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Le CJD pense africain | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 10 - 02 - 2012

Le Centre des jeunes dirigeants International (CJD International) ambitionne de lever l'étendard du MarocAfrique. Pas dans sa dimension de conquête, à l'instar de la ChineAfrique ou encore la FranceAfrique mais plutôt celle de Hub. C'est ainsi que ce mouvement patronal indépendant organise, du 5 au 7 avril prochain à Casablanca, le 1er Salon des entrepreneurs et des entreprises d'Afrique : HUB Africa. L'idée, la première du genre, est de créer un espace de rencontre entre entrepreneurs, porteurs de projets, créateurs… afin de mettre en place un incubateur d'idées de création d'entreprises sur l'espace africain, notamment subsaharien. Penser africain n'est pas fortuit, comme le laisse entendre Zakaria Fahim, président du CJD International, lors d'un point de presse, jeudi à Casablanca.
Diplomatie économique
Plus de 10.000 étudiants africains poursuivent leurs études au Maroc. Un véritable potentiel de créateurs d'entreprises sur le lequel le Maroc peut capitaliser. Mais aussi un relais de croissance en matière de diplomatie économique surtout que « notre pays entreprend de consolider dans les années à venir son internationalisation à l'africaine », argumente Fahim. L'expert comptable explique que l'auto-entrepreneuriat reste la meilleure solution pour créer de l'emploi. Comme en attestent d'ailleurs une étude effectuée par le CJD en mai dernier: 9 sur 10 des jeunes ayant âgés de 25 à 35 ans affirment vouloir créer leur propre emploi. Néanmoins, les intentions ne suffisent pas dans le monde des affaires, fortement imprégné par la rationalité et la logique lucrative. Le fin connaisseur de la sphère entrepreneuriale ne manque pas de souligner que celle-ci est bel et bien entourée de freins et de handicaps (financement, procédure administrative, manque d'expérience…). C'est là où réside principalement la valeur ajoutée de l'auto-entrepreneuriat, totalement différent de l'entrepreneuriat, du fait qu'il demeure, dans une certaine mesure, plus ou moins facile d'accès. Ne serait-ce que dans le cas du financement. Or c'est là où le bât blesse, généralement.
La formule Business Angels
Fahim explique à ce titre que la formule Business Angels est la meilleure réponse au casse-tête du financement. Consistant à collecter de l'argent auprès de personnes physiques tentées par l'aventure entrepreneuriale, a eu un franc succès, notamment aux Etats unis. A en croire Fahim, la moyenne des parts investies aux USA tourne autour de 3.000 dollars alors que le pays de l'oncle de Sam compte plus de 10 millions de Business Angels, drainant un chiffre d'affaires dépassant les 100 milliards de dollars. Cette source de financement représente donc une véritable rupture avec la voie classique des banques. Fahim explique en effet que les institutions bancaires n'accordent généralement pas d'intérêt aux entreprises ayant un âge compris entre 0 et 3 ans. « Ce n'est pas leur business », ironise-t-il.Les Business Angels permettent de réussir d'une pierre deux coups . D'abord une solution pour résorber le chômage dans un contexte économique tourmenté. Ensuite, il s'agit d'une alternative aux autres sources de financement. Puisque l'asséchement de liquidité observé au niveau du système financier commence à frôler des seuils intolérables. Certes les Business Angels, présentant les trois avantages (réseaux, expertise et argent), ne s'enracineront pas sur notre terrain économique du jour au lendemain, pour la simple raison que « nous ne faisons pas encore de distinction entre rentier et entrepreneur ». Mais les attentes du nouveau gouvernement sont ambitieuses. « On a longuement parlé ces derniers temps de transparence. On espère que le nouvel exécutif prête bonne oreille à ce projet (HUB Africa), né dans la douleur». A bon
entendeur…


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