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TRIBUTE TO KADHAFI : AINSI CRÈVENT LES DESPOTES !
Publié dans Le temps le 15 - 09 - 2011

TRIBUTE TO KADHAFI : AINSI CRÈVENT LES DESPOTES !Monde - 23.08.2011
DES KADHAFIATES À LA REPRESSION SAUVAGE
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TEXTE PREMIER
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Ah, Mme Merckel, vous avez un retard ! Mme Clinton et vous M. Sarkozy, merci de votre ténacité !
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On est sur boule folle et enflammées, la Terre ! Notre berceau, notre ferme, notre caveau est épuisé avachi comme une pute qui a trop servi dans un bordel d'état ! L'Etat c'est lui, le bordel aussi ! L'agitateur extrême dans un état second, provoque un tsunami en Libye avec ses milliers de meurtres à ajouter aux précédents crimes, restés sans châtiments. Oui, il y a des fous que personne ne peut assagir ou critiquer !
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La Terre craque ses plaques et noie les parasites qui lui collent au dos ! Des vagues déferlent tuant autant de japonais à que Kadhafi en Libye ! La Terre avance sa date de péremption ! L'Apocalypses, c'est now ! Précédant les fins de monde que se fixent les religieux les plus fous et les prédicateurs férus de bibles et autres prophéties mortelles ! Où se cachent-ils et qui sont ses cavaliers de l'Apocalypse qui veulent avancer le règne de Dieu ? Comme s'il ne régnait pas déjà sur cet univers, immense, prodigieux et complexe ! Sont-ce ces puissants dirigeants qui ont été investis du rôle de liquidateurs après en avoir été visiblement les assassins et les prédateurs.
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Les inondations et les tsunamis en Asie, les risques d'explosions nucléaires au Japon laissent perplexes ! Sur le génie auto dévastateur de la Terre et les crimes des siens. Qui a dit que la Terre qui a vu Noé pour les uns, la fin des sauriens, les chaleurs et les explosions allait subitement se calmer pour les autres ? Et de surcroit, devenir un Eden de si tôt ! La Terre est pompée, vidée, empoisonnée ciel comme sol !
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La Terre regarde ses assassins, ses illuminés l'allumer, comme une grenade dégoupillée ! Dépitée dégoûtée, elle réagit à sa manière, face aux aborigènes qui brulent le navire qui les transporte. Le globe vert, bleu et jaune navigue en tournoyant. Sauf que les assassins ont tous une fin, même ceux qui l'ignorent ! Et, c'est ce qui rassure. Mais ils la veulent, leur fin, en public en y incluant le public. Et filmée comme un feu d'artifice, sur tous les satellites, pour incendier le monde, pour fêter leur union avec Satan ! Maître, j'arrive ! Je viens de brûler Rome. Maître, j'arrive, je viens d'incendier l‘Europe. Maître j'arrive, je viens de saigner Aden et de pulvériser la Libye !
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Ami ou ennemi, le sacripant majuscule, ne laisse personne d'indifférent. Kadhafi, c'est Hitler pour les intimes. Madame Merkel, vous une le saviez pas ? C'est Adolf, dans sa folie, avec l'ignorance crade du barbare en trop ! Et depuis, une psychose, qui le transforme en empereur de fable africaine !
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Dans sa furie d'acteur fantasque, il ne veut pas ses suicider seul, il veut la galerie donc des supporters dont il est le seul hooligan ! Le hooligan de foire qui plante sa tante où il va et qui snobe les chefs d'état avec sa garde femelle! Ça, c'est pour le people sahraoui publique. L'iceberg du pétrole a des profondeurs qui vont jusqu'à se jouer des démocraties lors de leurs présidentielles élections ! L'empereur est un monstre, ivre de folies ! Il tient à emporter avec lui, sa révolution de félon et son pays tout entier ! Je veux dire le raser, avant de crever ! Toute la foule doit se suicider avec lui. Toute la Jamahiria, virée au Livre Vert du voyou instable, doit payer son soulèvement ! Abusée durant 40 ans sous les yeux d'une Méditerrané et d'une Afrique ébahies, stupéfaites et abâtardies !
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Terre, sang et pétrole, prêts pour le sabordage, dans le même package ! Mais, l'Europe multiple, gardera ses milliards et son or ! L'Amérique des Bush, assassine de Saddam, menteuse sur ses supputées armes de destruction massives, hésite, fait mine d'hésiter en se préparant et en donnant le La !
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La Libye, pour qui sonne le glas, vient de se réveiller au son du clairon. Après un lourd sommeil, manipulé par un prestidigitateur, le monde arabe se réveille. Un monstre aux facettes multiples comme ses haïks et fantaisistes âbaya nargue la terre pétrifiée ! Zenga, zenga, la rue crie son réveil ! La Libye des hommes tranquilles, la Libye de ceux qu'on prenait pour des timides sous somnifères, se lève. La Libye dont on ne voyait que le sémillant fanfaron, l'agitateur effréné et superbe gaucho, la Libye du ténébreux Ché d'hier, assume courageusement son besoin de libertés et de démocratie. La chape de plomb vient de fondre, découvrant les manœuvres de son maton avili et de son sorcier avachi ! Seulement ce courage solitaire est fou pour la Libye ! Victime expiatoire, elle est le tribut de ses actions, sans l'aide naturelle de ceux qui prônent et exportent civilisation technique et libertés !
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C'est vrai que pour les Arabes entre eux, ou face à l'aviation de Sion, on laisse à leurs démons d'en faire la curée ! Et l'on attend la fin de leurs auto-nettoyages pour organiser ou le deuil !
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On observe par pudeur diplomatique, par précaution économique, un silence contrit ! Un laisser-faire ‘'positif'', coupable. Un ‘'démerdez-vous'' respectueux des castes en place, en prévision des retournements éventuels de la situation en faveur de l'oligarchie régnante, qui fait mine de droits des états à être respectés ! Malgré l'écrasement des foules désorganisées par les forces militaires de leurs puissants tyrans ! Ce sont pire que des guerres civiles et ça n'a pas de nom ! Oui, on respecte en Europe la dignité des donateurs ! On respecte la liberté de ceux qui nous offrent des libations ! Comme en Russie et en Chine où la fibre communiste palpite avec l'âme socialiste de l'empereur d'Afrique, ou ce qu'il en reste ! Pendant qu'on continue de se taire, en Occident, en encourageant l'extension des crimes, le nettoyage ethnique des rues, on attend par éthique, la suite naturelle de l'insurrection. Par prospective, pour le pétrole et les armes on ne veut pas fâcher le leader prolixe ! On laissera entrer ses milliards, ses économies dévoyés, dans les banques. Vrai, qu'en cas de retournements de situation, on l'en privera ! Mais, pour les donner à qui, quand chuteront ces dictateurs, chassés par le marasme, par le tsunami des huées et les slogans vindicatifs des rues.
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C'est vrai qu'on observe moins les préceptes d'ingérence que ceux de l'ignorance ! La prudence est maîtresse en matière d'économie ! C'est vrai que les votes devant les massacres à l'ONU de ce matin sont venus trop tard pour ceux des civils qui devront mourir encore sous les bombardements et les tirs du dément de Tripoli. Sauf erreur ou retournement de dernière minute, des milliers sont morts sous la férule de l'indéboulonnable Gaddhafi. Des centaines de militants, crèveront sous nos yeux ! La répression sauvage n'a pas de frein moral ! L'instinct des foules, portées au sacrifice ultime, rencontrera l'instinct de mort, sans pitié pour les siens, de la main du despote !
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Il n'y a que deux tyrans qui se sont tirés, dans les honneurs, ou presque ! Harassés, épuisés par le pouvoir solitaire autant que par la vieillesse et les maladies. sinon et la veulerie par les leurs ! Les deux grands pontes d'hier se sont assagis. Une retraite plus ou moins honorable, par rapport à ce que commet le barbare de Tripoli ! Finalement, ils auront été plus grands et pacifistes, quasi sympathiques, par rapport à cet ignoble agitateur qui s'est trompé des siècles et de sables, attisant mercenaires, violant le respect dû aux civils. L'argent de la Libye a toujours payé et permis ses délires monstrueux, ses bavures immondes, ses meurtres par avion et bateau entiers …Qu'aura-t-il fait pour le socialisme, le nationalisme arabe ou les musulmans ou les Africains ! En dehors de ses manipulations, ses frasques et ses beaux discours. Ceux d'un homme supposé hier de gauche, appuyé par les Russes et les chinois. Et dire qu'il a conquis, jusqu'au délire ses ouailles populistes en tribun infatigable !
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C'est vrai que c'est un fou, on le découvre enfin ! Et que vous n'êtes pas des médecins, mesdames Hillary et Merkel ! Alors que faire, tenter de le dissuader ou de le poursuivre manu militari ? Le liquider, comme on sanctionne et condamne tout criminel aux States ou tout criminel de guerre nazi rattrapé ? Le cibler, à la manière de Sion qui dégomme les héros de Palestine ? Le poursuivre, jusqu'à le présenter vivant ou mort devant les tribunaux ? Lui offrir une cravate de cowboys, comme pour Saddam ? Mais s'il fait montre de paix, maintenant, loyalement ou par diversion, pour sauver sa peau ?? Que faire de lui ou du perroquet qui le singe, en saignant les manifestants d'Aden ?
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Fukushima, la centrale nucléaire est en train de vomir son énergie atomique. Apocalypses et enfers dévastés. Deux images de ce mois de mars 2011, la Libye et le Japon ! Chaos et cataclysmes catastrophes humanitaires sous le regard pétrifié des hommes. Hitler itinérant, le diable ubiquitaire est dans la tête arabe des félons devenus présidents. Alors que les japonais montrent un courage et affichent une rare avancée morale !
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Hier, Ali à Tunis et Hosni au Caire. Ce jour un abattoir nommé Sanaâ par les snipers de Saleh et un génocide promis à Benghazi, nommé Kadhafi ! Les Maghrébins restent pudiques et perplexes. Le Soutien des foules est évident, mais il contraste avec la retenue des condamnations diplomatiques qui jouent à la géopolitique. Dans ce jeu de cartes politiques, quoi répondre ou proposer, la participation directes ou l'envoi des mercenaires à la demande des séides ! Sauf qu'il n'y a que la saleté qui pénètre entre l'ongle et la chair ! On ne sait plus quoi penser, pris entre l'antidote préventif et le traitement au curare ! Bouchers et bétail, victimes et proies dans l'incurie des chevillards, on en récolte que fiel et cadavres !
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Les hésitations depuis des semaines coutent énormément en vies humaines et en infrastructures ! Que dire à la prudence de Madame Merkel et aux hésitations et retards de l'ONU? Que les tergiversations, la pruderie allemande est cause de mortels retards ? Que vive monsieur Jupé pour son discours à l'ONU et le courage de Sarkozy ! Les civils, que l'on veut tuer et faire taire, sous les tirs de l'armée yéménite ou les bombardements kadhafiens n'aspirent et ne demandent qu'à adopter vos propres valeurs de liberté, d'égalité …et de fraternité, Mesdames ! Enfin, pas jusque là, mais quand même ! Ils auront été perfusés et conditionnés par tant de retards et vous n'aviez rien fait !
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DR IDRISSI MY AHMED, LE 18 MARS 2011
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TEXTE DEUXIÈME
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MONSIEUR KADHAFI, ALLEZ VOUS REPOSER, IL EST TEMPS !
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Vanité des chefs, futilité des hommes, crédos et banalités ! A l'appel du muezzin la prière nocturne repose l'âme. Tu l'invoques, à même le lit, pour te rendre la santé ou te conforter de biens. Le matin, la pluie t'éveille. Et si tu as de la chance, tu verrais sur plafond danser des ombres. Réfléchies par les flaques, ce sont des cascades de sons et de lumières; qui passent à travers les persiennes et s'égouttent image par image. Artefacts ludiques, hasards des destins, des crédos, des lieux et du temps. Monsieur Kadhafi, où est Dieu dans tout ça ?
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Comme autant de filets de lumière, de traits de pluie, la bouilloire écume ses vapeurs. Il y a des myriades d'élément dans cette buée qui ronfle ! Il y a quelqu'Un qui les discerne de loin, qui les compte et qui sait où elles vont se recycler. A travers la vitre, tu aperçois encore ces milliards d'étoiles incomptables et les mystères qu'elles abritent et nous cachent ! Il y a quelqu'Un qui les connaît, une par une, maison par maison, zenga, zenga et qui sait les poussières et les feux de chacune et les flammes que tu allumes, toi ou un autre despote de ton clan ! Où est Dieu dans tout ça ?
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Les savants nous disent que la vie est née dans la mer et que les ancêtres des animaux, dont nous sommes, toi surtout, se sont adaptés progressivement à la vie sur terre. Reptiles, prédateurs et proies, ont des ancêtres communs ! Es-tu de ceux-là ? Les premiers reptiles, avant de s'éteindre et de se transformer en roches fossiles, ont vécu il y a quelques 350 millions d'années de cela ! Le charbon ou le pétrole que nous consommons, ceux de Libye ou d'Algérie, sont justement faits de ces immenses jungles et forêts, enterrées depuis des ères, pour nous servir de combustibles et de matières premières. De tirelire pour toi ! Nous avons appris à ne voir dans les espèces inférieures que des aliments. Leur ôter la vie pour restaurer nos corps n'est ni un pécher ni un complexe, mais une question de moyens et une affaire d'argent ! Pomper l'Afrique, l'offrir aux séides pour acheter des armes et les utiliser contre les voisins, et maintenant contre les tiens est un sport ‘' sordide'', non fort amusant pour toi ! Et Dieu dans tout ça ?
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Les livres sacrés quand à eux, dans leurs complémentaires et bibliques dictions, nous apprennent que nous sommes exilés sur cette éprouvette, la Terre, après que notre ancêtre commun, un humain façonné par Dieu et son Ève costale, furent chassés de leur berceau paradisiaque ! Satan, le félon de Dieu, qui en fut la cause, est-il ton parent ? Lui, ton Démon qui nous poursuit jusqu'à présent. Que tu y crois ou pas, que tu le voies ou pas, continuons à en parler. Si Caïn a tué son frère Abel, pour une histoire de sœur qu'il devrait prendre pour femme, c'est que le Diable était encore là ! Mais notre zaïm africain, n'est pas à court de femelles, il a toute une armada ? Ou est Dieu dans tout ça ?
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Dans cette serre et sous sa voute de nuages et de gaz, argile et sexe, nourriture, hormones et comportements, tout est combiné pour que la vie continue son cycle interactif. Monnaies d'échanges, les corps, matières premières, se délitent à travers les espèces, le temps et les âges. Nous ne sommes que des maillons indistincts, malgré nos jalouses identités et autres viscérales individualités, que les éléments fugaces d'une chaîne chimique et métabolique, appelée la vie ! Mais à laquelle on tient, quitte à lui donner une âme pour la rendre pérenne ! De gré ou de force et même illégalement, les biens et les objets, la chair et les plaisirs, symboles de force et d'existence, passent entre les uns et les autres. Les Libyens aussi, par conséquent ! Et la morale et le respect ? Et Dieu dans tout ça ?
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Les plus riches et ceux qui veulent le rester, accrochés au pouvoir par la force des lois qu'ils secrètent et des constitutions, des contraintes sur les gens qui les portent, dévots et saints, sacrés ou faisant mine de l'être, abusent des uns et se complaisent de la reconnaissance des autres. Offices malsains ? Ce sont des us sacralisés et fortement respectés comme des traditions, des marques organiques qui font alors partie de l'identité. Ce sont des allégeances, légitimes des dieux ladres et des hommes de religion ou celles plus séculières et matérielles des dignitaires, qui sont renforcées et qui forcent les adoubements extérieurs. D'aucuns, en rupture de bans, les perçoivent comme autant de connivences protectrices extérieures qui empêchent les progrès des peuples opprimés et qui briment les révoltes ! Qui est ton parrain Mouammar ? Est-ce Dieu dans tout ça ?
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Clans, tribus, ethnies et nations, devenus de grands états en quête d'extension, refoulant les autres identités et leurs costumes de céans, litham et burka, référentiels et discriminations raciales au poing, agitent la vertu des droits et les mirages de la Démocratie. Mirobolants et fantasques droits de l'homme, pervertis pour servir de slogans, ils leurs permettent d'assoir leurs lois d'ingérences sur les pays du Sud et leurs regards de tuteurs nantis sur les états assujettis ! Les leurs de droits sur ceux des voisins et leurs langues et civilisations en lieux et places de celles qu'ils ont détruites et déracinées ! Ma langue fourche et mes traditions se perdent entre les Pâques et la Noëlle. Et mon Coran et mes droits ? Et mon Dieu dans tout ça ?
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Des leaders et des sages, devenus des références parmi les républiques, se sont transformés en monarques et potentats. Issus des germes de la vie, des mêmes chromosomes que les hommes du terroir qu'ils foulent à leurs pieds, issus des mêmes gènes de la spermathèque locale, ils n'ont rien de sacré ! Leurs noms ne sont inscrits dans nul livre saint ! Sauf la vie elle-même et leur dignité due et respectée. Félons ou résistants, ils se sont hissés, à la suite de coups d'états en despotes aux mains de fer gorgées de sang. Des empereurs de foire ! Et quand je vois Kadhafi, faire en Afrique le tzar et parader comme un roi...Et ceux qui le miment faire autant, dans la foireuse folie des tyrans ! Et mon Dieu dans tout ça ?
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Quand je les vois tirer à balles réelles sur les manifestants et lancer leurs chars et leurs missiles sur les foules d'opposants… Enchainées aux boulets qui leur servent de carcans, recevant des bombes sous les tirs des canons, même lors des processions lorsqu'ils entèrent les leurs… Ce n'est pas en Irak ou à Gaza, que l'on tourne ce violent cinéma seulement ! Je me pose des questions sur les renégats devenus d'éternels présidents. Ce pays est-il à toi ? Est-ce ton ranch, avec tout ce bétail que tu mènes à l'abattoir sans raison ? Et Dieu dans tout ça ?
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Non tu n'es qu'un meuble, pas plus lourd qu'une feuille dans le vent ! S'ils ne crèvent, on les accroche et à la corde, on les suspend. Au maximum Kadhafi tu es un acteur agité, un paranoïaque, un terroriste qui fait la frime en tremblant ! Toléré pour créer du buzze, le bize-bize entre les arabes, cette nation qu'on ne veut pas voir réunie et dont ton pays est membre pourtant ! Non, L'Guedidifi, tu as fais le fou, l'agitateur superbe, le funeste, le fumiste arrogant, qui a planté sa tante dans le cirque moqueur des grands ! Tu as été le jouet, l'acteur magique de cinéma ! Ton aura manifeste et fantasque nous donnait la berlue par-dessus le Mur de Berlin !
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A quoi croire quand tu devras passer sous les armes ou quand tu seras lynché, comme Saddam, monsieur le Président ?
Et Dieu dans tout ça ?
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DR IDRISSI MY AHMED , le 18 avril 2011
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TEXTE TROISIÈME
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STANCES MYSTIQUES : KADHAFI, SUPER NOVA
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I
Stances mystico-politiques, dédiées à ceux de Libye
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Et si c'est lui qui a raison !
Et nous et son Peuple qui avions tort ?
Mon voisin est parti…Mort !
Et des milliers d'autres encore,
Victimes du sucre, ce tyran
Ou du cholestérol…
Martyrs d'autrui,
Du tabac et de l'alcool aussi,
Ils sont comme ces nuages qui se délitent sous la lune
Ou comme des fourmis sous les pas du promeneur …
Je les prends à témoin en pensant à ces petits riens,
A ces images et ces mots, qui vers l'oubli, nous quittent.
Ils sont, comme des offrandes aux tsunamis,
Ou des âmes que les despotes arrachent à la vie.
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.II
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Quels que soient les dieux pérennes, si tu y crois,
Il ne sert à rien de résister, simple mortel ou roi !
Quels que soient la fortune où tu baignes et trônes,
Les rênes armées qui te guident et que tu prônes,
Nous allons tous, ma foi, vers le même destin
Et le Maître de céans entend nos plaintes.
Dieu, je te voue mes silences et mes craintes,
Mon impuissance, mes troubles et mes peurs.
Reçois comme des prières, mes instants perdus,
Ceux auxquels je pense à autre chose que Toi.
Peintures d'âmes, rythmées d'infos saintes,
De verbeuses prières et de flexions vieillies,
Pour ce dimanche de Pâques et ces vendredis
Trépassés, je te fais ces vers, en lieu et place !
Mes louanges secrètes, éperdues, éternelles,
Celles d'autrui, comme si je les avais dites,
Les mots des vents, des senteurs et des bois,
Les cris de tous les êtres, animaux et proies,
Qu'on élève pour la compagnie ou qu'on broie
Le choc des eaux, si profondes encore,
Des terres et des cieux et du cosmos entier,
Avec ses luminaires et constellations,
Te disent mon ignorance et mon admiration,
Sous forme de prières, en guise de passion.
Mon effarement, sincères louanges,
Face aux démons que je sens et Tes anges
Qui m'en protègent, ô paradoxe étrange,
Sont mon viatique et mon talisman.
Et plus important encore, le loin et l'ancien,
Le futur, que je devine sans devoir être là,
Ce que je ne sais dire et que je ne vois pas,
Sont de Ton miracle et de Ton seul ressort,
Car Tu es le Maître admiré de la création.
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.III
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Mais alors qu'est-ce qu'elle a cette planète ?
Qui sont ces assassins qui nous servent de maîtres,
De prophètes, de matons, de caïds ou d'ancêtres ?
Je renie le pouvoir que vous avez sur mon être.
Odieux assassins et stupides énergumènes !
Je lève la voix et décrie les haines et l'arrogance,
La hogra, les turpitudes, les abus et l'insolence.
Je cris ma liberté, solitaire, sauf que peut-être,
Tâche d'huile sur les baillons liberticides,
La question fait le printemps des nations !
Je tiens à la dignité sans freins ni barrières,
Sans frontières, quels que soient vos gènes,
Vos ingérences tardives et vos bannières,
Et l'empire de la langue que vous avez sur moi.
Amour, je veux cette passion dans la paix,
Pour les hommes et les femmes de cette aire.
C'est la seule foi à répandre sur l'univers
Gardant la mienne entière pour autrui
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.IV
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Qui sont ces connards, ces bghels et ces Hmars ?
Ces mulets, ces ânes, ces prédateurs qui volent ?
Des vampires, des colons ou pis encore ?
Monstres de fiction, repus de politique,
Ils tuent pour le plaisir, sans répit ni faim !
Ils souillent l'éthique, la nation, le ciel
On le sait depuis l'antiquité, que dis-je, Caïn,
Les reptiles et les monstres viennent de loin.
Et le serpent offrant la pomme à l'Ève nue,
Colonise les gens, violant filles, fois et terres !
Chacun de ces monstres se voit sans peine,
Il est en vous, il est en moi, il est ici !
Chacun de ces truands vous parasite :
Il est le monstre, le dragon et la sorcière.
Qu'il soit tsar, empereur, Kadhafi ou Hitler,
L'illuminé tyran est devenu prophète.
Il est l'usurier Shiloukh, qui doit disparaître.
Elu véreux, il colle comme la poix sur sa chaire,
Pour mourir sur son trône de crânes empaillés.
Le sémillant bonhomme aux tenues fantaisistes,
Ayant la force assurée des pouvoirs exclusifs,
L'appui de ses gens, les libertés de l'argent,
L'or, le pétrole, les devises, les diamants,
Les milliards de millions en devises étrangères,
Placés dans les coffres complices, outre sphère,
Tels ces vieux leaders, mariés à la république,
Ou leurs fils, leur berceau dans les urnes,
Qui s'en foutent de la vraie Démocratie.
Le principe est de la voler ou de l'hériter.
Ils veulent devenir une dynastie héréditaire.
Sauf qu'ils ont une marque de ruade sur le front :
Connaissant en la mule leur mère, les démons
Ont le diable, le serpent de tout à l'heure,
Satan, comme père multiple et vil amant.
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.V
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Quand tu veux te débarrasser d'un âne,
Faute d'enfer à ta portée pour le faire taire,
Tu l'envoies au grand juge pour la sanction.
Sauf que ça va tarder jusqu'à la Résurrection !
Ö Dieu, faites qu'il disparaisse de la terre,
Ton vœu, cette prière est dans tous les cœurs !
Blasées, les poubelles de l'histoire sont repues.
L'enfer, ses ravines, ses flammes voraces, ses peurs
Ses failles sans fond, ses cavernes, ses entrailles,
Ses cryptes infâmes où végètent les damnés,
S'ouvrent pour aspirer Kadhafi, le maudit!
Faut-il payer des impôts et faire des prières,
Pour la pénitence de ce corps de truand ?
Son esprit et son âme, vendue à Satan,
Le barbare, plus que vicieux et sanguinaire,
N'a pas à rester vivant sur cette terre !
Là, je choque la gente humanitaire !
Dieu, qui nous entend et qu'on ne voit pas,
Faut-il que je T'ennuie et que je T'invoque,
Pour créer le néant et l'enfouir à jamais ?
Rien ne sert de faire usage de compassion,
De pitié, de magnanimité ou de sagesse,
Pour protéger un tyran honni et le garder
Sous scellés, derrière des verrous blindés !
Hier, ils ont bien pendu Saddam,
Qu'on leur donne celui-là,
Avec ce qui reste de Charonne
Pour se racheter en les emportant !
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.VI
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Dégage, ouste Berra, irhale daghia !
À jamais, comme tes compères de la région.
Disent le Peuple excédé et outrées les Nations !
Un despote, condamné à mort à bon escient,
Mérite de partir, sans adieux, avec les siens.
Mouammar, le séditieux pitre de malheur,
A causé Seigneur la faim, la honte et l'infamie.
Il mérite de ne laisser ni cendres ni traces,
Et que les damnés ne puissent le rencontrer
Dans les pires cauchemars et les feux de l'enfer.
Ce dément, paranoïaque et fou,
A l'instar de qui veut lui ressembler,
A pour demeurer, conjugué tous les pouvoirs,
Que l'on interdit à l'Olympe et aux cieux.
Il a suscité la fracture entre les factions,
Ameuté les foules et fomenté des révoltes,
Allumé la guerre civile entre tribus et nations.
Félon et terroriste, en mal d'exhibitions,
L'illuminé de la tente, au harem de femelles,
A fait détester l'Islam, les Arabes et l'Afrique,
Moqué le Tiers-Monde, les laissant incompris.
Des blessés sans nombre, des morts par milliers,
Il répand le mal sur l'humanité et la terreur.
Avec morgue et dérision, la lâcheté déambule,
L'ogre est-il l'ultime ange ou le démon sacré ?
Pillant les ressources de la plèbe,
Verdie par son livre, par la peur abrutie,
Le vampire emmure son peuple béat.
Face au genre humain, il les tue et les pille,
Les brime, les assassine après les avoir sucés.
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.VII
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Il faut s'en débarrasser et très vite Seigneur !
Non point à l'abri, en caveau, sous terre,
Ni de ses cendres polluer l'atmosphère.
La pauvre Io, ne mérite pas ce dépôt.
Né d'argiles et de fanges, saurien involué,
Si tu le lègues aux enfers, il corrompra ses feux.
L'univers offensé de ses de fientes funestes
Risque d'imploser en revenant au départ !
S'il faut l'éparpiller en molécules et atomes,
Les vents doivent éviter qu'il retombe sur terre !
Comme des rayons malsains pour l'atmosphère,
Que les vers et les plantes pourraient recycler.
Super homme, le dirigeant suprême,
Caïd en chef, empereur et roi d'Afrique,
Loin de faire dans la fantasy et la fiction
Telle une étoile qui a besoin d'air,
La nova va imploser sous les tirs de l'OTAN,
Et s'éclater pour fondre dans l'éther.
OTAN, suspend tes vols , c'est la fin de l'alibi !
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Dr Idrissi My Ahmed,
Kénitra, le 24 avril 2011


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