L'affaire de plus d'une vingtaine de familles de la résidence ex. Morabitine, continue à susciter beaucoup de remous au sein de l'opinion publique Jdidie. En effet, à cause de plusieurs vices dans leurs immeubles, cette affaire exposée d'abord devant le tribunal de première instance (dossier n° 07/1085) avait vite fait tâche d'huile, avant que la justice ne tranche. Les résidents ont obtenu gain de cause, quand la cour ordonna en effet six ordonnances de saisie sous réserve sur six titres fonciers, (87981/08, 87991/08, 7995/08, 87996/08, 72133/08 et 72134/08). Or, malgré la confirmation en appel de ce jugement, l'exécution fondée sur la base de trois expertises évaluant les dédommagements à plus de 300 millions de centimes se fait toujours attendre au grand désarroi de copropriétaires lésées. Cette situation n'a pas été d'ailleurs sans générer d'autres graves désagrément aux victimes. D'énormes fuites d'eau, ont survenu transformant le rez de chaussée de cette résidence en une véritable nageoire et exposant les biens des contribuables à la perte et leurs factures de consommation d'eau à des notes imaginaires. Les copropriétaires lésés s'arrangent comme ils peuvent pour limiter les dégâts. En attendant, les résidents continuent à décrier les vices cachés de ces trois immeubles, en particulier ceux relevés dans l'installation de la plomberie, l'électricité et le réseau d'évacuation, qui ne répondent pas aux normes, passant directement dans les parties privatives de chaque appartement. Qu'attend-on pour rendre justice à ces victimes. Faut-il en arriver-là pour résoudre un problème sur lequel la justice a déjà tranché, mais dont le jugement reste sans effet tant qu'il n'est pas encore exécuté, s'interrogent les copropriétaires écœurés.