Xabi Alonso veut garder Brahim Diaz À peine installé sur le banc du Real Madrid, Xabi Alonso n'a pas perdu de temps pour imposer sa vision. Dans un club en quête de renouvellement après une saison blanche et le départ de Carlo Ancelotti, l'ancien stratège de la Roja a posé une première pierre lourde de sens : Brahim Díaz ne bougera pas. Et ce choix n'est ni symbolique ni affectif : il est tactique, réfléchi, et stratégique. Un nouveau système, un nouveau rôle Fidèle à ses idées développées à Leverkusen, Alonso va profondément modifier l'ADN tactique du Real. Fini le trio classique au milieu, place à un double pivot, avec un système basé sur la pression haute, la verticalité et une intensité constante sans ballon. Dans ce schéma, Brahim n'est pas un joker : il est un rouage essentiel. Son profil, technique, mobile, discipliné et réactif, colle parfaitement à l'exigence du jeu d'Alonso. Capable de casser les lignes, de se repositionner en phase défensive et de créer des déséquilibres à la relance, le Lion de l'Atlas incarne cette nouvelle approche hybride entre explosivité offensive et rigueur collective. Un signal fort envoyé au vestiaire Alors que les noms de Mbappé, Bellingham, Vinicius ou Courtois dominent l'espace médiatique, le premier geste fort de Xabi Alonso ne concerne pas un transfert clinquant, mais la protection assumée d'un joueur sous-estimé. Dès son arrivée, il a exigé que Brahim reste. Un message clair envoyé au vestiaire : le mérite, l'intelligence de jeu et la compatibilité tactique priment sur la hiérarchie des stars. Une confiance totale « Je veux qu'il reste, je compte sur lui », aurait déclaré Alonso à son staff dès les premiers jours. L'Espagnol est convaincu que Brahim peut retrouver le niveau qui faisait de lui l'un des remplaçants les plus tranchants de la saison passée au Bernabéu. Il veut lui offrir stabilité, confiance et continuité, des éléments jusque-là absents dans le parcours de l'international marocain sous l'ère Ancelotti. Un pont entre les lignes Dans une équipe souvent déséquilibrée entre éclats individuels et rigueur tactique, Xabi Alonso voit en Brahim un trait d'union précieux. Un joueur capable de comprendre le jeu dans sa globalité, de relier les circuits de possession à la projection offensive, sans sacrifier les efforts défensifs. Ce profil rare, Alonso l'a identifié, isolé, et choisi de le placer au centre de son projet. Conclusion : Brahim, homme de confiance de Xabi Alonso Le message est limpide : Le Lion de l'Atlas, Brahim Díaz n'est plus une alternative, il devient une pièce maîtresse du Real Madrid version Xabi Alonso. Dans ce nouveau cycle, c'est par des choix de fond comme celui-ci que le technicien basque entend construire une équipe cohérente, ambitieuse et fidèle à ses principes de jeu.