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Succès pour les écoles bioclimatiques
Publié dans Le Soir Echos le 09 - 04 - 2013

Comment est née l'idée de construction des écoles bioclimatiques ?
Dans le cadre d'un appel à projet, nous avons évalué une quinzaine de projets portés par des acteurs locaux sur l'ensemble du Maroc. En visitant une école partiellement construite en pisé à Skoura dans le Haut Atlas, il nous est apparu évident que nous devions également participer à cet effort de construction des infrastructures scolaires à partir de matériaux locaux. Les constructions en pisé et adobe constituent un excellent moyen de réhabiliter le patrimoine historique marocain. Ces constructions sont peu onéreuses et extrêmement solides puisque, bien entretenues, elles peuvent durer 200 à 300 ans.
Qu'est-ce qui les différencie des écoles classiques ?
Ces bâtiments sont sobres en carbone c'est-à-dire qu'ils requièrent peu d'énergie dans l'étape de fabrication, contrairement aux bâtiments en béton. Une fois construits, ils ne nécessitent pas de chauffage ni de climatisation car ils refoulent la chaleur l'été et modèrent la température l'hiver. Ces bâtiments disposent d'une ventilation naturelle permettant à l'air de circuler librement dans la classe. L'utilisation de la terre des murs fait aussi barrière à la chaleur en l'absorbant l'été pour mieux la restituer l'hiver. Le système d'orientation des bâtiments permet un apport solaire optimal l'hiver et minimal l'été. Les salles de classe offrent donc un parfait confort thermique et acoustique.
Edifier ces bâtiments écologiques c'est bien, mais encore faut-il pouvoir assurer leur entretien. Que suggère la fondation GoodPlanet pour assurer la pérennité de ces écoles ?
La construction de l'école s'accompagne de la sensibilisation des professeurs et des parents d'élèves à la nécessité d'entretenir ces bâtiments tous les 4-5 ans. Une association de soutien de l'école est formée pendant les travaux, dont l'objectif est de veiller à la bonne marche de l'école et à sa maintenance.
La Fondation a construit une école bioclimatique à Tiriguioute au Maroc plus précisément dans le Haut-Atlas et prévoit de développer d'autres projets similaires en 2013. Pourquoi avoir choisi les zones rurales du Maroc pour développer ces programmes ?
Au Maroc, les besoins en réhabilitation d'infrastructures sont souvent plus élevés en zone rurale qu'en zone urbaine. Par ailleurs, le climat du Sud où la pluviométrie est généralement très basse est plus propice à ce type de construction.
Collaborez-vous avec des associations locales dans ce sens ?
Bien sûr. Nous avons un partenariat avec une association locale qui nous accompagne sur ces projets. Nous nous efforçons aussi de renforcer leurs capacités en gestion de projet notamment.
Nous formons aussi les membres du douar où se trouve le chantier à créer et nous gérons une association de maintien de la future école.
Comment appréhendez-vous la situation de l'architecture écologique au Maroc ?
Cette architecture n'est pas assez reconnue comme une alternative pérenne aux constructions actuelles en béton. Le Maroc a démontré dans le passé son immense talent à construire de splendides kasbah, dont certaines sont encore sur pied aujourd'hui. Les mâalems (ndlr : artisans traditionnels), qui connaissent les techniques de construction en terre crue, ne sont plus très nombreux aujourd'hui. Il y a au Maroc très peu d'architectes formés à la construction en terre. Il est urgent de former des jeunes à ces techniques, parce que le pisé a un très bel avenir devant lui. En France, en Belgique ou en Allemagne, par exemple, la terre crue est à nouveau utilisée aujourd'hui comme solution alternative aux maisons en ciment.


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