Le Maroc serait-il en passe de se transformer en plate forme de l'industrie automobile ? En tout cas, les officiels Marocains sont depuis quelques mois en discussion avec un pool de constructeurs japonais. Objectif : les convaincre de monter une unité de production au Maroc, probablement pour y faire du « low-cost ». « Il s'agirait d'une usine d'une capacité plus importante que celle de Tanger », affirme Adil Bennani, directeur général de Toyota du Maroc. Ce qui porte à croire que les ministres de l'industrie et du commerce extérieur sont en train de faire du pied à ce même Toyota, constructeur qui cherche à lancer une gamme de véhicule low-cost, via sa filiale Daihatsu. Aujourd'hui, les candidats les plus sérieux pour l'accueil la future usine restent le Maroc et l'Egypte. Cette dernière offre une main-d'œuvre aussi bon marché que les ouvriers nationaux et une demande intérieure plus importante. Le royaume, lui, joue la carte Tanger Med. Entre un marché local attractif et une logistique dernier cri, le cœur de Toyota balance toujours.