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Covid-19. Doit-on avoir peur des vaccins à ARN ?
Publié dans L'observateur du Maroc le 08 - 12 - 2020

Les nouveaux vaccins contre le Covid-19, comme ceux de Pfizer et Moderna, qui comportent une infime partie du code génétique du virus peuvent-ils modifier l'ADN des malades et nous transformer en mutants ?


Lancés dans une course effrénée contre la montre depuis l'apparition du SARS-CoV-2 en Chine en novembre dernier, les scientifiques les plus expérimentés au niveau international se sont penchés sur l'étude de ce virus ayant causé la mort de millions de personne de par le monde.
Plusieurs vaccins ont été conçus depuis, 48 sont actuellement à l'essai chez l'homme. les Les laboratoires pharmaceutiques Moderna et Pfizer ayant communiqué à ce jour sur leurs avancées, utilisent la même technologie : un vaccin à « ARN messager ». Ce dernier consiste à reproduire et à injecter au malade une petite portion de l'ARN du virus, et donc un morceau inoffensif de son matériel génétique.
Cette partie d'ARN créera les « protéines spikes » grâce auxquelles le virus nous infecte, dans le corps du patient vacciné. En l'injectant, le vaccin fournit à l'organisme une sorte de mode d'emploi pour fabriquer des petits morceaux de virus inoffensifs, des sortes de cibles pour s'entraîner. Résultat, lorsque l'organisme détecte le véritable virus, il pourra se défendre contre lui et le combattre efficacement. Un procédé quasiment identique à celui utilisé pour les vaccins traditionnels qui n'utilisent pas de morceau génétique mais une partie du virus lui-même ou un virus inactivé. Inquiets, plusieurs personnes émettent des réserves quant au caractère inoffensif de ces nouveaux vaccins et redoutent que leur ARN puisse modifier l'ADN des malades ayant été inoculés.

Un vaccin à ARN ne peut pas modifier notre ADN



Pour les scientifiques, il est impossible pour un vaccin à ARN de modifier notre ADN. Pour Bruno Pitard, chercheur du CNRS au Centre de cancérologie et d'immunologie Nantes-Angers, spécialisé dans les vaccins, « les molécules d'ARN restent dans le cytoplasme, un compartiment de la cellule qui se trouve entre la membrane et le noyau. C'est là qu'il fabrique ses protéines. L'ARN ne peut pas entrer dans le noyau, où seul l'ADN se trouve. Il n'y a pas d'interaction entre notre ADN et l'ARN de virus injecté ».
De plus, l'ARN est automatiquement détruit par le corps en un laps de temps. « L'ARN est une molécule fragile et très instable. Elle survit dans l'organisme l'espace de quelques heures, voire de quelques jours maximum après avoir donné ses instructions. » Au-delà, le système s'autodétruit, explique-t-il. « Après la vaccination, les cellules qui expriment la protéine virale seront détruites pas le système immunitaire, peu importe où elles se trouvent, dans les poumons ou ailleurs. »
Le SARS-CoV-2 ne transforme pas l'ADN
Bruno Pitard rappelle que de nombreux vaccins fonctionnent sur ce principe comme le vaccin contre la grippe ou celui contre l'hépatite B. « Si l'introduction de l'ARN du virus dans notre organisme pouvait modifier notre ADN, toutes les personnes contaminées par le SARS-CoV-2 et ayant contracté le Covid-19 seraient alors concernées », précise-t-il. Or ce n'est pas le cas : le virus et son ARN sont bien présents dans l'organisme, sans avoir d'effet sur l'identité génétique des malades.
La technologie du vaccin à ARN avait déjà été utilisée lors des épidémies d'Ebola et de Zika. Ceci étant, le temps nécessaire pour mettre un vaccin au point n'avait pas été aussi réduit. Les essais cliniques sur l'humain n'ont pas pu se tenir faute de malades disponibles.
Les vaccins chinois, « les plus surs au monde »
Pour le Dr My Said Afif, président de la Société Marocaine des Sciences Médicales et membre du comité technique et scientifique de la vaccination Covid, le procédé du vaccin Sinopharm qui va être utilisé au Maroc est un procédé sûr car il utilise le virus inactivé ». Les vaccins chinois sont fabriqués de manière « classique », explique-t-il, déjà utilisée et donc plus sûre. « Le virus lui-même est utilisé comme élément principal pour fabriquer les anticorps et entraîner une immunité protectrice. Le virus passe par plusieurs méthodes chimiques pour être tué, il est donc inactif », affirme-t-il.
Lors de son passage dans l'émission "Bourdin direct" sur la chaîne française BFM TV, Axel Kahn, l'un des plus éminents scientifiques généticiens français avait lui aussi affirmé que le vaccin chinois Sinopharm « old-fashioned » élaboré à partir de virus inactivés utilisait la technologie la plus simple et la plus répandue pour élaborer des vaccins. « Si je devais me faire vacciner aujourd'hui, ce serait le vaccin chinois sans aucun problème, ajoutant que les vaccins chinois sont les plus avancés au monde », a-t-il conclu.

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