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Ma Marrakech sans moi
Publié dans Les ECO le 07 - 12 - 2009

Cette année, tout le monde me l'a dit, le Festival de Marrakech est un peu... comment dire... incomplet. C'est comme s'il lui manquait quelque chose. Ou quelqu'un. Quelqu'un m'a même dit, la larme à l'œil, que le Festival n'est plus ce qu'il était. C'est normal : je n'y ai pas été. Pour tout vous dire : on ne m'a pas invité. Etonnant, non ? On ne m'aime plus ? Pas du tout ! Où allez-vous chercher ça ? Oh, vous savez, «on» m'a peut-être tout simplement oublié.
Ça arrive. «On» avait d'autres films à fouetter. Ou, comme diraient certaines mauvaises langues : «on» avait d'autres bébés à faire téter. Bon, bref, je n'y suis pas, et ça a été, m'a t-on rapporté, drôlement remarqué. Mais de là à en faire une affaire d'Etat, c'est un pas que je ne franchirais pas. Quoique, si on ne m'avait pas retenu, j'allais transformer cet oubli involontairement volontaire, en scandale mondial.
À Festival International, rouspétance internationale. La première bonne mauvaise idée que j'ai eue, c'était d'écrire à Ban Ki-moon, mais me rappelant qu'il avait déjà une refoulée sur les bras, je me suis très vite ravisé. Puis, j'ai pensé organiser un sit-in en face du Palais des congrès, juste à côté du tapis rouge, avec banderoles, distribution de tracts et mégaphone à l'appui. En vérité, pour ne rien vous cacher, cette idée n'est pas tout à fait la mienne, mais celle de mon club de fans. Eux, ils étaient encore plus vicieux : ils voulaient, dès l'arrivée des premiers invités étrangers prestigieux, tirer le tapis sous leurs pieds, pour qu'ils se cassent la g... devant les caméras du monde entier. Mais, j'ai mis tout de suite le holà ! Et je vous assure que c'est par patriotisme pur et dur. Avec tous les soucis diplomatiques que le Maroc affronte ces derniers jours, je n'allais pas en rajouter. Ceci dit, je dois vous avouer qu'on m'avait également prévenu que le Père Hamidou – le bastonneur, pas l'acteur – n'était pas très loin. En plus, depuis qu'on l'a monté au Sud, il paraît qu'il n'arrive plus à se tenir droit dans ses bottes. Et, avec lui, ce n'est jamais du cinéma. Ses coups sont de vrais coups, ils ne sont pas truqués. Bon maintenant, je ne suis pas de la fête ça, c'est un fait. Que les festivaliers et, surtout, les festivalières, se languissent de moi, je n'y peux rien. Les premiers vont y survivre, et les secondes n'ont qu'à m'attendre. Ah oui ! J'ai oublié de vous le dire : je vais quand même venir. Pour elles et pour mon plaisir. Le plaisir d'embêter le monde. Pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je suis ce qu'on peut appeler, pour rester dans l'actualité, «The Man Who em...d the World». N'allez surtout pas croire que j'en veux aux Gaulois. Oh non ! Ne serait-ce que parce que, nous a-t-on appris, ils sont nos ancêtres, et que je serais donc un de leurs descendants, je ne peux pas les descendre. Ceci étant dit, qu'est ce que ça leur aurait coûté de plus de m'inviter, moi aussi ? Vous savez, je ne suis pas très exigeant. Je me serais contenté d'une petite suite à la Mamounia, d'une petite limousine et d'une petite Parisienne pour m'accompagner au Bô –Zine. C'est tout. Et avec ça, je l'aurais fermée pour de bon. Enfin... le temps de la projection. Mais, j'en aurais profité pour serrer la pince à Abbas (Kiarostami, pas l'autre) et, si on me le permet, de serrer dans mes bras la sublime Isabella Ferrari et de lui souffler à l'oreille: comme toutes les Ferrari, tu es une vraie bombe.
À bientôt, sur vos écrans.


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