La 14e Conférence ministérielle africaine sur l'environnement (CMAE) a débuté hier en Tanzanie (Afrique orientale). Cette rencontre qui s'achèvera demain doit, selon les experts, servir de plate-forme pour promouvoir l'économie verte en Afrique. Les pays africains cherchent un appui extérieur pour relancer l'économie verte. Selon un document de travail préparé pour la Conférence ministérielle africaine sur l'environnement (CMAE), qui a commencé hier ses travaux, et s'achèvera demain à Arusha en Tanzanie (Afrique de l'Est), les pays africains cherchent un appui extérieur pour avoir des informations fiables et à jour sur l'environnement, qui pourraient alimenter les processus de planification nationale eu égard à l'intérêt grandissant qu'ils nourrissent pour l'économie verte de transition. Ce document stipule que la production de ces informations et données devra être couplée avec une forte composante de renforcement des capacités au niveau national pour assurer sa mise à jour permanente et systématique. Conjointement préparé par le secrétariat de la CMAE, l'Union africaine et le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), la publication offre une analyse globale des principaux résultats et des implications de la Conférence des Nations unies en juin dernier à Rio sur le développement durable pour le continent. Lors de la clôture de Rio+20, les pays avaient décidé d'adopter une décision relative à la mise en place d'un cadre décennal de programmes sur la consommation et la production durables dans le cadre d'un pacte global sur la production et la consommation. Une réunion technique sur l'économie verte et l'éco-étiquetage organisée sur place avait ainsi proposé que le cadre décennal de programmes sur la consommation et la production durables, les activités ultérieures sur le développement de la consommation nationale et les plans de production soient utilisés pour promouvoir le développement industriel durable et l'économie verte. Le programme africain souligne donc l'importance du lien entre la consommation et la production durables et les défis de la réponse aux besoins de base et de la fourniture de moyens de subsistance durables. Les Domaines thématiques prioritaires identifiés dans le programme sont l'énergie, l'eau et l'assainissement, l'habitat et le développement urbain et les industries basées sur les ressources renouvelables. Promouvoir le bien-être Plusieurs projets et programmes telles la gestion de la demande de consommation d'énergie et l'utilisation de l'eau en Ouganda et en Zambie ont donc été entrepris dans le cadre du programme-cadre. Plusieurs autres projets ont également été entrepris dans de nombreux autres pays du continent (Egypte, Kenya, Rwanda, Ghana, Burkina Faso). Pour les experts, cette 14e Conférence ministérielle africaine sur l'environnement va servir de « moyen important pour traduire les résultats de Rio +20 en plans d'action visant à promouvoir l'amélioration durable et inclusive du bien-être humain sur le continent » * Tweet * *