Ces instances seront chargées de traiter les infractions relevées dans le rapport annuel de l'auditeur général, ainsi que les affaires liées à l'exploitation minière illégale, dite « galamsey » et à d'autres crimes environnementaux. Ces tribunaux tiendront des sessions itinérantes à travers le pays afin d'assurer un traitement rapide et équitable des dossiers. Par ailleurs, l'auditeur général continuera, conformément à l'article 187(7)(b) de la Constitution, à interdire les dépenses illégales et à sanctionner les responsables identifiés. Cette initiative s'inscrit dans les efforts du Ghana pour assainir ses finances publiques après le défaut de paiement sur sa dette extérieure en 2022. Le 28 août dernier, le ministère des Finances a annoncé la création prochaine d'un conseil fiscal indépendant chargé de restaurer la discipline budgétaire et de renforcer la surveillance des finances publiques. Avec un score de 42 sur 100 à l'indice de perception de la corruption, le Ghana reste en dessous de la moyenne mondiale, selon Transparency International.