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Campagne électorale : C'est «partis» !
Publié dans Les ECO le 11 - 11 - 2011

Comme un air de campagne ! C'est à tout point de vue l'impression que donnent deux évènements marquants de cette veille de précampagne qui illustre, à tous les égards, ce que sera la véritable confrontation entre les partis politiques sur le terrain avant le jour du scrutin. Tout d'abord, la prestation des représentants des principales formations ou coalitions politiques, mercredi dernier sur le plateau de la deuxième chaîne nationale. Saad Eddine El Othmani du PJD, Hakim Benchemmas du PAM et représentant par la même occasion l'Alliance pour la démocratie, Fathallah Oualalou de l'USFP et Nizar Baraka de l'Istiqlal se sont véritablement «échauffés», c'est le cas de le dire, alors que la campagne électorale officielle ne démarre qu'à partir de ce samedi. Et que dire de la sortie tumultueuse et dans la même journée du Premier ministre Abbas El Fassi qui, en introduction à la présentation du programme électoral du parti qu'il dirige, a tiré «à boulets rouges» sur ses anciens alliés de la majorité gouvernementale, regroupés au sein du G8 ? Deux sorties qui annoncent les couleurs de la campagne et qui donnent lieu à deux lectures dont les prémices étaient, depuis un temps, perceptibles.
D'une part, en dépit de la trentaine de formations politiques que compte le pays et de la dizaine pleinement engagée dans la compétition électorale, seuls cinq partis animeront réellement la campagne et font tous office de favoris. Ensuite, au-delà de toutes les alliances et coalitions nouées ou les tentatives ébauchées, l'on s'achemine vers une confrontation entre la nouvelle Alliance pour la démocratie, portée principalement par le RNI et le PAM, et l'historique Koutla, acculée à resserrer ses rangs au dernier moment. Avec comme troisième larron, le PJD, solide comme un roc mais qui aura fort à faire par la suite pour se trouver des alliés même en cas de victoire.
Des programmes et des hommes
Après les programmes politiques, les hommes politiques ! C'est, officiellement, ce vendredi à minuit que prendra fin le dépôt des candidatures pour les listes locales et nationales. Si à ce stade rien n'est moins définitif, certains partis et leurs candidats ayant attendu les derniers moments pour faire connaître leurs listes secrètes, la plupart des têtes de listes sont connues. Ils porteront la lourde tâche de conduire leurs partis à la victoire au niveau de toutes les circonscriptions, 92 au total que compte le pays. Des têtes d'affiches, donc, aux profils assez éparses, entre les nouveaux entrants et les reconduits, mais qui ont un dénominateur commun : ils sont considérés comme ayant les meilleures chances de décrocher un siège au niveau de leur circonscription. Une sélection qui a été des plus compliquées pour certains partis pris entre partir avec le maximum de chances de remporter le scrutin ou répondre à la dynamique de renouvellement et d'assainissement de la vie politique nationale. C'est, d'ailleurs, ce choix cornélien qui a justifié l'absence commune des candidatures communes même au niveau des coalitions. À ce stade de la compétition, c'est chacun pour soi et seul compte l'objectif final qui est le siège, surtout qu'à défaut de pouvoir départager les partis sur leurs programmes, ce sont les hommes politiques qui feront la différence ! Alors que certaines formations semblent faire le leur de l'appel au renouvellement des élites (PAM, PPS, RNI, ...), d'autres se contentent de jouer dans la prudence (PJD, USFP, PI). Comme quoi, on ne change pas une équipe qui gagne.
Prudence et stratégie
«Lorsqu'il s'agit de listes locales, les partis semblent peu disposés à prendre des risques. La capacité de remporter un siège l'emporte largement sur les autres critères», souligne l'universitaire Jamal Diwani. L'expert en sciences politiques s'appuie sur le cas de la ville d'Agadir pour brosser une vue d'ensemble des critères qui ont véritablement prévalu lors de cette périlleuse étape de sélection des candidats, surtout les têtes de listes locales ou nationales. Les figures politiques ou économiques connues et surtout rodées pour ce genre d'exercice arrivent ainsi, pour la plupart du temps, en tête au détriment d'une nouvelle élite jugée plutôt moins expérimentée. Il va sans dire que du côté des partis politiques, c'est un autre argument qui est mis en avant pour justifier telle ou telle candidature choisie aux dépens d'une autre. Les 5 ou 6 partis qui seront les vrais enjeux du scrutin partent, relativement, avec les mêmes chances aux élections même si certains sont mieux avantagés au niveau de certaines circonscriptions par leur notoriété ou leur implantation historique. Mais des stratégies électorales, bien réfléchies, permettront à chaque parti ou à ses alliés de maximiser les chances de remporter les sièges en compétition. C'est le cas du G8, l'Alliance pour la démocratie qui, tout en comptant couvrir les 92 circonscriptions, en a identifié certaines où un des alliés sera soutenu, comme à Meknès où le PAM balise le terrain pour Salaheddine Mezouar du RNI. Certains partis annoncent un taux de couverture de 100% comme l'Istiqlal ou de rajeunissement de l'élite, 70% pour le PAM.


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