Sous le thème « Accélérer les solutions climatiques mondiales : financement pour un développement résilient et vert de l'Afrique », l'événement mobilise d'ores et déjà un large public : plus de 25 000 participants, incluant jusqu'à 45 chefs d'Etat, sont attendus pour débattre du financement climatique, des innovations technologiques locales et de la mise en œuvre des engagements de Nairobi. «Le premier Sommet africain sur le climat [...] a amplifié la voix collective de l'Afrique sur la scène mondiale. Dans la continuité de cette dynamique, l'ACS2 [...] doit promouvoir les initiatives issues du précédent sommet. Combler le déficit de financement climatique en Afrique est essentiel, car il freine nos efforts de développement face à des défis pressants », rappelle Mahmoud Ali Youssouf, président de la Commission de l'Union africaine. Et de marteler : « ensemble, nous veillerons à ce que l'ACS2 aille au-delà des déclarations : il catalysera des investissements, des politiques et de l'espoir. » La deuxième édition du Sommet africain sur le climat, en cours à Addis‐Abeba, marque un moment charnière. Elle met l'accent sur une Afrique proactive, déterminée à sortir de la posture de simple bénéficiaire d'aide climatique pour devenir une force d'innovation, exemple d'engagement et un partenaire incontournable dans le débat climatique mondial.