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Télégramme
Publié dans L'opinion le 12 - 10 - 2009

Jamais une histoire de bus n'a aussi traîné que celle de Rabat. Le délai de novembre est passé et les promoteurs en panne de moteur, du programme de la dernière chance ont bonne mine. Puisque les teuf-teufs continuent à rouler dans la capitale, partagée entre les chantiers dont certains en arrêt, ne rassurent pas des rentiers. Pendant qu'on note tous les jours réunions après réunions chez les concessionnaires concentrés sur des problèmes que certains ont fabriqué eux-mêmes. En attendant d'y voir plus clair, 2 mois supplémentaires ont été accordés aux sociétés en perte de vitesse pour résoudre leur pagaille, ces boîtes roulantes dont des employés ne veulent pas signer un contrat ouvert qui ouvrirait la voie à tous les abus. Staréo, le nouveau délégué au Transport de Rabat propose comme salaire de base 2300 dh aux chauffeurs et 2600 dh aux contrôleurs. Pendant ce temps-là, deux conventions dans le transport urbain ont été signées à Rabat. Un partenariat qui ne résoud pas l'impasse actuelle. stop.
De nouveau, Harhoura menacé par un promoteur qui est passé de la Dolce Vita – rien à voir avec le café du rital de Rabat – à Dolce Ghita. Après l'institut de beauté aux prix peu compétitifs qui a été construit sur une zone d'habitation – rien de grave – voilà qu'on voudrait démolir les derniers cabanons, une série, qui rappellent le charme de cette cité qui avait, hier encore, les pieds dans l'eau. S'il n'y a plus de cabanons et de maisons en bois, Harhoura devra se passer de gandora pour ne garder qu'une tenue légère et agir encore plus à la légère. stop.
Les terrains d'Emaar nus découpés comme dans un décor de plateau cinématographique sur la route côtière juste après Dar Soltane, donnent une impression d'abandon. Depuis qu'ils ont abattu les cloisons avec des photos géantes en couleurs, ça ressemble à la fin d'un film qui a fait planer les habitants de Rabat depuis des mois. En retirant ses cloisons laissant un chantier pathétique, Emaar semble tirer le rideau sur une pièce de boulevard dans son dernier acte. stop.
De même qu'il y a des avocats réputés pour leur savoir-faire qui suscitent l'admiration à la barre, des noms qui redonnent confiance dans des procès fabriqués de toutes pièces qui sentent le « brûlé » dès le départ, il y a des noms de juges qui font trembler derrière les barreaux où des prévenus sont en attente de jugement. Quand on cite tel ou tel juge, réputé pour être plus droit que les adroits et les maladroits réunis, on pense aussitôt à 8 et à 10 ans de prison… dans les milieux où l'on sait le juge en question ne badine pas. A tel point qu'on se dit, si tel dossier a été confié à flane rarement flana – c'est voulu. Les noms des juges qui frappent fort sont toujours les mêmes depuis une dizaine d'années. Derrière les barreaux des prisonniers grugés qui ont tout perdu et qui attendent d'être jugés prient le ciel pour qu'ils ne tombent pas entre les mains de la sentence suprême proclamée par celui qui ne mesure pas toujours les retombées d'une lourde peine. stop.
Toujours aucune nouvelle de la citerne d'eau qui remonterait à plusieurs années et qu'on a découvert sous le nouveau tunnel sous la manche des Oudayas. L'agence de l'aménagement du Bouregreg qui ne retient déjà rien de l'Histoire, n'a donné aucun détail sur cette citerna qui a suscité de la curiosité chez le peuple avide des histoires de moulouk. On a parlé d'une citerne qui, dont la construction, aurait été ordonnée par un roi en temps de disette. Question : Qu'a-t-on fait de ce bassin d'eau ? A suivre. stop.
Le silence des intellectuels, sujet principal sur plusieurs pages dans « Tel quel» revient à juste titre sur ces écrivains, peintres, hommes de théâtre ou spécialistes des coups de théâtre qui ne prennent jamais la parole – encore faut-il les questionner, on questionne toujours les mêmes patates – en ce qui concerne des questions d'actualité. Mais les observateurs qui lisent et qui se respectent, se rappellent que le livre « Chroniques des années de fraises » avait évoqué ce drame – s'il en fut – il y a une dizaine d'années sur plusieurs pages. Simple rappel. Ruth Grosrichard qui a réalisé « Le silence des intellectuels », grande enquête salutaire, n'a pas tout lu, vu et entendu… Maintenant, l'auteur de ce travail de taille devrait savoir pourquoi nos intellectuels ne disent rien parce que ceux à qui on donne la parole, ne s'en privent pas. stop.
Obama Prix Nobel – prononcez à l'américaine – nous a rempli de joie. Nos lecteurs savent que nous l'avons défendu dès l'investiture. Aujourd'hui, des journaux américains dont le New York Times – et autres publications au service du dollar – trouvent que cette récompense est trop fraîche et que Barak Obama n'a que quelques mois de gouvernance. Même Wakcha ex-syndicaliste valeureux devenu pantouflard heureux, nous dit que c'est précipité comme nomination ! On ne va pas rappeler toutes les premières victoires de ce président de la réconciliation qui a fermé le bec à certains blancs becs – qui ne le voyaient pas gouverneur au-delà de 3 mois. Le plus terrible, c'est de voir des tiers – mondistes alarmistes suivre le raisonnement d'une presse occidentale abonnée à la complicité monumentale. stop.
Ainsi telle personnalité de premier rang ne lit pas machin truc ou machin chouette. Elle n'est pas la seule. Il n'y a qu'à voir le champ des gazettes et des bours de manchette dans lequel on s'est retrouvé, pour comprendre leur réaction. Pourquoi d'ailleurs le lecteur marocain serait-il obligé de tout lire ? Finie la belle époque où la revue de presse peu coûteuse et jamais ennuyeuse était une partie de plaisir qui nous aidait à réfléchir et par conséquent à agir. Aujourd'hui, les rubriques dans les 2 langues sont devenues des corvées où les manipulateurs d'opinions se répètent à longueur d'années. Partout au Maroc, ça avance, sauf dans les médias où on radote, où des chefs de file qui ajoutent file parce qu'une fila, ne leur suffit plus, continuent de sévir. Pas étonnant qu'on nous dise que flane ou flana ne lisent par la presse marocaine tendance x ou tendance z. On fait tout dans le secteur pour qu'on ne nous lise plus. Faisons en sorte que la visite dans le kiosque du coin redevienne agréable. Il n'y a pas de solution miracle. Il suffit d'arrêter le massacre. L'écriture n'est plus un défouloir pour des cas psychanalytiques. stop.
Canal Plus qui avait misé sur la classe moyenne qui n'affiche pas ici son goût pour la consommation comme dans les pays de toutes les tentations, revoit sa stratégie de vente. Des amateurs de courses hippiques de Casa ou Taza ont renoncé à l'abonnement de la chaîne privée, le jour où ils ont appris que le résultat des courses a été supprimé sur la chaîne du porno tombé à l'eau, dont ils n'étaient pas spécialement friands. stop.
Iqamat Assabah. Les cafés-loin du caïd et du tayeh kter men naïd – occupent des espaces non prévus et vont même jusqu'à occuper des voies publiques. Et dire qu'au début, il y avait une zone promenade qui ne rendait pas malade les piétons amoureux de la nature. stop.
Quand le bureau de l'IPA de la Banque Mondiale de Rabat a ouvert ses portes, des jeunes furent enchantés de participer à cette expérience qui semble aujourd'hui appartenir à un clan qui signe à la va vite des contrats qui manquent de transparence en ces temps de brouillard et d'opacité. A suivre. stop.
Souvenirs souvenirs. L'acteur Jean Louis Trintignant est en tournée au Maroc où, accompagné à l'accordéon par Daniel Mille, il récitera du Prévert, Boris Vian, Robert Desnos le 22 octobre à Meknès ou Mikinès comme on disait sous Louis XIV, à Rabat le 23 octobre, à Casa le 27 et à Agadir le 31 octobre. C'est une occasion pour nous rappeler que cet artiste de valeur avait fait un saut à l'Opinion du temps du 11, avenue Allal Ben Abdallah, au milieu des années 80, en compagnie de notre ancien ami Forjat, de la cinémathèque de l'ex CCF de Rabat. Jean Louis Trintignaut était content de visiter un journal marocain et de discuter avec des gens qu0i l'avaient vu dans « un homme et une femme ». stop
Night-clubing. La réouverture de l'Amnésia après le repos bio du ramadan… a drainé la foule des grands jours amateurs de rythms and blues et autres techno pop spécialité de la maison qui a institué à Rabat le rituel de la discothèque. Soirée chaude dans la capitale où il ne se passe rien dit-on encore. Un bemol sur fond de rock and roll. Réda qui se prend pour un technicien de rédagraph… serait meilleur physionnomiste s'il installait une caméra, comme du temps de Lacage où Salem Amrani surveillait son monde avant la mode, au lieu de porter un jugement sur les clients sans les voir. Albert grand monsieur qui a horreur de l'injustice, va lui tirer les oreilles si il apprenait que des enfants de cadre de la capitale et des jeunes modestes ou riches mais correctes sont refoulés à sa porte. stop.


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