Deux défaites de suite, et une prestation en dessous de la moyenne. Un résultat qui implique généralement des clubs en bas du tableau. Sauf que cette fois ci, l'équipe concernée est bien leader du championnat. C'est plutôt interpellant puisqu'il s'agit du Chicago et d'Ocklahoma City, leader respectivement de la conférence Est et Ouest du championnat américain de basketball. Cela fait plus d'un an que le Chicago Bulls ne s'est pas incliné deux fois de suite. Mais ce lundi soir, il a dérogé à la règle en encaissant son deuxième revers consécutif face au Houston Texas. Toujours privés de Derrick Rose mais renforcés par le retour de l'arrière Rip Hamilton, qui n'avait plus joué depuis le 5 mars, les hommes de Thibodeau semblaient pourtant se diriger tranquillement vers la victoire quand ils ont mené de treize points au cœur du troisième quart, sous la houlette de Deng, auteur de 24 points et 7 rebonds, en compagnie de Boozer avec 16 points et 13 rebonds. Mais un 9-30 concédé à cheval entre le troisième et le quatrième quart anéantissait les efforts de Chicagoans auteurs de 19 pertes de balle face à une équipe de Houston qui ne s'était plus imposée à l'extérieur depuis le 13 mars et une autre victoire d'envergure à Oklahoma City. OJ Mayo assène par les trois points décisifs Le Slovène Goran Dragic a largement contribué à la victoire des Rockets, avec 21 points, tout comme Luis Scola avec 18 points et 12 rebonds. De son côté, Oklahoma City a subi un contrecoup inattendu. Après six succès consécutifs, le Thunder a en effet concédé sa cinquième défaite de la saison dans sa salle en s'inclinant devant Memphis. Une équipe de Memphis qui décroche ainsi son quatrième succès sur les cinq derniers matchs et qui semble monter en puissance à l'approche des play-offs. Bel effort collectif Capables de gêner le jeu rapide du Thunder grâce à une très bonne défense, les Memphis sont à créditer d'une très bel effort collectif, avec sept joueurs à 9 points et plus. Et c'est OJ Mayo qui a réussi les trois points décisifs à 17 secondes de la fin. « On s'est montré capable de jouer très physique avec eux. C'est une grosse victoire pour nous », s'est réjoui Lionel Hollins, le coach de la franchise du Tennessee sur nba.com.
