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La sous-traitance prend de la hauteur
Publié dans Les ECO le 05 - 09 - 2012

Il pèse plus de 50 milliards de DH de chiffres d'affaires et bénéficie de l'élan donné au secteur industriel, via le pacte Emergence. Il s'agit du secteur de la sous-traitance, qui s'inscrit dans une dynamique sans précédent et emploie aujourd'hui plus de 300.000 personnes. Bénéficiant notamment de la volonté du Maroc de développer ses «métiers mondiaux», le secteur de la sous-traitance présente aujourd'hui de véritables opportunités pour les PME marocaines. «Les pouvoirs publics ont en effet fait de ce secteur, qu'ils considèrent comme un puissant levier de modernisation, le fer de lance de son développement, en s'employant à créer un environnement favorable», note-t-on auprès des professionnels. Comment, concrètement, le plan Emergence peut-il contribuer à renforcer l'attractivité du secteur de la sous-traitance pour les PME marocaines ? Quelles sont les filières les plus intéressantes ? D'emblée, on peut dire qu'avec l'appui du plan Emergence, les atouts ne manquent plus pour les opérateurs souhaitant se lancer dans la sous-traitance. Infrastructures modernes, vivier de compétences, coûts salariaux et d'établissement compétitifs, politique d'encouragement des investissements extérieurs, proximité de l'Union européenne, partenaires privilégiés... Dans la profession, on ne compte plus en effet les avantages que représente l'intérêt porté par l'Etat au développement du tissu industriel et son impact sur les sous-traitants. «Ces dernières années ont été marquées par une vaste diversification et une grande amélioration du secteur industriel et de ses capacités techniques», souligne-t-on auprès des initiateurs du salon SISTEP-Midest, dédié à la sous-traitance. Du coup, les entreprises ont l'embarras du choix en termes de secteurs cibles pour la sous-traitance. Ceci dit, il existe bien aujourd'hui certains secteurs qui se distinguent plus que d'autres en matière d'attractivité pour la sous-traitance. À ce titre, les professionnels n'hésitent pas à positionner l'aéronautique et l'automobile en tête des secteurs offrant le plus d'opportunités pour les sous traitants. Pour cause, l'installation en continu de nouveaux opérateurs dans ces domaines constitue aujourd'hui un véritable vivier pour les petites structures. Dans l'aéronautique, par exemple, l'annonce par EADS, Safran ou encore Bombardier de leur intérêt pour s'installer au Maroc fait déjà se frotter des mains. L'impact de pareille installation constitue en effet de nouveaux marchés à exploiter par les PME spécialisées dans la sous-traitance dans l'aéronautique. Dans l'automobile, c'est Renault à elle seule qui tire vers elle les petites structures spécialisée, mais des rumeurs d'autres installations de constructeurs à l'avenir nourrissent les espoirs de plusieurs sous-filières du secteur. En attendant, il faut dire qu'aujourd'hui le secteur de la sous-traitance ne peut plus se contenter d'une production basique. Dans certains domaines, notamment l'aéronautique, le Maroc est en effet devenu une cible privilégiée des donneurs d'ordres internationaux, à condition qu'il puisse répondre aux exigences qualitatives. C'est donc une mutation de la filière que l'on s'apprête à vivre. Selon le témoignage d'un patron de PME spécialisée: «après avoir réussi au cours de ces dix dernières années à développer des centres d'excellence de grande qualité, nous préparons un second étage». Il s'agit en fait pour ces nouveaux métiers que sont l'aéronautique, l'automobile ou même l'électronique de suivre la même voie du textile il y a quelques années. Rappelons que ce dernier secteur fait plus de 70% de son chiffre d'affaires à l'export dans la sous-traitance. Pourtant, il a longtemps été cantonné à des tâches basiques dans ce domaine, jusqu'à ce que la concurrence des pays asiatiques se fasse sentir. Désormais, la sous-traitance dans le textile ne se focalise plus sur une offre de prix intéressante (le Maroc ne pouvant pas rivaliser avec les coûts de la main d'œuvre asiatique), mais tend vers une offre de meilleure qualité. Désormais, les opérateurs nationaux proposent par exemple de prendre en charge des services comme les opérations de dédouanement et l'achat de matières premières et vont même jusqu'à se spécialiser dans le «fast fashion», soit la capacité à réagir aux rapides changements d'assortiments. C'est dire que l'on s'oriente de plus en plus vers l'innovation dans la sous-traitance, afin de bénéficier au mieux des opportunités que présentent aujourd'hui ce domaine.
Point de vue
Abdelhamid Souiri,
Président de la FIMME et vice-président de la Bourse nationale de la sous-traitance et des partenariats.
«L'activité de sous-traitance se développe d'une manière assez positive actuellement au Maroc. C'est pour cela que nous organisons annuellement un Salon afin de réunir un maximum de donneurs d'ordre dont font partie des étrangers mais aussi quelques opérateurs nationaux. Aujourd'hui, les opportunités qu'offre le secteur sont indéniables, notamment avec le plan émergence industrielle qui vise au développement des métiers de l'aéronautique, l'automobile ou encore l'électronique. Ces métiers constituent de véritables opportunités donc pour les entreprises de sous-traitance. Maintenant, il faut savoir que ce ne sont pas seulement ces filières qui sont intéressantes pour la sous-traitance, comme la métallurgie ou autres. Nous travaillons actuellement avec le ministère de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies en vue d'établir des contrats-programmes pour d'autres métiers qui bénéficieraient également aux opérateurs de la sous-traitance».
Sistep-Midest pour promouvoir le secteur
Le Sistep-Midest revient dans son édition 2012 avec la même ambition : réunir donneurs d'ordres et sous traitants en vue de créer davantage d'opportunités pour ce secteur. «le Salon répond à un besoin et à une véritable attente des professionnels dans la mutation profonde de l'industrie marocaine», insiste-t-on auprès des organisateurs du Salon. Près de 200 exposants seront présents au Salon du 19 au 22 septembre courant, dont 60% d'internationaux représentant une douzaine de pays. Allemagne, Belgique, Espagne, France... sont autant de participants que les organisateurs du Salon mettent en avant. Pour ces derniers, il s'agit principalement de «présenter une offre industrielle globale en six secteurs majeurs pour permettre aux visiteurs nationaux et étrangers de trouver toutes les réponses à leurs besoins : machines-outils, tôlerie, électronique, services, plastiques et sous-traitance». En 2011, les exposants avaient reçu la visite de près de 4.000 professionnels aux fonctions décisionnaires venus de 25 nations et de groupes internationaux prestigieux. Le Salon comptait ainsi, parmi ses visiteurs, 30% de professionnels travaillant au sein de la direction générale de leur entreprise, 11% de responsables techniques et de production, 10% de membres du service achats, 8% de chargés de maintenance, 7% évoluant dans les bureaux d'études, 6% en R&D ou encore 6% en qualité/méthodes.Notons par ailleurs que ce sont Reed Exhibitions (spécialiste de l'organisation des Salons), la Bourse nationale de sous-traitance et des partenariats et la Fédération des industries métalliques et métallurgiques qui sont derrière ce Salon, en partenariat avec le ministère de tutelle et Maroc Export.


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