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Services consulaires: Les Marocains en Libye appellent à une réduction des frais
Publié dans L'opinion le 07 - 04 - 2024

Face à une situation économique difficile, les Marocains résidant en Libye appellent à une réduction des frais des services consulaires, dans le but de permettre aux concernés de régulariser leur situation dans ce pays. Détails.
En raison de la situation économique difficile en Libye, et de la mesure d'ajustement du taux de change du dinar face aux devises étrangères, les Marocains basés sur le sol de ce pays peinent à accéder équitablement aux services consulaires, rétablis récemment après une longue période d'attente. Et pour cause, les Marocains de la Libye affirment constater « une cherté » des frais des services consulaires de base, notamment en ce qui concerne le renouvellement du passeport. Etant donné qu'ils dépassent largement leurs moyens financiers, cette situation ne permet pas à la communauté marocaine en Libye de bénéficier largement des prestations consulaires nécessaires.

Jointe par nos soins, l'Association d'amitié libyo-marocaine, au nom des Marocains résidant dans ce pays, a rappelé la décision libyenne consistant à réduire la valeur du dinar libyen et en imposant une taxe de 27 % sur les achats de devises. Elle souligne, dans ce sens, que cette taxe affaiblit le taux de change de 4,80 dinars libyens pour un dollar, soit 5,95 ou 6,15 dinars pour un dollar.

L'impact de cet ajustement se fait sentir de manière importante sur la capacité des Marocains de supporter les frais des prestations consulaires. « Le montant de 86 dollars à payer pour le service de traitement des passeports, par exemple, est une somme importante pour de nombreux ressortissants marocains », souligne l'Association.

Face à cette situation, ladite entité d'amitié libyo-marocaine dit vouloir attirer l'attention des institutions du Royaume sur la situation économique difficile de la communauté marocaine en Libye, d'autant plus que les dernières décisions n'ont pas été accompagnées d'une revalorisation générale des revenus.

Elle appelle, de ce fait, à une attention exceptionnelle à la communauté marocaine de ce pays du Maghreb, en les exonérant totalement de ces frais, ou au moins en approuvant des exemptions partielles pour certains services payants en vue de garantir l'accès de quelque 100.000 Marocains aux services administratifs et consulaires, dans le but de régulariser leur situation légale dans les plus brefs délais.

Il est à noter que les tarifs des services consulaires sont unifiés au niveau de l'ensemble des consulats marocains à l'étranger, et ce, conformément aux textes réglementaires édictés par le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger.

Forte demande

Au regard de la communauté marocaine en Libye, cette mesure « exceptionnelle » est devenue nécessaire pour répondre à la demande de plus en plus importante, après le rétablissement des services consulaires marocains dans le pays.

Elmaki Boukhriss, Marocain résidant en Libye, souligne que nombreuses sont les familles qui se trouvent dans l'obligation de renouveler leurs papiers d'identité, notamment les passeports. Ce qui met les concernés dans une situation délicate, entre moyens limités et obligation administrative.

Il a de même fait observer qu'un grand nombre de membres de la communauté vivent, ainsi que leurs familles, sans passeports dont la validité a expiré depuis de nombreuses années, « alors que les frais requis pour compléter ou renouveler ce document sont environ plus élevés que 550 dinars libyens, sachant que le salaire moyen ne dépasse pas 1 500 dinars ».

Au regard de notre interlocuteur, cette situation demeure inquiétante d'autant plus qu'elle affecte négativement l'accès des familles à d'autres services de base, notamment l'inscription de leurs enfants dans les écoles et les universités et retarde la visite de leur pays d'origine.

Outre les coûts des prestations consulaires, la communauté marocaine en Libye soulève des difficultés d'accès aux documents requis au niveau des plateformes électroniques dédiées à cet effet. « Un ensemble de documents administratifs dont nous ne disposons pas ou dont il est difficile de bénéficier sont exigés, à l'instar du certificat de résidence et les extraits de naissance, privant plusieurs familles d'accomplir efficacement les formalités administratives nécessaires et donc de régulariser leur situation en Libye », a noté Boukhriss, appelant à la mise en place de facilités dans ce sens.


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