédentes, les entreprises avaient choisi de faire de la rémunération leur arme pour attirer les meilleurs profils. Mais cette année, 18% seulement des entreprises sondées dans le cadre de cette enquête de rémunération se sont positionnées dans le troisième quartile (supérieur à la médiane) pour le profil des dirigeants. Pour le segment des cadres moyens, le taux est plus faible. Il ne dépasse pas 8%.
«Ce bouleversement d'une politique de recrutement qui a été déployée durant des années est la résultante du resserrement des budgets de recrutement imposé par les maisons mères des filiales installées au Maroc», explique Es-said Bellal, DG de Diorh. Le but est bien entendu de garder l'équilibre de la masse salariale. Notons que les salaires des collaborateurs anciens des entreprises ont connu une augmentation moyenne de 6% pour l'année 2011. En effet, malgré le fait que les prévisions tablaient sur des augmentations légères, (5% en moyenne), le printemps arabe a chamboulé tous les calculs. «Les entreprises ont dépassé de loin leurs prévisions pour réduire la tension sociale», ajoute Es-said Bellal. D'ailleurs, pour la première fois depuis 18 ans, la courbe d'évolution des salaires prend le sens contraire. Ce sont les ouvriers et «le personnel basique» qui ont profité des plus hauts taux d'augmentation (8%).
Ainsi, la hausse des rémunérations n'a pas été la seule variable déployée par les entreprises pour garder un climat social sain. Elles ont également mis en place des budgets homogènes pour l'ensemble des catégories professionnelles, dont une partie est distribuée pour le mérite. En effet, cette année a été marquée par l'adoption de budgets spécifiques dédiés au mérite. Selon le directeur général de Diorh, «les entreprises qui ont réussi maîtriser le climat social sont celles qui ont procédé à une augmentation générale et ajusté les salaires de certains collaborateurs au mérite». La tendance de stagnation du salaire de base est très lourde cette année, notamment dans les rangs des cadres supérieurs et des dirigeants. L'évolution, n'a pas touché la première composante du salaire. Elle a été traduite par des indemnités, des primes et des avantages en nature.
C'est une sorte d'évasion fiscale, qui arrange les deux parties. Du côté de l'employeur, l'imputation de l'augmentation dans la rémunération différée va lui permettre de figer le montant des charges patronales.
L'employé, de son côté, pourra bénéficier du montant brut de «l'augmentation», sans pour autant devoir subir une imposition de 38%. «Cette tendance ne peut durer dans l'absolu. Ce phénomène est propre aux périodes de crise économique», souligne Es-said Bellal. En outre, les entreprises n'ont pas intérêt à suivre cette politique, car à une certaine période, ces dernières cesseront d'être compétitives car les salaires de base qu'elles donnent deviennent bas par rapport à la moyenne du marché. «En somme, l'augmentation du salaire de base n'est qu'un moyen de motivation et de rétention des salariés», ajoute le DG de Diorh. À ce niveau, il est intéressant de savoir que pour motiver leurs collaborateurs, 32% des entreprises sondées ont confirmé qu'elles offraient un plan de rémunération à long terme (actions cotées, actions liées à la performance/parts d'action, plan de participation aux plus values). Il n'en reste pas moins que ces moyens de motivation empruntés du modèle anglo-saxon sont dans la majorité des cas présentés en tant que «cadeaux empoisonnés». En effet, la durée de vie de la possibilité d'attribution des actions est dans la plupart des entreprises de dix ans. Cela oblige les collaborateurs à rester au sein de l'entreprise durant toute cette période pour enfin pouvoir bénéficier de ces avantages. En Europe et aux Etats-Unis, cette durée ne dépasse pas 5 ans !


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