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La niche «santé» attise les convoitises
Publié dans Les ECO le 18 - 01 - 2011

Une profonde réflexion est menée par les opérateurs. Plusieurs projets, initiés principalement par des investisseurs étrangers, devront voir le jour bientôt. L'Europe sera une nouvelle fois la cible d'un business qui pèse 60 milliards de dollars par an dans le monde. Avant cela, une étude diagnostique les lacunes à combler pour voir florir un segment de tourisme médical pérenne
Après le tourisme écologique, culturel... les professionnels se penchent sérieusement sur l'analyse du potentiel de tous les nouveaux segments qui pourraient leur permettre de commercialiser une offre «Maroc» la plus diversifiée et séduisante possible. La dernière trouvaille n'est autre que le tourisme de santé, notamment depuis que les opérateurs internationaux du secteur mais aussi les investisseurs dans les grands projets touristiques s'exhaltent à tout de bras sur le potentiel du Maroc en la matière. «Si le tourisme de santé est aujourd'hui une niche indéniable qu'il faut exploiter», comme le déclare Mohamed Saïd Tahiri, directeur général de la Fédération nationale du Tourisme, le développement de ce segment est pourtant toujours au stade embryonnaire. Selon une étude récemment élaborée par l'autorité de tutelle, intitulée «tourisme médical : vers une globalisation de la santé», mais qui n'a pas été publiée jusqu'ici, plusieurs facteurs sont derrière cet état de fait.
Là où le segment «santé» a mal
Tout d'abord, le circuit de distribution. Cet handicap est, selon l'étude en question, la principale raison qui a fait que le voisin tunisien, par exemple, nous a largement devancés sur ce créneau. À charge pour les opérateurs, à présent, de réduire le gap devant un concurrent tunisien qui ne peut plus offrir depuis quelques jours, une offre touristique aussi «sécurisée», suite aux derniers remous politiques qui l'ont secoué. Autre bémol, pour le tourisme de santé et de convalescence, une quarantaine de chirurgiens seulement exercent dans ce domaine et restent concentrés sur l'axe Casablanca-Rabat, d'autant plus que la seule autorité qui les chapeaute est le Conseil de l'Ordre des chirurgiens. Une autre raison, en effet, qui vient davantage réduire l'attrait «marketing» de l'offre.
À la recherche de la recette miracle
Par ailleurs, dans le cadre de la réflexion engagée par les professionnels, un benchmark a été réalisé avec des destinations telles Singapour, la Tunisie, l'Inde et la Thaïlande, où le tourisme médical est assez développé.
Ainsi, les principales recommandations qui ressortent de cette analyse concernent la mise en place, pour la prochaine décennie, d'une stratégie en bonne et due forme qui intègre les tendances mondiales du tourisme et les enjeux de la globalisation. «Face aux changements de comportements des touristes, le Maroc doit diversifier son offre par une approche différenciée et la création de nouveaux concepts», expliquent les professionnels. Dans ce sens, les opérateurs nationaux comptent bien jouer sur la corde européenne, notamment dans la gamme des «seniors», jugeant qu'il s'agit d'un «marché intéressant» pour le tourisme médical au Maroc. En lien, la proximité des principales destinations européennes, qui constitue un atout indéniable, eu égard à l'importance du coût du transport dans le prix global du forfait de tourisme médical, notamment pour les chirurgies ou les soins lourds, sans omettre le coût même des soins.
À titre de comparaison, les soins esthétiques, l'une des principales niches pour le Maroc, sont réputés être 30% moins chers au Maroc qu'en Europe. D'un autre côté, selon le Baromètre cercle santé d'Europe assistance, «le système de santé européen est jugé assez cher et se caractérise par une insuffisance du financement public et la longueur des délais d'attente». C'est ce qui explique que les européens sont de plus en plus séduits par les soins à l'étranger et il existe une tendance globale à la mobilité pour avoir accès à des soins spécialisés. Reste maintenant à savoir s'il n'y aurait pas de réticences face au niveau des médecins marocains. À ce titre, les professionnels ne sont pas plus confiants. «Le niveau des médecins marocains est reconnu sur le plan mondial, étant donné que la plupart des spécialistes sont diplômés des grandes écoles et universités européennes ou américaines», ajoute-t-on dans l'étude citée.
Ce qui reste à faire
Malgré ces atouts, il ne demeure pas moins qu'une multitude d'actions sont recommandées aujourd'hui, afin de permettre au tourisme de santé de prendre son envol au Maroc. C'est du moins l'avis des opérateurs touristiques. Il s'agit, en effet, de mettre en place une définition d'une réglementation et de la mise en place d'une législation relative à cette activité en concertation avec toutes les parties concernées, notamment le corps médical.
Il est également question de mettre à niveau, d'un côté, les structures pour la promotion des investissements dans le secteur de la santé, afin d'attirer davantage de promoteurs, et, d'un autre, les cliniques privées pour répondre aux normes internationales en termes de qualité de soins. En bref, de quoi propulser sérieusement un axe important dans laVision Zenagui, qui consacre un intérêt particulier à la promotion des produits liés au Thermalisme, à la SPA, la Cure de sable, la Remise en forme et au Climatisme.
En gestation...
Parmi les derniers projets en date, Morocco Riviera sera certainement l'un des projets phares destinés au tourisme de santé. Concrètement, il s'agit d'un projet immobilier avec des maisons de retraites médicalisées, d'une capacité pouvant atteindre 270.000 personnes. Il a principalement une vocation sociale et environnementale durable, destinée aux seniors européens et devant générer 30.000 emplois. En outre, ce projet n'est pas le seul en gestation. D'autres, tels que celui d'Ithmar Développement, prévu dans la région d'Essaouira, devraient également voir le jour bientôt, avec notamment un investissement global de
1,8 milliard de DH.


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