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L'avenir de l'Union européenne n'est plus dans les traités

Paris-Arriach(France-Autriche) Le : 2008-07-02
Le Non des irlandais n'en finit pas de faire pleurer les chaumières oui-ouistes européennes.
On en est toujours à fustiger ces nonistes, non seulement irlandais mais de tout pays, qui n'ont rien compris, à l'Europe, à son fonctionnement, à ses institutions, à ses députés qui ne sont pas responsables de la faillite des politiques nationaux (à l'image du Premier Ministre irlandais), à Bruxelles qui n'est pas responsable de la faillite de ses représentants nationaux (à l'image du Commissaire irlandais), ces nonistes anti-européens qui marchent en rangs désordonnés contre la construction européenne, qui brandissent des idées et des revendications nationalistes, anarchistes, archaïques, … contraires à toutes les avancées européennes qu'ils revendiquent de démocratisation, de socialisation, de solidarité, puisque ces avancées là étaient inscrites dans LE texte, que le rejet de CE texte laisse l'Europe en panne dans son avancement, sur le très mauvais socle du traité de Nice, en situation de danger pour sa place dans le monde, en perte de vitesse sur les autres chantiers d'expansionnisme international, de marché unique libéral… STOP !
Stop ! Il y en a assez d'entendre dire que l'adoption du traité de Lisbonne était la seule issue à l'Europe en panne, à l'Europe en crise. Il y en a assez d'entendre dire que les solutions à la démocratie en Europe étaient dans ce traité ! Les solutions elles existent. Si on veut que les citoyens européens puissent s'exprimer autrement que par le rejet, non pas de l'Europe, mais d'une Europe qu'on voudrait leur imposer, alors il faut mettre en place le processus de démocratisation là où il doit s'exercer : auprès des citoyens, référendums transnationaux sur des questions clés (élargissement, élection du Président), au sein du Parlement européen : création de partis politiques transeuropéens.
Stop ! Il y en a assez d'entendre dire que le rejet de Lisbonne, laisse l'Europe sur la base du traité de Nice, qui est pire que tout : mais alors pourquoi l'avoir adopté ??? Qui est responsable de Nice, si ce ne sont pas les chefs d'état européens qui l'ont signé, les parlements nationaux qui l'ont ratifié, nos députés européens qui ne l'ont pas dénoncé et Bruxelles, qui en est le géniteur ???
Stop ! Qu'on ne nous dise plus que Bruxelles, Strasbourg, nos élites politiques ne sont pas responsables ! Toutes ces structures, tous ces gens là penchés ensemble vers un même but, avec tous leurs poids politiques, médiatiques, financiers, lobbyistes, netiques, démagogiques… incapables de faire fléchir 3 millions d'électeurs ?!
Stop ! Il y en a assez d'entendre dire que 60% des citoyens en Europe sont devenus du jour au lendemain des nationalistes, oui ils le sont, mais ce n'est pas pour cela qu'ils sont anti-européens, nous sommes tous bavarois et européens, français et européens, irlandais et européens, grecs et européens… - des anarchistes, oui ils le sont, si c'est ainsi qu'il faut définir aujourd'hui ceux qui au niveau européen ne se reconnaissent dans aucune des structures politiques existantes, et se rassemblent dans une opposition systématique à leurs partis politiques nationaux incapables de représenter leurs opinions européennes (qu'elles soient de gauche comme de droite) - des archaïques qui vont contre le progrès et l'avancement européen, oui ils le sont, si c'est ainsi qu'il faut comprendre que les citoyens ne veulent plus donner de chèque en blanc sur les politiques de prolifération en tout genre poursuivies sans relâche par Bruxelles, à commencer par celles des élargissements de l'Union européenne.
D'Irlande jusqu'en Slovaquie, en passant par l'Espagne les citoyens européens se sont exprimés dans ce même sens (il suffit de lire l'édition spéciale du NM de la semaine dernière et les articles de ce jour), laissez les citoyens décider comment ils veulent conduire l'Europe, car ils sont européens, sans doute encore plus que leurs députés qui siègent à Strasbourg, représentants de leur état et de leur parti - car ils sont responsables, sans doute davantage que les commissaires et les ministres assis au sein de leurs Conseils à Bruxelles, cernés par les lobbies et les contraintes des échéances nationales – et ils ont toujours une longueur d'avance, alors qu'aujourd'hui les plus grands défenseurs du traité de Lisbonne parlent encore de construction européenne, eux en sont déjà à sa gouvernance : pour le citoyen européen l'avenir de l'Union européenne ne s'inscrit plus dans les traités.


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