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Résultats semestriels : Wafa Assurance confirme la solidité de ses fondamentaux
Publié dans Les ECO le 20 - 09 - 2021

Au terme du premier semestre, Wafa Assurance affiche des résultats en progression, en raison de l'amélioration des indicateurs techniques et de la performance des marchés financiers.
Bonne tenue des indicateurs d'activités semestriels de Wafa Assurance. Portés aussi bien par l'activité Vie que par la Non-Vie, les indicateurs d'activité de l'assureur sont au vert. Au 30 juin 2021, son chiffre d'affaires semestriel global ressort à 5,256 MMDH, en progression de 11,9%. Dans le détail, le chiffre d'affaires Vie augmente de 19 % à 2,799 MMDH, porté par la croissance de l'activité Epargne et la bonne dynamique des produits Prévoyance. De son côté, le chiffre d'affaires Non-Vie s'établit à 2,457 MMDH, en hausse de 4,8% par rapport au 1er semestre 2020, grâce à la bonne performance enregistrée par le marché de l'assurance entreprises.
«En dehors de l'activité Auto, les branches Non-Vie enregistrent un chiffre d'affaires de 1,460 MMDH, en augmentation de 14,4%. À l'inverse, le chiffre d'affaires de l'Auto accuse une baisse de 6,9% à 996 MDH», déclare Meriem Belkhayat, directrice exécutive du pôle finances et stratégie du groupe. Le résultat technique Vie dégage un bénéfice de 171 MDH, en recul de 10,6%, suite à la hausse de la sinistralité. Le résultat Non-Vie s'élève à 233 MDH contre -307 MDH, au 1er semestre 2020.
Soulignons que celui-ci était marqué par la contre-performance des marchés financiers et la montée des impayés liés à la crise sanitaire et économique. Compte tenu, par ailleurs, de l'amélioration du résultat non technique, le résultat net de la compagnie, au titre du 1er semestre 2021, s'établit à 362 MDH contre -191 MDH au 30 juin 2020. Les fonds propres restent stables à 5,994 MMDH sur le semestre. Wafa Assurance confirme ainsi son leadership et la solidité de ses fondamentaux, et poursuit le développement de ses activités.
L'assureur tire son épingle du jeu par rapport à 2019
Sachant que 2020 a été une année particulièrement marquée par la pandémie, la comparaison des agrégats de 2019, 2020 et 2021 révèle que, globalement, le chiffre d'affaires de ce semestre est supérieur à celui de 2019, avec pratiquement 600 MDH d'écart. À peu près la même progression que celle de 2020, soit environ 12%. Quant au résultat net de 2020, il atteint presque 85% de celui réalisé en 2019. «Principalement, ce qui a manqué par rapport à 2019, ce sont les résultats financiers qui sont en deçà, suite à la baisse des dividendes, et il doit y avoir, également, un effet de l'impayé, qui doit heurter l'exercice 2021 un peu plus que l'exercice 2019», explique Mohamed Ramses Arroub, président-directeur général Groupe Wafa Assurance, lors de la présentation des résultats du groupe.
Hausse de la sinistralité décès
Au cours de ce premier semestre, il a été noté une hausse de la sinistralité décès. Ramses revient sur le sujet : «Effectivement, nous l'avons constaté en 2021. C'est quelque chose qu'on n'avait pas vu en 2020. Pour la première fois, nous avons relevé, cette année, une hausse de la sinistralité, ce qui, au demeurant n'a rien d'alarmant. Nous avons confronté cette analyse interne à des sources externes qui confirment ce constat». Avant de donner une analyse complète de ce qui s'est passé, l'assureur se réserve un peu de temps. Ainsi donc, la meilleure explication qu'il pourrait livrer, à date d'aujourd'hui, est la Covid-19. Pour rappel, la mortalité moyenne est de l'ordre de 400 à 500 décès par jour. Et donc, lorsque vous avez un nombre de morts, dû au coronavirus, de l'ordre de la centaine ou même de quelques dizaines, cela commence à être significatif.
Le poids des filiales
Implantées dans six pays du continent, les filiales de l'assureur commencent à prendre de l'ampleur dans le chiffre d'affaires global. Leur poids s'élève, actuellement, à 11,5% de son CA, contre 10% environ l'an dernier. À fin juillet, la filiale égyptienne a été lancée. Selon le PDG, la compagnie a reçu, d'ailleurs, l'accord de la banque centrale pour la distribution de produits banque-assurance, qui doit être encore validé par l'autorité de tutelle. «Je ne pense pas que, d'ici la fin de l'année 2021, l'Egypte bouleversera ce rapport. Donc, nous serons au même niveau.
En revanche, avec la montée en puissance de ce pays au cours des douze prochains mois, la contribution des filiales devrait significativement bouger», indique le dirigeant. Wafa assurance a adopté un plan stratégique qui couvre la période 2019-2024. A terme, l'objectif est de couvrir 65% du marché de l'assurance en Afrique. «Aujourd'hui, nous en sommes à 37%, donc à mi-parcours. Il nous faudrait, pour cela, être présent dans 12 pays, contre six à l'heure actuelle. Là encore, nous nous trouvons à mi-chemin. En termes de contribution aux revenus de la compagnie, on devrait viser les 20 à 25% du chiffre d'affaires et des résultats, sachant que pour l'heure, nous ne sommes qu'à 50% environ de cet objectif. Avec la montée en puissance de l'Egypte, on devrait franchir les 50% de taux d'avancement dès 2022.»
Couverture ou pas de la Covid-19 ?
Sur la maladie, l'assureur l'a souligné dès mars 2020, ses contrats d'assurance couvrent toutes les pathologies quelles qu'elles soient, les connues et les moins connues. Et donc, il n'y a pas d'exclusion quelconque d'une pathologie. L'assureur précise ne pas avoir une liste de périls dénommés, un peu comme pour les catastrophes naturelles. «Donc la Covid-19 est couvert par Wafa Assurance. Nous l'avons dit à nos clients dès le début de la pandémie, en février ou mars 2020», explique le PDG de Wafa Assurance. Précision de taille : «Vu d'un point de vue assurantiel, la pathologie est traitée de la même manière. Dès lors qu'il y a une prescription médicale et qu'il y a un certain nombre d'examens qui s'avèrent positifs ou négatifs. Lorsqu'ils font l'objet d'une prescription médicale, les tests sont couverts, parce qu'il s'agit d'un examen. Les traitements également et les soins d'hospitalisation également, dans les plafonds définis par le contrat d'assurance», précise-t-il.
Modeste Kouamé / Les Inspirations ÉCO


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