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Législatives 2026. De quoi ne vont-ils pas nous parler encore?
Publié dans L'observateur du Maroc le 17 - 09 - 2025

Il reste exactement une année pour les prochaines élections législatives. L'actuelle Chambre des représentants vit donc sa dernière année et on ne peut pas dire qu'elle a brillé durant les quatre dernières.
Les députés donnent l'impression qu'ils sont là juste pour voter des lois préparées par le gouvernement. Alors que, comme on sait, ce sont eux les législateurs et le gouvernement est là aussi pour appliquer les lois qu'ils proposent et votent.
Le fait est que, les propositions de lois, il y en a pas si peu, ou tellement rarement que personne ne s'en souvient.
Ce que le gouvernement voulait faire, il l'a fait, l'opposition n'y pouvait rien. Mais là, il faut dire aussi qu'il n'y a pas vraiment d'opposition. On ne peut donc pas dire qu'on a été passionné par les débats. La majorité des députés donnent plutôt l'impression de ne savoir ce qui se passe dans l'hémicycle.
C'est pourquoi, les partis politiques doivent bouger un peu s'ils veulent capter l'attention du public. On peut déjà douter de leur capacité à innover, étant eux-mêmes hors de l'innovation, avec les mêmes dirigeants et les mêmes mentalités qui remontent aux années 60 ou 70.
De quoi pourront-ils parler dans leur campagne? Savent-ils au moins ce qui préoccupe les Marocains? Individus, entreprises, organisations, agriculteurs, pêcheurs, artisans, chercheurs, professeurs, médecins, artistes.....?
On peut en douter, on ne les a jamais vus pertinents sur ces matières. Ou si peu à vrai dire. En tout cas sans flamme et sans conviction.
Qu'importe, nous voilà donc à quelques mois du scrutin et voici quelques thèmes qui intéressent, plutôt préoccupent, les Marocains:
Les sujets de proximité, pouvoir d'achat, emploi, santé, éducation,
Les sujets communautaires: milieu de vie, organisation urbaine, sécurité, relations avec les administrations...
Les sujets de portée nationale: budget, endettement, industrialisation...
Il y en a d'autres évidemment et c'est aux génies des partis politiques d'en trouver.
On peut déjà affirmer que certains sujets très importants ne sont jamais abordés par les politiques. Ils considèrent sans doute que les citoyens ne sont pas assez mûrs pour en parler. C'est le cas de l'endettement du pays.
Quel politicien a parlé de la notation souveraine du Maroc par les agences internationale? On n'a aucun souvenir. Et pourtant c'est un excellent indicateur de performance d'une équipe gouvernementale.
Un pays doit être solvable pour le marché financier international, et les prêteurs ne prêtent pas à n'importe qui. C'est pourquoi il y a des agences de notation. Selon elles, on est ou on n'est pas un bon risque.
Les notations vont des fameux AAA (l'équivalent d'un 20/20) dont seule une dizaine de pays peut se vanter aux moins engageants B, tout à fait en bas de l'échelle. Une sorte de 0/20 financier. Et c'est là que le Maroc se trouve avec le gouvernement des entrepreneurs et des financiers. Le chef de gouvernement est un entrepreneur, la ministre des Finances vient du monde de la finance, on est entre gens qui savent.
Et pourtant, depuis 2021 rien n'a été fait pour gagner de bonnes notes. Ni Moody's, ni Fitch ratings, ni Standard and Poors n'ont estimé que les choses se sont améliorées durant ces quatre dernières années. C'est dangereux. Et on comprend bien pourquoi.
Plus mauvaises est la notation, plus élevés seront les taux d'intérêt des emprunts et donc plus d'argent pompé dans le budget général de l'Etat. Le gouvernement devra bien trouver les fonds et comme ses resources sont constituées principalement d'impôts, eh bien, il va faire quoi? Il va augmenter les impôts et les taxes.
Le pouvoir d'achat des ménages va baisser et donc la consommation aussi. Les entreprises vendront moins, gagneront moins et se verront obligées de réduire leurs effectifs. Re chômage.
On espère bien que pour la prochaine campagne électorale, les partis aborderont les questions importantes.
Et à ce sujet, il serait souhaitable que l'invocation de concepts religieux et de causes étrangères, soit complètement interdite. Les Marocains sont déjà dans la religion et ont déjà leur propre cause à défendre. Ce qu'ils cherchent c'est une vie meilleure et un pays prospère afin justement de triompher des ennemis de la nation.


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