Mercredi soir, l'UM6P de Rabat a accueilli les CAF Awards. Une soirée parfaitement maîtrisée. Organisation bien huilée, ambiance sereine, cadre impressionnant. Le Maroc voulait bien faire, et il l'a fait. Infantino a rappelé une nouvelle fois qu'il était «chez lui», cette fois, à Rabat. Après Marrakech, cela devient presque une formule consacrée. Mais cela montre surtout le rôle que prend le Maroc dans le football mondial. La cérémonie avait fière allure. Beaucoup de stars africaines, une grande énergie et une vraie fierté dans la salle. Hakimi a dominé l'applaudimètre. Son Ballon d'Or africain est logique et mérité. Avec sa saison, je le redis haut et fort : il aurait même dû remporter le Ballon d'Or de France Football. Mais ceci est une autre histoire... Brahim Ouahbi n'a pas obtenu le titre d'entraîneur de l'année. Dommage ! Champion du monde U20, travail remarquable, impact évident... En fait, on ne devrait pas mélanger les U20 et les équipes A dans la même catégorie. C'est d'ailleurs la remarque que me faisait Lino Bacco mercredi, lorsqu'on s'est croisés avec la team de Radio Mars. Deux univers différents. Il a raison. Et cela s'est vu. Regragui a été fidèle à son image. Disponible, souriant, proche du public. Il a pris le temps avec tout le monde, selfies en prime. Une présence simple et humaine Bounou aussi, dans sa ligne habituelle : humble, calme, souriant, proche de ses fans. Mercredi soir, on sentait une dynamique forte. Une équipe nationale qui avance, qui grandit, qui inspire. Avoir vécu cette soirée de l'intérieur rappelle à quel point le football africain peut offrir de vrais moments de fierté quand il se célèbre ainsi. Le meilleur reste à venir, inchallah. Hicham Bennani / Les Inspirations ECO
