Gêné par la proposition de loi de Joe Wilson visant à ostraciser le Polisario, l'ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton, tente de blanchir le front séparatiste des accusations de terrorisme avec des sorties médiatiques improvisées. Détails. Il semble que l'ancien Conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton, se plait à jouer l'avocat du diable. Un exercice grassement rémunéré par les lobbyistes de l'Algérie. A peine quelques semaines après avoir publié une diatribe anti-marocaine sur le journal Washington Times, le diplomate déchu a accordé une interview au média espagnol Otralectura où il tenté de défendre le front séparatiste contre les accusations de terrorisme peu de temps après l'attentat d'Es-Smara. "Je me suis rendu à Tindouf, je n'ai constaté aucune trace de marxisme ni de djihadisme ou d'Iraniens", a-t-il déclaré, accusant le Maroc de faire de la propagande. Pourtant, ces accusations émanent de centres de recherche américains dont Hudson Institute et Heritage Fondation qui ont récemment mis en avant caractère terroriste du Polisario et ses affinités avec le régime iranien. Ces rapports sont pris au sérieux au sein du Congrès américain où le Républicain, Joe Wilson et son camarade, Jimmy Panetta, ont déposé une proposition de loi appelant à inscrire le front dans la liste des organisations terroristes. Cette initiative semble inquiéter Joe Bolton au point qu'il éprouve le besoin de faire une sortie médiatique improvisée pour tenter de blanchir son "client" qui s'est converti terrorisme après des décennies de marxisme révolutionnaire.