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Elections 2021 / Nizar Baraka : « Le citoyen est au centre de notre programme »
Publié dans L'opinion le 24 - 08 - 2021

Amélioration du système éducatif, transformation technologique et écologique, augmentation des effectifs du personnel médical, soutien de la classe moyenne... Le Secrétaire Général de l'Istiqlal a répondu sur 2M aux questions des citoyens concernant le programme istiqlalien.
Au moment où les échéances électorales s'approchent à grands pas, le débat public s'intensifie sur les enjeux des prochaines élections et les questions des citoyens prolifèrent à propos des programmes des partis politiques et les mesures concrètes qu'ils proposent.
Invité lundi à l'émission « Elections 2021 » sur 2M, le Secrétaire Général de l'Istiqlal a répondu aux questions des citoyens et de la société civile sur le programme du parti de la Balance pour le prochain quinquennat. Pour Nizar Baraka, l'enjeu principal est de mettre le citoyen au centre de toutes les politiques publiques et décisions économiques.
Rupture avec le passé
Nizar Baraka a exprimé la détermination de son parti de casser un « bipartisme artificiel » (en référence à la rivalité entre le PJD et le PAM en 2016) et annoncé un retour en force du Parti, surtout dans les grandes villes comme Marrakech ou Casablanca. Se prononçant sur les probables alliances, Nizar Baraka a annoncé que le « c'est le temps pour une réelle alternance démocratique ». Il estime que le choix est clair : le Parti de l'Istiqlal revendique une véritable rupture avec certaines pratiques et politiques du passé qui ne répondent plus aux attentes des Marocains.
« Pour nos alliances, nous allons nous fier à notre programme électoral qui se base sur la rupture avec certaines politiques de l'ancien gouvernement et majorité et qui ont connu un grand échec, afin de mettre en place de nouvelles politiques qui vont garantir une société avec plus de cohésion sociale et territoriale », a-t-il martelé.
L'éducation, priorité de l'Istiqlal
Nul ne peut ignorer qu'aujourd'hui l'école marocaine est l'épicentre des inégalités et disparités sociales. « La crise due à la pandémie Covid-19 a mis en lumière les nombreux dysfonctionnements et lacunes du système éducatif marocain. Nous avons une vision claire pour y pallier et pour mettre fin au problème des professeurs contractuels », annonce Baraka, l'ancien ministre des Finances qui a longtemps lutté contre la mise en place du système de contractualisation dans l'enseignement.
Ainsi, le patron istiqlalien a plaidé pour l'amélioration des politiques éducatives en s'engageant à généraliser l'éducation et assurer sa qualité, faciliter l'accès des enfants en situation d'handicap à l'école, généraliser les cités universitaires, surtout pour les étudiants provenant des zones rurales, tout en mettant l'accent sut l'outil numérique qui est également à ne pas négliger dans l'approche istiqlalienne de l'éducation qui préconise l'enseignement de valeurs et de principes susceptibles de produire de bons citoyens.
Amélioration de l'offre sanitaire
En plus du secteur de l'Enseignement, celui de la Santé revêt une importance névralgique pour le développement de la société marocaine. Sans nier qu'il y a un grand progrès réalisé, dont témoigne par exemple le succès de la campagne de vaccination sous l'égide de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, M. Baraka admet que le chemin est encore long pour garantir des services de qualité à tous les citoyens marocains, surtout dans les zones éloignées. C'est pourquoi le programme des héritiers d'Allal El Fassi se focalise, selon M. Baraka, sur les zones rurales et frontalières qui devraient bénéficier d'une hausse de l'investissement public, de sorte à améliorer l'accès aux services de base pour les populations y demeurant.
Dans une logique de justice territoriale, le parti s'engage à doter toutes les zones du Maroc d'infrastructures hospitalières et de ressources humaines suffisantes et qualifiées. « Il y a un manque flagrant du personnel médical, aujourd'hui, au Maroc, il n'y a que 2 infirmiers pour 50.000 personnes par exemple. Un manque que nous visons à réduire de 50% tout en veillant à leur garantir une formation continue et une intégration à la Fonction publique », annonce le SG de l'Istiqlal.
Ces démarches s'inscrivent également dans une politique sociale qui concrétise le chantier Royal de la généralisation de la protection sociale. A cet égard, le parti propose également une prise en charge complète de l'hospitalisation des enfants de 5 ans et moins, des personnes âgées et des personnes en situation d'handicap.
D'autres engagements à caractère social mais aussi économique ont été annoncés par M. Baraka comme l'adoption de la souveraineté économique en tant que principe dans les marchés publics, ce qui permettra de créer plus d'emplois au niveau des entreprises médicales à titre d'exemple.
Une gouvernance de la proximité
Revenons sur la loi du droit d'accès à l'information. Le SG du parti de la Balance estime que ce droit est névralgique pour le fonctionnement démocratique du Maroc et va de pair avec la vision du parti. « En rendant les autorités publiques redevables pour leur action et leur gestion des deniers publics, le droit d'accès à l'information favorise le développement et améliore les services publics ».
Ainsi, nous proposons la création de sites web pour chaque commune qui permettront aux citoyens de suivre les projets réalisés dans leurs communes respectives, les budgets alloués, etc., afin de renforcer la confiance entre les élus et leurs représentants.
Sur la question des terrains de proximité, Baraka a tenu à rappeler que vu l'importance qu'accorde le parti au sport, « ces terrains ont commencé sous le gouvernement istiqlalien précédent de Abass El Fassi. Aujourd'hui, nous nous engageons à investir encore plus dans les infrastructures sportives, à les rendre multidisciplinaires et inclusives ».
En gros, l'Istiqlal, par la voix de son Secrétaire Général, ne cesse d'appeler à une véritable alternance démocratique qui soit sociale.
Hiba CHAKER
L'Istiqlal, un choix évident

Dans son allocution, le Secrétaire Général de la Balance a annoncé que les citoyens auront la chance de voter le 8 septembre, ou bien pour un gouvernement dont l'échec est palpable, ou bien pour une alternance démocratique qui a déjà fait ses preuves.
Alors que ce gouvernement compte augmenter les taxes et enlever les subventions sur les produits de première nécessité, l'Istiqlal se penchera sur des réformes sociales destinées à revigorer le pouvoir d'achat des citoyens, et en particulier ceux de la classe moyenne.
Trois priorités sont fixées : concrétiser le chantier Royal de généralisation de la couverture sociale devant bénéficier à plus de 22 millions de Marocains, baisse de la pression fiscale, notamment l'IR sur les revenus moyens, garantie de la souveraineté hydrique du Royaume compte tenu de la menace de la rareté de l'eau.


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