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Ce que veulent les femmes
Publié dans Le Soir Echos le 19 - 12 - 2011

Qu'attendent les associations féminines du gouvernement Benkirane ? L'AFEM, l'ADFM et l'association Najda identifient les chantiers sur lesquels elles souhaitent des avancées ; le premier étant l'égalité hommes-femmes.
Le gouvernement Benkirane a du pain sur la planche. La nouvelle équipe au pouvoir, dont le PJD forme l'ossature, devra faire ses preuves pour convaincre les associations féminines. Les attentes de ces ONG se résument en un seul mot : « Egalité ». « Le prochain gouvernement devra mettre en place une politique globale et homogène, égalitaire entre hommes et femmes. Je pense qu'il faut une politique qui permettrait une contribution égalitaire des femmes et des hommes dans toutes les sphères, autant dans la vie politique et sociale qu'économique. » Tel est le vœu de Salwa Karkri, fondatrice de l'AFEM (Association des femmes chefs d'entreprises au Maroc) et présidente d'honneur de cette ONG. En outre, elle ne cache pas sa déception quant au bilan du gouvernement Abbas El Fassi. « Dans sa déclaration en 2007, le Premier ministre Abbas El Fassi s'est engagé à mettre en place des mesures incitatives pour le développement de l'entreprenariat féminin. Pourtant, rien n'a été fait. Au lieu de progresser, on a régressé », déplore-t-elle. Une expérience insatisfaisante que Salwa Karkri ne souhaite pas voir se reproduire. « Je pense qu'il faut créer une instance qui a un pouvoir décisif comme ce qui a été fait pour l'environnement des affaires. Un comité national pour l'environnement des affaires, composé de représentants des secteurs public et privé, a été créé par Dahir.
Ce qui garantit la pérennité de son action. Les résultats probants de cette commission le prouvent. Il y a une une nette amélioration du climat des affaires dans le pays. Ce que nous souhaitons, c'est la création d'un comité de ce genre pour la concrétisation de cette politique égalitaire entre femmes et hommes », renchérit Salwa Karkri, qui insiste sur « l'égalité économique des femmes, gage de l'équité sociale et politique ».
Ce qui garantit la pérennité de son action. Les résultats probants de cette commission le prouvent. Il y a une une nette amélioration du climat des affaires dans le pays. Ce que nous souhaitons, c'est la création d'un comité de ce genre pour la concrétisation de cette politique égalitaire entre femmes et hommes », renchérit Salwa Karkri, qui insiste sur « l'égalité économique des femmes, gage de l'équité sociale et politique ».
Concrétiser l'égalité
Même son de cloche chez l'ADFM (Association démocratique des femmes du Maroc.). Sa présidente, Amina Lotfi rappelle que le principe de base de la démocratie repose sur cette égalité entre femmes et hommes.
L'ONG exige que cette égalité soit concrétisée et intégrée d'une manière transversale dans toutes les lois organiques et dans la politique publique.
« Nos attentes vis-à-vis du prochain gouvernement se résument dans la concrétisation de l'égalité entre homme et femmes. Nous voulons que cette égalité des genres soit intégrée dans toutes les politiques publiques. Les lois organiques doivent également être harmonisées dans ce sens. En somme, les femmes marocaines doivent jouir de tous leurs droits y compris civils. Il est insensé qu'une femme divorcée soit obligée d'avoir l'autorisation de son mari pour inscrire son enfant à l'école alors que c'est elle qui le prend en charge », souligne Amina Lotfi. Cette militante chevronnée des droits de la femme s'attend à un signe fort de la part de l'équipe de Benkirane : « Nous souhaitons qu'il y ait une représentativité significative de la femme au sein du prochain Gouvernement ». Déçue par les élections législatives, en raison de la liste nationale des jeunes et des femmes qu'elle qualifie d'anticonstitutionnelle, elle table sur les communales. « Nous souhaitons que des mesures concrètes soient prises pour permettre aux femmes de participer à la gestion de la chose publique », insiste-t-elle.
Et ce n'est pas Fatema Maghnaoui, présidente de l'association Najda, qui dira le contraine la contredire. « Le chef du gouvernement devra dans sa déclaration de politique générale devant le Parlement s'engager sur le renforcement des acquis de la femme marocaine. Nous exigeons l'harmonisation des lois nationales avec les conventions internationales ratifiées par le Maroc et qui consacrent les droits fondamentaux de la femme, qu'ils soient économiques, sociaux ou politiques », réclame Fatema Maghnaoui, qui souhaite attendre un soutien fort de la part du gouvernement pour appuyer l'action des associations de la société civile notamment féministes. Par ailleurs, l'Association démocratique des femmes du Maroc met le doigt dans la plaie du Maroc : la corruption.
L'ONG exige des mesures concrètes pour venir à bout de ce fléau qui gangrène notamment la justice. « La femme est la première victime de la corruption. Le prochain gouvernement devra mettre en place non seulement des mesures de prévention mais également des sanctions à l'encontre de ses auteurs », poursuit la présidente de cette ONG, qui s'élève contre « l'impunité ».


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