Chambre des représentants: Examen en commission du projet de loi sur la réorganisation du CNP    Al Barid Bank et Barid Cash lancent une solution innovante pour démocratiser les paiements électroniques    La République kabyle annoncera son indépendance avant la fin de 2025... Ferhat Mehenni : Le régime algérien doit quitter les terres kabyles    Souveraineté écologique : Le Maroc vers une nouvelle matrice de développement    Soutenabilité budgétaire : Les finances publiques en consolidation au S1 2025    Sahara, presse, retraites, MRE... Le PPS salue, dénonce et alerte    Le Royaume-Uni autorise à nouveau les compagnies pakistanaises dans son espace aérien    Islande: un volcan entre en éruption pour la neuvième fois depuis fin 2023    Frappes israéliennes contre le QG de l'armée syrienne, Damas dénonce une « escalade dangereuse »    Vaccination : 14 millions d'enfants toujours non protégés    Algérie : l'ancien maître de la DGSI emporté par la machine qu'il servait    Foot : Décès de l'ancien international marocain Ahmed Faras    CAN Féminine : Ghizlane Chebbak dans le onze type de la phase de groupe    Mondial 2026 : La FIFA prévoit de multiplier les pauses fraîcheur    JO 2026: Les médailles des Jeux d'hiver Milan-Cortina dévoilées    Nottingham Forest cible Bilal El Khannouss    Jerando condamné pour diffamation aggravée, plus une amende de 160.000 $    Droits des filles : les femmes du PJD accusées de banaliser le discours de Benkirane    Accidents de la circulation : 24 morts et 2.944 blessés en périmètre urbain durant la semaine dernière    Températures prévues pour jeudi 17 juillet 2025    "Vulgarité et médiocrité" : Le PJD s'en prend une nouvelle fois à El Grande Toto    Coopération aérienne maroco-française : Clôture d'un exercice conjoint illustrant l'harmonie opérationnelle entre les forces aériennes    CAF / FRMF : Une session de recyclage pour la mise à jour de la licence CAF Pro organisée à Rabat (mardi 15/07/25)    La diplomatie royale trace la voie de la réconciliation : la visite de Zuma au Maroc incarne un tournant historique dans les relations entre Rabat et Pretoria    Akhannouch: La réforme fiscale, un levier stratégique pour la soutenabilité des finances publiques    Saham Bank porte sa participation à 57% du capital d'EQDOM    Du voisinage à l'alliance : le Maroc appelle à un partenariat euro-méditerranéen efficace fondé sur une vision commune    La police marocaine interpelle à Casablanca un ressortissant français recherché pour blanchiment et trafic international    Coopération sanitaire renouvelée entre le Maroc et la Chine : Rencontre de haut niveau entre le ministre marocain de la Santé et le maire de Shanghai    Interview avec Faraj Suleiman : « La musique doit laisser une empreinte »    La pièce marocaine "Jidar" en compétition au Festival international du théâtre libre à Amman    La chanteuse marocaine Jaylann ciblée par une vague de racisme après son hommage au Maroc    Les prévisions du mercredi 16 avril    Le FC Nantes signe l'expérimenté attaquant marocain Youssef El Arabi    Alerta meteorológica en Marruecos: Ola de calor de hasta 47°C esta semana    Amman organise une mission économique à Rabat pour approfondir les relations commerciales avec le Maroc    Crédits et dépôts : la dynamique bancaire confirme sa résilience    Khalid Zaim : «Notre principal défi réside dans la commercialisation»    14 juillet à Fès : quand l'histoire et la culture tissent les liens franco-marocains    Les lauréats de l'édition 2025 d'Inwi Challenge récompensés à Rabat    La relance du Comité de libération de Ceuta et Melilla arrive au Parlement espagnol    Plaidoyer international pour les Marocains expulsés d'Algérie : «50 ans et après : Non à l'oubli !»    La reactivación del Comité de Liberación de Ceuta y Melilla llega al Parlamento español    Le président du CESE reçoit une délégation de l'organisation de libération de la Palestine    Consécration : Abdelhak Najib honoré à Kigali pour la paix et le dialogue des cultures    CAN féminine de football : le Maroc affronte le Mali en quart de finale    L'UNESCO inscrit les tombeaux impériaux de Xixia au patrimoine mondial... La Chine poursuit la valorisation de son héritage civilisationnel    Festival des Plages 2025 : Maroc Telecom donne le coup d'envoi    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Accord nucléaire : Téhéran refuse de discuter, Washington déplore
Publié dans L'opinion le 01 - 03 - 2021

Selon Téhéran, la conjoncture actuelle n'est pas propice pour une réunion informelle avec l'UE et les USA.
Ces derniers déplorent l'attitude iranienne.
La diplomatie iranienne estime la période actuelle inappropriée pour une réunion informelle sur l'accord nucléaire avec les parties américaine et européenne.
L'Iran a rejeté avant-hier dimanche toute idée de réunion informelle avec les Etats-Unis et l'Union Européenne pour discuter la relance l'accord nucléaire de 2015, insistant sur une levée par Washington de toutes ses sanctions unilatérales.
« Compte tenu des récentes actions et déclarations des EtatsUnis et de trois puissances européennes, l'Iran ne considère pas que le moment est venu de tenir une réunion informelle avec ces pays, ce qui a été proposé par le chef de la politique étrangère de l'UE », a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh, cité par les médias iraniens.
Dans un communiqué conjoint diffusé mardi dernier, la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni estiment que l'Iran doit coopérer pleinement avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et annuler les mesures qui réduisent la transparence sur son programme nucléaire.
Les trois signataires européens («E3») de l'accord de 2015 sur le programme nucléaire iranien déplorent la décision de Téhéran de suspendre le protocole additionnel et les mesures de transparence prévues par le Plan d'action global commun (PAGC, ou JCPoA en anglais).
Washington regrette le refus iranien
Washington a déploré dimanche le refus de l'Iran de participer à une réunion informelle avec les Etats-Unis et les Européens pour discuter des moyens de relancer l'accord nucléaire de 2015.
La Maison Blanche a fait part de la déception des Etats-Unis et indiqué que Washington consulterait les autres membres du groupe P5+1 impliqués dans l'accord - Allemagne, Chine, Russie, France et Royaume-Uni.
«Bien que nous soyons déçus de la réponse de l'Iran, nous restons prêts à nous réengager dans une diplomatie significative pour parvenir à un retour mutuel au respect des engagements du JCPoA», a déclaré la porte-parole, en référence au Plan d'action global commun (PAGC, ou JCPoA en anglais) sur le nucléaire iranien.
Les Etats-Unis ont de nouveau imposé des sanctions à l'Iran après l'abandon de l'accord sur le nucléaire iranien décidé par le président Donald Trump en 2018.
Téhéran et la nouvelle administration américaine du président Joe Biden sont en désaccord sur la question de savoir qui devrait faire le premier pas pour relancer les discussions. L'Iran demande que les Etats-Unis lèvent d'abord les sanctions tandis que Washington estime que Téhéran doit d'abord revenir au respect de l'accord, qu'il a progressivement violé.
Une politique de « résistance maximale »
S'adressant aux journalistes dimanche soir, Saeed Khatibzadeh a fait ses remarques suite à un article antérieur du Wall Street Journal, qui citait des diplomates de haut niveau affirmant que l'Iran avait rejeté une offre de l'Union européenne d'organiser des pourparlers nucléaires directs avec les Etats-Unis.
Selon le Wall Street Journal, deux hauts diplomates occidentaux ont déclaré que l'Iran avait exclu d'assister à une réunion en Europe pour le moment, affirmant qu'il voulait d'abord une garantie que les Etats-Unis lèveraient certaines sanctions après la réunion. «La mise en œuvre des engagements par toutes les parties [au JCPOA] n'est pas une question de négociation et de concessions mutuelles, car toutes les options de concessions mutuelles ont été épuisées il y a cinq ans», a déclaré Khatibzadeh.
Ajoutant que «la voie à suivre est assez claire. Les Etats-Unis doivent mettre fin à leurs sanctions illégales et unilatérales et revenir à leurs engagements dans le cadre du JCPOA. Cette question n'a pas besoin de négociation, ni d'une résolution du Conseil des gouverneurs [de l'Agence internationale de l'énergie atomique]».
«La République islamique d'Iran répondra aux actions par des actions et de la même manière qu'elle reviendra à ses engagements du JCPOA lorsque les sanctions seront levées, elle répondra également en nature à toutes les mesures et comportements hostiles», a-t-il souligné.
Téhéran, qui a affirmé de manière vérifiable ne pas chercher à développer des armes nucléaires, a adopté ce qu'il a appelé la politique de «résistance maximale» et a résisté avec succès à la pression américaine, tout en poussant les autres parties à l'accord, officiellement connu sous le nom de JCPOA, à honorer leurs engagements et résister à l'intimidation américaine.
L'Iran soutient que les trois parties européennes à l'accord, également connues sous le nom d'E3, n'ont fait que du bout des lèvres aux appels de Téhéran à protéger ses intérêts contre les sanctions illégales des Etats-Unis.

Netanyahou accuse l'Iran de l'attaque d'un navire israélien
Le Premier ministre israélien a accusé lundi l'Iran d'être à l'origine de l'explosion survenue la semaine dernière sur un navire israélien en mer d'Oman et a promis une riposte contre les intérêts iraniens «partout dans la région».
Le MV Helios Ray, un bateau israélien transportant des véhicules, effectuait le trajet entre la ville saoudienne de Dammam et Singapour, au moment de l'explosion qui a eu lieu au large du sultanat d'Oman, selon Dryad Global, une société spécialisée dans la sécurité maritime.
La mer d'Oman est située entre l'Iran et Oman, à la sortie du stratégique détroit d'Ormuz par lequel transite une grande partie du pétrole mondial et où opère une coalition dirigée par les Etats-Unis.
«Il est clair que c'est un acte iranien. Et pour ce qui est de ma riposte, vous connaissez ma politique. L'Iran est le plus grand ennemi d'Israël et je suis déterminé à l'arrêter et nous allons le frapper partout dans la région», a déclaré Netanyahou lors d'une interview à la radio.
Il s'exprimait après des frappes nocturnes attribuées à Israël contre des cibles pro-iraniennes en Syrie voisine.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.