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Menaces sur la sécurité au Maghreb
Publié dans L'observateur du Maroc le 23 - 04 - 2010

L’établissement d’une zone refuge pour les terroristes au Sahel menace la sécurité de toute l’Afrique du Nord, mais aussi de l’Europe et des Etats-Unis, dont les intérêts sont les cibles privilégiées des terroristes». Le constat est sans concession, il émane de l’Institut Thomas More qui a réalisé une étude très complète et objective consignée dans le rapport intitulé «Pour une sécurité durable au Maghreb, une chance pour la région, un engagement pour l’Union européenne». Le rapport a été présenté et débattu publiquement mercredi 7 avril à Bruxelles. Ses rédacteurs en sont venus à la conclusion que la lutte contre l’insécurité dans la région «passe par la reprise en main du désert sahélien, qui abrite tous les trafics, et sert de repaire aux groupes terroristes».
L’Institut s’est basé sur une série d’entretiens avec les responsables politiques, acteurs de terrain, spécialistes de la région, et complété par un voyage d’étude qui a conduit une équipe de chercheurs pluridisciplinaires à enquêter sur place. Tous les problèmes de sécurité des pays du Maghreb ont été passés en revue.
Constat : les groupes religieux radicaux constituent la première cause d’insécurité transfrontalière au Maghreb. Le Groupe salafiste pour la prédication et le combat en Algérie (GSPC), devenu Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) suite à son affiliation à Al-Qaïda, l’organisation internationale de Ben Laden, est l’organisation la plus active dans le septentrion. L’Aqmi, bien qu’ayant échoué dans sa tentative de fédérer tous les mouvements radicaux du Maghreb, dispose tout de même de 1500 à 2000 djihadistes. Et même si elle peine à recruter de nouveaux combattants, ses actions terroristes ayant desservi sa cause dans une région où se pratique un islam traditionnellement non violent, elle n’en demeure pas moins une source majeure de préoccupation. Ce n’est pas tout. La permissivité qui caractérise la région laisse les portes grandes ouvertes à plusieurs trafics. Ainsi, chaque année, note le rapport, 50 tonnes de cocaïne, soit 27% de la consommation européenne, transitent par l’Afrique. Sur place, dans les pays de transit, cette drogue provoque des ravages parmi les populations. Il y a également la persistance de la culture du cannabis dans la région du Rif marocain. L’Aqmi a ainsi trouvé dans l’immensité du désert sahélien, qui s’étend de l’Atlantique à la mer Rouge, un «refuge à la fois physique et financier», selon l’expression de Mohammed Benhammou, un des experts convié à la conférence de mercredi à Bruxelles. Pour cet ancien élève de l’Ecole nationale d’administration (Ena) de Paris et professeur à l’université Mohammed V de Rabat, le désert du Sahel permet aux terroristes de financer leurs activités, via toutes sortes de trafics : prises d’otages et demandes de rançon, voitures, cigarettes, denrées alimentaires subventionnées par les Etats puis détournées, mais aussi pétrole et armes à feu.
Selon Mohammed Benhammou, un million de litres de gasoil est écoulé chaque jour dans les circuits de la contrebande. Et sur les quelque 639 millions d’armes légères en circulation dans le monde, 100 millions au moins sont dans le Sahel et l’Afrique de l’Ouest. «Ces armes sont introduites légalement dans les Etats qui passent des contrats d’armement, mais finissent sur le marché de la contrebande. On peut ainsi se procurer un AK-47 à 15 dollars avec munitions. On peut même louer une arme pour un usage ponctuel», révèle-t-il. Il n’y a que l’Algérie qui essaie de relativiser la menace. C’est ce que tente de faire son ambassadeur en Belgique, Amar Bendjame. Pour lui, «il ne faut pas exagérer la menace terroriste. Les membres d’Al-Qaïda sont peu nombreux. Le problème, c’est l’immensité du désert peu contrôlé par des Etats affaiblis». On aurait pu s’attendre à autre chose étant donné les liens que le polisario, protégé de l’Algérie, noue avec les terroristes et les trafiquants qui sévissent dans la région. Pour l’Institut Thomas More, l’éradication de cette menace ne peut se faire sans une coopération entre les pays de la région. Or, note-t-il, le conflit du Sahara ne laisse aucune chance à une maîtrise de la question sécuritaire. C’est dans ce contexte qu’on peut comprendre à quel point la position algérienne de soutien aux séparatistes du polisario est dangereuse. Elle conduirait à la création d’un micro-Etat coincé entre le Maroc, la Mauritanie et l’Algérie, sans perspectives et sans pouvoir fort. Le polisario qui rêve d’y régner en maître absolu fait déjà l’objet de vives contestations. Après la fronde du groupe Khat Achahid (la voie du martyr), voilà un autre groupe qui se crée pour contester le mode de «gouvernement» des chefs du polisario. Par ailleurs, la création d’un petit Etat dans cette région augmentera les risques sécuritaires étant donné les liens que ses dirigeants ont avec les groupes terroristes et les trafiquants. Ils auront à renvoyer l’ascenseur et donc à permettre à ces groupes de sévir comme bon leur semble dans un pays qui sera leur base arrière à partir de laquelle ils iront propager leurs actes ou leurs marchandises. La solution proposée par le Maroc reste ainsi la seule possible, comme l’avait déjà affirmé l’ancien représentant personnel du Secrétaire général de l’ONU, Peter Van Walsum. Le Maghreb ne concerne pas uniquement les Maghrébins, il est normal que la communauté internationale ait son mot à dire. C’est peut-être de là que viennent les craintes des chefs du polisario et de l’Algérie, mais la communauté internationale ne peut accorder de crédit à des perspectives menaçantes. Chaque jour, des pays déclarent leur abandon du polisario au grand dam d’une Algérie qui a investi des milliards de pétrodollars qui manquent tellement à un peuple qui se sent piégé par ses dirigeants.
Sahara La clarté du Conseil de sécurité
Rajae oumalek
Le Conseil de sécurité de l’ONU a prorogé, sans surprise, la mission de la Minurso. Il a écarté, définitivement, toute velléité d’étendre cette mission à d’autres aspects tels que les droits de l’homme.
Le Conseil a aussi, et de manière claire, enterré le processus référendaire et donc l’option séparatiste, une véritable défaite pour Alger et le Polisario. La communauté internationale dit clairement que la seule solution viable est un accord politique global et définitif. Elle voit dans la proposition d’autonomie sous souveraineté marocaine un cadre valable pour y parvenir. Elle le dit avec insistance depuis des années.
Nos adversaires jouent le blocage, sans offrir de perspectives pouvant aboutir à une solution politique négociée. Cela n’est pas un constat marocain, mais la conclusion tirée par l’ensemble de la communauté internationale, y compris les amis de l’Algérie.
Face à ce constat, certains membres permanents du Conseil de sécurité commencent à montrer des signes d’impatience. Les USA font partie du lot. Pressée par le congrès, inquiétée par la montée du péril terroriste dans la région, l’administration Obama ne voit pas d’un bon œil la persistance d’un conflit qui, aussi factice qu’il soit, met en danger la stabilité de la région.
L’obstination algérienne, mise à l’index par les représentants successifs du secrétaire général de l’ONU, irrite les chancelleries. Depuis le cessez-le feu, il y a bientôt vingt ans, le dossier n’a pas bougé d’un iota, alors même que le Maroc a fait montre d’une grande disponibilité par le biais d’une proposition jugée «sérieuse et crédible» par toutes les capitales.
Il est clair aujourd’hui que c’est à la communauté internationale d’exercer ses pressions sur l’Algérie pour l’amener à de véritables négociations qui ne peuvent avoir lieu qu’autour de la proposition d’autonomie élargie. Pour que ces pressions soient fortes, il faut que la résolution du conflit devienne une priorité pour l’ensemble de la communauté internationale. Les implications géostratégiques plaident en faveur d’une telle inflexion.
L’on sait que le Conseil de sécurité exclut toute solution imposée, mais il ne peut se résoudre à un constat d’impuissance alors que la stabilité internationale est menacée.
Fort de son droit, de la légitimité de ses positions, le Maroc ne peut que suivre ces évolutions en espérant que ces pressions finiront par amener Alger à la raison.
«L’autonomie proposée par le Maroc mettra fin au calvaire vécu par les Sahraouis dans les camps de Tindouf».
Lahcen Mahraoui : Universitaire, acteur associatif et membre du Corcas, installé à Paris.
propos reccueillis par Hakim Arif
Le dernier rapport du SG de l’ONU Ban ki-moon montre une sorte de pessimisme quant à la résolution du conflit du Sahara. A quoi est dû ce pessimisme ?
Lahcen Mahraoui Alors que le Maroc présente un projet historique et révolutionnaire car l’autonomie renforce la démocratie locale, garantit aux Sahraouis leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels et met fin au calvaire vécu par les populations de Tindouf, les autres parties (Algérie et Polisario) campent sur leurs positions et cherchent à conduire le processus de nouveau vers l’impasse et à faire perdurer indéfiniment le conflit.
Cette situation de blocage voulue par les autres parties nous rappelle celle qui prévalait en 2006. Dans son rapport au Conseil de Sécurité N° S/2006/249 du 18 janvier 2006, l’ancien secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, disait dans le chapitre Observations et Recommandations : «Une fois que le Conseil de sécurité aurait reconnu la réalité politique selon laquelle personne n’allait obliger le Maroc à abandonner sa revendication de souveraineté sur le Sahara occidental, il se rendrait compte qu’il n’existait plus que deux solutions : la prolongation pour une durée indéfinie de l’impasse actuelle dans la perspective d’une réalité politique différente ou la tenue de négociations directes entre les parties. La première option a été rejetée par mon Envoyé personnel qui a estimé que la poursuite de l’impasse actuelle favoriserait la violence. Cette violence ne déboucherait pas sur l’indépendance du Sahara occidental mais condamnerait plutôt une autre génération de Sahraouis à grandir dans les camps de Tindouf.»
Et dans sa résolution N° 1495 de 2003, le Conseil de sécurité avait averti sur le fait que l’absence de progrès continue à entraîner des souffrances pour les Sahraouis, demeure une source d’instabilité potentielle et fait obstacle au développement du Maghreb. Il y a donc vraiment de quoi être pessimiste !
Nombreux sont les Sahraouis qui quittent les camps de Tindouf pour rejoindre leurs familles au Maroc. A quoi est dû ce mouvement ? Pensez-vous qu’il va s’accentuer ?
La fuite des Sahraouis des camps de Tindouf vers la mère patrie ne date pas d’aujourd’hui. Depuis l’annonce par feu Hassan II que la patrie est clémente et miséricordieuse, quelques milliers de Sahraouis qui étaient séquestrés à Lahmada ont pu déjouer la surveillance de la junte militaire polisarienne et des services de sécurité algériens et rejoindre ainsi la mère patrie. Parmi eux on trouve de nombreux dirigeants du Polisario. Ce phénomène s’est encore accentué ces derniers jours. En moins d’un mois, plusieurs groupes constitués pour la plupart de jeunes qui n’ont connu que les camps de Lahmada ont rejoint la mère patrie. Dès cette annonce royale, on ne devrait plus parler de réfugiés mais bel et bien de séquestrés.
A quoi est dû ce phénomène ?
Ce phénomène est naturel, il est lié à de nombreux facteurs. Les conditions de vie à Lahmada sont insupportables été comme hiver, l’éloignement, les séparations familiales et la durée extrêmement longue de ce conflit. Une autre explication de ce phénomène est l’opposition systématique des responsables du Polisario à la solution d’autonomie proposée par le Maroc car cette situation de refus représente pour les populations de Tindouf l’éloignement de toute perspective de résolution dans un avenir proche.
Personne ne veut rester dans cet enfer, mais que faire quand on est totalement encerclé par la milice du Polisario, par la gendarmerie et l’armée algériennes ? Que faire quand on est séparé et sans nouvelles depuis plusieurs années de ses propres enfants sous prétexte qu’ils sont scolarisés dans un pays ami lointain ou quand on compte dans sa famille des personnes âgées ou malades qui ne peuvent pas supporter la fuite ?
Qu’est-ce que cela veut dire pour le Polisario ?
Cela veut dire que le Polisario ne peut pas continuer indéfiniment à séquestrer les gens et que, tôt au tard, il faudra bien qu’il se mette à l’évidence et mette fin à cette séquestration qui n’a que trop duré.
Le Polisario est de plus en plus contesté à l’intérieur même des camps de Tindouf. Quelles sont les différentes positions que l’on peut recenser dans ce cadre ?
Le Polisario a toujours été contesté mais personne ne pouvait afficher cette contestation par crainte de la prison, de la torture ou de la mort.
Depuis plus de trois décennies, rien n’a changé à Tindouf, les mêmes slogans, la même pensée unique, le même parti unique formé par les mêmes dirigeants devenus maîtres dans l'emploi des techniques modernes de la manipulation des masses et de la démagogie. En somme, c’est le mensonge et le totalitarisme qui n’admettent, par définition, aucune opposition.
Aujourd’hui, trente-cinq ans plus tard, la population dans les camps commence à en avoir assez de ce système qui vieillit, qui n’a jamais respecté ses promesses, qui n’a rien apporté aux Sahraouis, qui détourne l’aide internationale et dont les dirigeants s’enrichissent de plus en plus.
C’est dans ce cadre que nous avons vu la naissance en Espagne d’un mouvement opposant à la direction du Polisario, le «Khat Achahid», qui conteste aujourd’hui la légitimité du Polisario à représenter les Sahraouis des camps et, par voie de conséquence, sa légitimité à négocier une solution de ce conflit avec le Maroc.
La crise par laquelle passe le Polisario aujourd’hui, totalitarisme, clientélisme, détournement de l’aide internationale, manque de perspective quant à l’issue du conflit, manque de liberté de mouvement et d’expression dans les camps, le conflit ouvert avec la fraction Laâyaicha (tribu R’Guibat), le chômage des jeunes diplômés, ne peut conduire qu’ à des soulèvements comme celui qu’ont connus les camps en 1988.
La question des droits de l’Homme a longtemps été exploitée par le Polisario contre le Maroc, alors que la situation des droits de l’Homme est très critique dans les camps. Le Maroc a-t-il raté quelque chose en communication, laissant l’initiative au Polisario ?
Le Maroc est le pays arabo-musulman et africain qui a le plus avancé dans le domaine des droits de l’Homme lors de la dernière décennie. Il s’est doté d’un important dispositif institutionnel de nature juridictionnelle, consultative ou de médiation pour assurer la reconnaissance, la protection et la promotion des droits de l’Homme et des libertés fondamentales.
Toutes ces avancées, font face à une propagande orchestrée par le Polisario, financée par l’Algérie et dont les acteurs sont malheureusement des Marocains eux-mêmes, des «séparatistes de l’intérieur», qui profitent du climat de libertésqui règne actuellement au Maroc pour faire de la provocation, pour chercher par tous les moyens à s’enrichir, à se créer de la notoriété, et qui usurpent le statut de militant des droits de l’Homme. En effet, s’ils étaient de vrais militants des droits de l'Homme, ils prendraient position contre toute situation allant à l'encontre des droits fondamentaux de l'Homme, et ce quel que soit le point du globe concerné, et donc notamment dans les camps de Tindouf et en Algérie.
Pour répondre à votre question je pense qu’effectivement il faudrait, tout en avançant dans la concrétisation de ces droits humains sur le terrain, élaborer une stratégie de communication efficace qui viserait, d’une part, à mettre en évidence les avancées enregistrées et à mettre ainsi l’accent sur les évolutions du pays pour amplifier la revalorisation de notre image à l’étranger et, d’autre part, il faut une communication non pas agressive mais percutante pour faire perdre son impact à la propagande menée par le Polisario et l’Algérie et minimiser ainsi les dégâts collatéraux causés par celle-ci. Il y a un proverbe qui dit : «Celui dont la maison est en verre doit se garder de jeter des pierres aux autres». Les domaines d’atteintes des droits de l’Homme, dont les responsables sont le Polisario à Tindouf et le pouvoir algérien sur l’ensemble du territoire algérien, sont très nombreux. Nous les connaissons, à nous donc de les faire connaître auprès de la communauté internationale à l’aide des témoignages de ceux qui en ont été victimes ! Donner des faits concrets, montrer ce qui s’est passé et se passe encore dans les camps. Ceci pourrait pousser le pouvoir algérien à cesser ces atteintes aux droits de l’Homme et à indemniser ceux qui ont en été victimes.


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