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Le Maroc, emprunteur plus fiable
Publié dans Les ECO le 24 - 03 - 2010

Salaheddine Mezouar, Zouhair Chorfi, ainsi que les faiseurs de politique économique de tout acabit ont de quoi se réjouir. Après des conclusions globalement positives, de la part du FMI, c'est l'agence de notation Standard & Poor's qui a annoncé, le 23 mars, une pluie de notes revues à la hausse pour le Maroc. Ainsi, l'agence a réévalué la note du crédit souverain de la dette à long terme en devises du Royaume. Celle-ci est passée de «BB+» à «BBB-». Quant à la dette en monnaie locale à long terme, elle a progressé de «BBB» à «BBB+» avec des perspectives stables. Standard & Poor's a également amélioré la note à court terme en devises de «B» à «A3» et la note à court terme en monnaie locale de «A3» à «A2». Partant, toutes ces évolutions qualitatives ont influé sur la catégorie du Maroc, qui rejoint ainsi les pays qui se sont vus attribuer l'«investment grade» par l'agence de notation.Selon un communiqué du ministère des Finances, «cette amélioration de la qualité du crédit du Royaume reflète la forte stabilité politique dont jouit le pays et l'engagement des autorités marocaines à aller de l'avant dans leur programme de réformes».
Les indicateurs sociaux demeurent faibles
Du côté de l'agence, «cette amélioration reflète l'amélioration de la flexibilité de la politique économique marocaine, ainsi que les efforts entrepris durant la dernière décennie en matière de réduction du fardeau de la dette extérieure», a souligné à l'agence Reuters Véronique Paillat-Chayrigues, analyste de crédit chez Standard & Poor's. Celle-ci a également noté le travail effectué en matière d'assainissement budgétaire, ainsi que l'impact des programmes de réforme et de modernisation. Paillat-Chayrigues a ajouté que «tous ces facteurs ont contribué à améliorer graduellement les indicateurs sociaux du Royaume, qui demeurent toujours faibles». En mars 1998, Standard & Poor's avait attribué au Maroc la note «BB». Cette note plaçait le Royaume à deux niveaux en deçà de l'«investment grade». La note est restée inchangée jusqu'en 2001 lorsque l'agence avait placé la notation du pays sous «perspectives négatives». Standard & Poor's avait procédé à la révision des perspectives de la notation de la dette extérieure du Royaume du Maroc de «négatives» à «stables», tout en confirmant les notes initiales «BB» et «Ba1» pour la dette extérieure. En 2004, Standard & Poor's a modifié les perspectives de la notation BB de «stables» à «positives». La notation avait été relevée en 2005 de BB à BB+ avec «des perspectives stables». En outre, en 2007, S&P a revu les perspectives de la notation BB+, de «stables» à «positives».
Le processus de rating du Maroc a été lancé au mois de juillet 1997 et confié aux deux principales agences internationales Standard & Poor's et Moody's. Alors que S&P avait placé le pays à deux niveaux en deçà de l'investment grade, Moody's avait attribué au Maroc la note Ba1, ce qui ne laissait plus qu'un palier à franchir pour le grade tant convoité. Les deux notes ont été assorties de perspectives stables. En 2003, les deux agences avaient procédé à la révision des perspectives de notation de la dette extérieure du Royaume du Maroc de «négatives» à stables, tout en confirmant les notes initiales «BB» et «Ba1» pour la dette extérieure. La note attribuée par Moody's avait depuis été confirmée sans changement depuis 2003. En avril 2007, Fitch Ratings a également procédé à la notation du Maroc pour la 1re fois, en lui attribuant la notation BBB-, ce qui a permis au Royaume d'être parmi les pays classés dans la catégorie «investment grade», selon les critères de Fitch Ratings.
Question. Quelle crédibilité accorder aux notations des différents cabinets et autres organismes qui inondent le milieu financier et économique, en général, de notations et de classements ? Ces travaux qui sont pris pour référencements dans plus d'un travail et plus d'une analyse, méritent sérieusement d'être remis en question. D'ailleurs, la presse internationale, rappelons-le, s'était déjà prêtée au jeu en portant le doute sur les notations des gros cabinets internationaux qui n'avaient pourtant pas pu prédire la crise financière.
Là où tout a commencé
L'horizon avant la faillite de Lehmann Brothers était en effet prospère et aucune analyse n'avait évoqué une soi-disant vente de la banque avant la crise. Tout laissait présager que les patrons des mastodontes financiers pouvaient travailler tranquilles dans l'atmosphère cuir, baies vitrées et air conditionné de leurs luxueux bureaux... jusqu'au jour où l'effet domino entraîna plus d'un empire dans sa chute. Les prétendus «forts» ont fermé boutique et ceux qui y avaient cru ont suivi. Lehmann Brothers, qui était considérée comme acteur de référence sur le marché des emprunts d'Etat américain, se trouvait l'un des premiers groupes mondiaux rattrapés par la crise financière. Celle-ci a, d'ailleurs, non seulement entraîné dans son sillage la Bourse américaine, mais toutes les Bourses mondiales (à l'exception de celle du Maroc, disent les autorités monétaires marocaines, ndlr). On parle de ces ratings comme d'un outil qui permet aux organismes internationaux de se renseigner sur la solvabilité d'un organisme, ou même d'un pays. Bémol. Ces ratios sont calculés à un instant «t», et prennent donc en considération les données «actuelles». Entre temps, l'incertitude règne et les aléas planent.


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