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L'amélioration du pouvoir d'achat, cheval de bataille du gouvernement El Fassi
Publié dans L'opinion le 29 - 04 - 2010

L'actualité des dernières semaines a été belle et bien monopolisée par la hausse des prix des légumes. Il faut dire qu'un kilo de tomate en moyenne à 12dh/kg, culminant à 18dh/kg au mois de mars dernier, n'a pas manqué d'attiser la polémique au sujet de l'origine de la hausse qui a tout simplement résulté de l'affaiblissement de l'offre nationale sur ce produit, et ce, pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, les inondations, survenues au premier trimestre 2010, ont très fortement endommagé une grande majorité des parcelles réservées à la culture sous serre des tomates avec une perte chiffrée à 60.000 tonnes. De plus, et pour un certain nombre de cultures non inondées dans les régions du Gharb et du Souss-Massa-Darââ, les difficultés d'accès aux exploitations ont entravé la cueillette à temps des tomates engendrant des pertes considérables. Un autre facteur, non moins important, s'ajoute à l'équation pour impacter la production nationale: la prolifération d'une variété de champignon qui prospère exclusivement sous serre, favorisée par l'humidité du milieu d'exploitation.
La concordance de ces éléments aggravants a été la principale raison de l'effondrement de l'offre nationale de la tomate qui, rappelons-le, a chuté de 2065 tonnes au mois de mars 2009 à 300 tonnes au mois de mars 2010 rien que pour le marché de gros de Casablanca, soit une dégradation de l'offre de plus de 300%. On connaît maintenant l'origine de la flambée du prix de ce produit.
Jusque là, les facteurs évoqués n'expliquent pas à eux seuls ce renchérissement sans précédent de la tomate. La spéculation constitue également un élément non négligeable qui a conduit à cet état de fait et auquel le gouvernement a répondu par un renforcement des opérations de contrôle des prix relevant plus de 411 infractions dont 10% au motif de non respect de la procédure de commercialisation via les marchés de gros. Cette politique de contrôle des prix commence aujourd'hui à porter ses fruits. Le nombre d'infractions enregistrées au premier trimestre 2010 représentant environ plus de la moitié des infractions constatées tout au long de l'année 2009.
Il faut dire que ces mesures ne sont qu'une partie d'un éventail d'actions plus large dans le cadre d'une politique plus globale de préservation du pouvoir d'achat du citoyen, priorité déclarée de ce gouvernement.
Il s'agit, en premier lieu, de sécuriser l'approvisionnement des marchés nationaux en produits alimentaires de base à travers la mise en œuvre du Plan «Maroc Vert». Cette stratégie agricole a notamment pour objectif d'améliorer la productivité agricole et de réduire la dépendance aux marchés internationaux dont l'offre s'est détériorée suite à l'impact des changements climatiques d'une part, et à la dissémination, d'autre part, de nouvelles variétés de maladies qui ont détruit bien des récoltes telles que la Tutta Absoluta dont on a connu les ravages l'année dernière.
En deuxième lieu, l'action du gouvernement a porté sur la restructuration de la gestion des marchés de gros afin d'optimiser le coût de l'approvisionnement par l'obligation des producteurs de fruits et légumes à y faire transiter leur offre, ce qui est de nature à favoriser une baisse sensible des prix et à endiguer le phénomène de la spéculation.
Il faut noter que ce chantier de modernisation de la gestion des marchés des gros revêt une importance particulière en termes d'optimisation de l'interconnexion entre l'offre et la demande. A cet effet, le gouvernement a entamé un travail de recensement des marchés de gros existants ; travail qui verra la création, à proximité des lieux de production, d'unités de collecte qui fourniront directement les marchés de gros. Cela aura pour effet la suppression de la chaîne des intermédiaires et des marchés informels qui, à l'heure actuelle, regroupent plus de 40% de la production nationale occasionnant une augmentation des prix des fruits et légumes préjudiciable au pouvoir d'achat du citoyen.
Enfin, et dans le cadre de cette politique de renforcement du pouvoir d'achat, le gouvernement a également modernisé un certain nombre de textes parmi lesquels la loi sur la concurrence et la liberté des prix ainsi que la loi sur la protection des consommateurs dont le but est respectivement d'améliorer la transparence des prix ainsi que la protection des droits des consommateurs.
On parle aujourd'hui de la cherté excessive de la vie. Que dire donc de l'inflation qui aurait pu atteindre des sommets en 2008 sans le soutien de ce gouvernement ?
Eh oui, le calcul est vite fait. Sans les subventions aux prix des produits compensés (blé, sucre et produits pétroliers), une inflation se situant à 3,9% en 2008 aurait dépassé les 8% et les produits alimentaires auraient enregistré une hausse de plus de 10%. On n'oserait pas imaginer quelles auraient été les conséquences sur le pouvoir d'achat.


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