Bourita réaffirme à New York, lors d'une rencontre avec De Mistura, les constantes du Maroc concernant la question du Sahara    La République du Paraguay reconnaît la souveraineté du Maroc sur son Sahara et annonce l'ouverture prochaine d'un consulat dans les provinces du sud    New York, Bourita met en avant le modèle maroco-espagnol dans la gestion des migrations    Mohamed Harakat : "La notation n'est pas une finalité en soi"    Ryad Mezzour dans les allées de l'Auto Expo 2025    Solutions de paiement : HPS cède Testing et se renforce en Asie    Algérie : luttes de pouvoir et fractures au sein de l'armée après la fuite de Nacer Djen et l'arrestation d'Ali Oulhadj    Commerce mondial : le Maroc parmi les membres fondateurs du Partenariat FIT    WCIC 2025 : plus qu'une course, une vitrine pour Casablanca    Dislog Group partenaire du Casa Music Show et du Casa Fashion Show    Les relations Maroc-Sierra Leone sont vouées à un avenir prometteur (MAE sierra-léonais)    Guinée-Bissau. Le président Embalo officialise sa candidature pour un second mandat    Les pays de l'AES rompent avec la Cour Pénale Internationale    Maroc : Le 1er Rabii II de l'an 1447 de l'Hégire correspond au mercredi 24 septembre 2025    Kenya. La projet de la zone économique de Vipingo avance bien    Achraf Hakimi rate le Ballon d'or et termine à la 6e place    Nasser Bourita meets UN Envoy Staffan De Mistura in New York to discuss Sahara issue    Sáhara: Nasser Bourita celebra una sesión de trabajo con el enviado personal del SG de la ONU    Côte d'Ivoire et Gabon ensemble pour stimuler les affaires    Guinée : Les électeurs décident de l'avenir constitutionnel    80e Assemblée générale de l'ONU. Sur Hautes Instructions de SM le Roi Akhannouch préside la délégation marocaine    Fluoralpha. Un milliard de dirhams pour booster l'industrie des fluorés    «La migración está politizada con demasiada frecuencia», lamentó Bourita en la ONU    France: Affluence record à la mosquée Mohammed VI de Saint-Etienne    France : La députée franco-marocaine Farida Amrani rejoint la plus grande flottille vers Gaza    Les Néerlandais d'origine marocaine boudent les urnes, une campagne veut inverser la tendance    «La migration est trop souvent politisée», a déploré Bourita à l'ONU    Grottes de Kizil : le joyau de la Route de la Soie renaît sous l'impulsion de la génération Z    «Sanctuary Kingdom», l'exposition de Rachid Bouhamidi à la Fondation Hassan II pour les MRE    ZPMC et Marsa Maroc consolident leur alliance portuaire    Les Nations Unies célèbrent leur 80è anniversaire    Raja / Officiel : Fadlu Davids de retour !    Règlement européen sur la déforestation : Le Maroc s'impose en partenaire fiable    Nouvelle consécration pour Mahi Binebine    À Asilah, Tanella Boni reçoit le Prix Tchicaya U Tam'si de la poésie africaine    La Liste célèbre la gastronomie Africaine au Maroc    Mondial U20 : Les Lionceaux de l'Atlas entament leur préparation au Chili    OM – PSG : « Homme du match », Nayef Aguerd offre la victoire à Marseille    Un Français faisant l'objet d'un mandat d'arrêt international interpellé à l'aéroport Mohammed V    Education, santé, leadership : des priorités pour l'avenir des jeunes filles au Maroc    Camions, triporteurs, charrettes : La NARSA veut généraliser l'usage des bandes réfléchissantes    Hakim Ziyech de retour en Eredivisie ?    Un séisme de magnitude 3,2 frappe Targuist à 50 km au sud-ouest d'Al Hoceïma    Paris s'apprête à vivre la grande nuit du Ballon d'Or 2025 : qui sera sacré ce soir ?    Le ministre indien de la défense Rajnath Singh visite le mausolée Mohammed-V à Rabat avant de rencontrer son homologue marocain    TV5Monde célèbre la francophonie marocaine avec une soirée spéciale "Destination Francophonie au Maroc"    Tournoi FIFA de futsal à Buenos Aires : le Maroc s'incline face à l'Argentine sur fond de polémiques arbitrales    IPC en août: évolution par division de produits    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Législatives 2026. De quoi ne vont-ils pas nous parler encore?
Publié dans L'observateur du Maroc le 17 - 09 - 2025

Il reste exactement une année pour les prochaines élections législatives. L'actuelle Chambre des représentants vit donc sa dernière année et on ne peut pas dire qu'elle a brillé durant les quatre dernières.
Les députés donnent l'impression qu'ils sont là juste pour voter des lois préparées par le gouvernement. Alors que, comme on sait, ce sont eux les législateurs et le gouvernement est là aussi pour appliquer les lois qu'ils proposent et votent.
Le fait est que, les propositions de lois, il y en a pas si peu, ou tellement rarement que personne ne s'en souvient.
Ce que le gouvernement voulait faire, il l'a fait, l'opposition n'y pouvait rien. Mais là, il faut dire aussi qu'il n'y a pas vraiment d'opposition. On ne peut donc pas dire qu'on a été passionné par les débats. La majorité des députés donnent plutôt l'impression de ne savoir ce qui se passe dans l'hémicycle.
C'est pourquoi, les partis politiques doivent bouger un peu s'ils veulent capter l'attention du public. On peut déjà douter de leur capacité à innover, étant eux-mêmes hors de l'innovation, avec les mêmes dirigeants et les mêmes mentalités qui remontent aux années 60 ou 70.
De quoi pourront-ils parler dans leur campagne? Savent-ils au moins ce qui préoccupe les Marocains? Individus, entreprises, organisations, agriculteurs, pêcheurs, artisans, chercheurs, professeurs, médecins, artistes.....?
On peut en douter, on ne les a jamais vus pertinents sur ces matières. Ou si peu à vrai dire. En tout cas sans flamme et sans conviction.
Qu'importe, nous voilà donc à quelques mois du scrutin et voici quelques thèmes qui intéressent, plutôt préoccupent, les Marocains:
Les sujets de proximité, pouvoir d'achat, emploi, santé, éducation,
Les sujets communautaires: milieu de vie, organisation urbaine, sécurité, relations avec les administrations...
Les sujets de portée nationale: budget, endettement, industrialisation...
Il y en a d'autres évidemment et c'est aux génies des partis politiques d'en trouver.
On peut déjà affirmer que certains sujets très importants ne sont jamais abordés par les politiques. Ils considèrent sans doute que les citoyens ne sont pas assez mûrs pour en parler. C'est le cas de l'endettement du pays.
Quel politicien a parlé de la notation souveraine du Maroc par les agences internationale? On n'a aucun souvenir. Et pourtant c'est un excellent indicateur de performance d'une équipe gouvernementale.
Un pays doit être solvable pour le marché financier international, et les prêteurs ne prêtent pas à n'importe qui. C'est pourquoi il y a des agences de notation. Selon elles, on est ou on n'est pas un bon risque.
Les notations vont des fameux AAA (l'équivalent d'un 20/20) dont seule une dizaine de pays peut se vanter aux moins engageants B, tout à fait en bas de l'échelle. Une sorte de 0/20 financier. Et c'est là que le Maroc se trouve avec le gouvernement des entrepreneurs et des financiers. Le chef de gouvernement est un entrepreneur, la ministre des Finances vient du monde de la finance, on est entre gens qui savent.
Et pourtant, depuis 2021 rien n'a été fait pour gagner de bonnes notes. Ni Moody's, ni Fitch ratings, ni Standard and Poors n'ont estimé que les choses se sont améliorées durant ces quatre dernières années. C'est dangereux. Et on comprend bien pourquoi.
Plus mauvaises est la notation, plus élevés seront les taux d'intérêt des emprunts et donc plus d'argent pompé dans le budget général de l'Etat. Le gouvernement devra bien trouver les fonds et comme ses resources sont constituées principalement d'impôts, eh bien, il va faire quoi? Il va augmenter les impôts et les taxes.
Le pouvoir d'achat des ménages va baisser et donc la consommation aussi. Les entreprises vendront moins, gagneront moins et se verront obligées de réduire leurs effectifs. Re chômage.
On espère bien que pour la prochaine campagne électorale, les partis aborderont les questions importantes.
Et à ce sujet, il serait souhaitable que l'invocation de concepts religieux et de causes étrangères, soit complètement interdite. Les Marocains sont déjà dans la religion et ont déjà leur propre cause à défendre. Ce qu'ils cherchent c'est une vie meilleure et un pays prospère afin justement de triompher des ennemis de la nation.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.