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Situation du marché du travail en 2010 et perspectives économiques pour 2011
Le taux de chômage au Maroc se stabilise à 9,1% 2011 se présente «sous de bons auspices» avec un taux de croissance prévu de 4,6%
Publié dans L'opinion le 04 - 02 - 2011

L'économie marocaine a créé 120.000 postes d'emploi en 2010, permettant au taux de chômage de se stabiliser à 9,1 pc, indique le Haut Commissariat au Plan (HCP).
En milieu urbain, le taux de chômage a reculé de 13,8 pc en 2009 à 13,7 pc en 2010, alors qu'en milieu rural, il est passé de 4 pc à 3,9 pc, précise une note d'information du HCP relative à la situation du marché du travail en 2010.
Les principales baisses des taux de chômage dans le milieu urbain ont été observées principalement chez les diplômés (-0,5 point) et les jeunes de 15 à 24 ans (-0,5 point), relève la même source, notant toutefois une hausse de 0,5 point du taux de chômage pour la population active âgée de 25 à 34 ans en milieu rural.
La population active âgée de 15 an et plus a atteint 11.442.000 personnes en 2010, soit une hausse de 1,1 pc par rapport à une année auparavant (+1,3 pc en milieu urbain et +0,9 pc en milieu rural), selon le HCP qui fait état d'une augmentation de sous emploi de 10 à 11,6 pc.
La population active en chômage s'est accrue de 0,8 pc au niveau national, passant de 1.029.000 en 2009 à 1.037.000 chômeurs en 2010, soit 8.000 chômeurs en plus, tous des citadins.
Concernant le sous emploi des actifs occupés, âgés de 15 ans et plus, son volume a augmenté de 1.033.000 en 2009 à 1.208.000 personnes en 2010, (de 446.000 à 515.000 personnes dans les villes et de 587.000 à 693.000 dans les campagnes) et le taux de sous emploi est passé de 10 pc à 11,6 pc (de 8,7 pc à 10 pc dans les villes et de 11,3 pc à 13,2 pc dans les campagnes).
En matière d'emploi, 131.000 postes d'emplois rémunérés ont été créés (66.000 dans les villes et 65.000 les campagnes), alors que l'emploi non rémunéré a diminué de 11.000 postes, résultat d'une perte de 14.000 postes en milieu rural et d'une création de 3.000 postes en milieu urbain.
En conséquence, le volume global de l'emploi est passé de 10.285.000 en 2009 à 10.405.000 en 2010, soit une création nette de 120.000 postes d'emploi (69.000 postes en zones urbaines et de 51.000 postes en zones rurales).
Le taux d'emploi est passé, de son côté, de 45,3 pc à 45,1 pc, accusant une régression de 0,3 point en milieu urbain (de 37,9 pc à 37,6 pc) et affichant une hausse de 0,1 point en milieu rural (de 56,1 pc à 56,2 pc).
Au niveau sectoriel, les créations d'emplois ont concerné «les BTP» avec 63.000 nouveaux postes (+6,6 pc), «les services» avec 35.000 postes (+ 0,9 pc), l'»agriculture, forêt et pêche» avec 21.000 postes (+0,5 pc) et les «activités mal désignées» avec 1.000 postes.
En milieu urbain, à l'exception de l'»agriculture, forêt et pêche», qui a perdu 6.000 postes d'emplois, tous les autres secteurs ont créé de nouveaux postes d'emplois, relève le HCP.
Il s'agit de 37.000 emplois créés par les BTP (+6,1 pc), 31.000 par les services (+1 pc), 5.000 par l'»industrie y compris l'artisanat»,(+0,5 pc) et 2.000 par les «activités mal désignées».
En milieu rural, l'»agriculture, forêt et pêche» a créé 27.000 postes d'emplois, les BTP, 26.000 emplois et les services, 4.000 emplois, tandis que l'»industrie y compris l'artisanat» a perdu 5.000 postes et les «activités mal désignées», 1.000 postes. (MAP).
L'année 2011 se présente sous de bons auspices avec un taux de croissance prévu de 4,6 PC, a encore fait savoir le Haut Commissaire au Plan M. Mohamed Lahlimi, en présentant les prévisions pour l'année en cours.
Cette prévision a pris en considération nombres de données internes et l'évolution de l'environnement internationale, a-t-il expliqué citant à ce propos les dispositions de la loi de finances 2011 notamment la hausse de l'investissement des administrations publiques de 21,4%, les dépenses de subvention des prix à la consommation prévues à 17 milliards de dirhams, la hausse de la masse salariale des administrations de près de 7% et les mesures fiscales mises en œuvre en faveur des petites entreprises (TPE), devraient contribuer à la consolidation la demande intérieure.
Dans le même ordre, il a fait référence à une production céréalière devant se situer aux alentours de 70 Millions de quintaux durant la campagne agricole 2010-2011 du fait du volume pluviométrique enregistré jusqu'au fin janvier et de sa répartition dans le temps et dans l'espace.
Concernant les données étrangères, M. Lahlimi a indiqué que cette prévision a été basée sur nombre d'hypothèses comme la reprise économique mondiale amorcée en 2010 (+ 5,5 PC) et qui doit se consolider en 2011 (+4,4) et qui devra se traduire par une demande externe en hausse de 6 PC , un cours moyen du baril du pétrole de 90 dollars US environ et une hausse des prix des matières premières non énergétiques de 11 PC environ.
Avec un scénario de production céréalière d'environ 90 Millions de quintaux durant la campagne agricole 2010/2011, la croissance de l'économie nationale devrait gagner un demi-point pour se situer à environ 5,1%, a-t-il fait savoir.
Pour le premier scénario, qui prévoit une croissance de 4,6% la demande finale intérieure devrait contribuer pour 4,6 points à cette croissance au lieu de 1,4 point seulement en 2010. La demande extérieure, qui a contribué positivement à la croissance du PIB en 2010 par 1,9 point, devrait enregistrer une contribution presque nulle en 2011.
De son côté, l'inflation, exprimée par l'indice du prix implicite du PIB, ne dépasserait pas 2,5% en 2011 au lieu de 0,8% en 2010, et ce malgré l'accentuation du renchérissement des cours de pétrole et des produits de base au niveau du marché international.
Les dépenses de compensation retenues pour 2011 et la gestion de la politique monétaire devraient soutenir en grande partie les prix à la consommation sur le marché domestique.
Au plan des équilibres macroéconomiques, le déficit budgétaire passerait de 4,2% du PIB en 2010 à 3,6% en 2011, alors que le déficit des finances extérieures qui a enregistré un net allègement en 2010 pour s'établir à 2,7% du PIB au lieu de 5% du PIB en 2009, devrait connaître à nouveau une augmentation pour atteindre 3,6% du PIB en 2011.
Ce besoin de financement exprime l'écart entre le taux d'épargne nationale qui serait de 32% du PIB et le taux d'investissement qui se maintiendrait à un niveau élevé de 35,6% du PIB.
Au cours des mois prochains, l'ensemble des chiffres publiés dans ce budget économique prévisionnel seront révisés pour tenir compte d'éventuelles mesures que prendraient le gouvernement pour faire face à la hausse certaine des prix de pétrole et des produits alimentaires de base à des niveaux supérieurs à ceux retenus dans la loi de finances 2011, a indiqué M. Lahlimi.
Les perspectives économiques pour l'année 2011 appellent certaines observations, a-t-il noté indiquant dans ce cadre que les activités économiques non-agricoles, après avoir marqué le pas sous l'effet de la crise économique mondiale, auraient renoué avec la croissance ascendante d'avant crise, particulièrement les services marchands.
La demande intérieure, quant à elle, devrait continuer à contribuer à la croissance économique, bien qu'à un rythme moins soutenu que par le passé, a-t-il poursuivi.
La variation des stocks, pour sa part, devrait représenter 4% du PIB. Etant donné ce niveau élevé, et pour une meilleure gestion du cycle des stocks, il s'avère nécessaire de renforcer la logistique et l'assainissement du commerce intérieur et extérieur, a ajouté M. Lahlimi.
Le besoin de financement ressort clairement de la tendance à la baisse du taux d'épargne intérieure relevée ces dernières années, a-t-il précisé ajoutant que le gap entre l'épargne intérieure et le taux d'investissement n'a pas en effet cessé de se creuser, passant d'une moyenne de 6,3% du PIB entre 2004-2007 à 11,5% entre 2008 et 2011 et devra passer de 9,6% du PIB en 2010 à 11,4% du PIB en 2011.
Et de noter que jusqu'à présent le gap entre l'investissement brut et l'épargne intérieure a été financé par les revenus nets en provenance du reste du monde, les IDE et les emprunts extérieurs.
L'évolution de l'environnement international, dont les risques de dégradation demeurent élevés, exige une meilleure mobilisation de l'épargne intérieure d'une part et d'une amélioration de la compétitivité des entreprises et du maintien de l'attractivité économique nationale d'autre part, a fait remarquer M. Lahlimi.
Pour ce qui est de l'année 2010, l'économie nationale aurait progressé de 3,3% après une croissance de 4,9% enregistrée en 2009, a-t-il fait savoir soulignant le fait que les activités non agricoles auraient réalisé un taux d'accroissement de 5% après le net ralentissement de 2009, avec une croissance de 1,3%.
Ce résultat aurait largement compensé la baisse de 7,1% de la valeur ajoutée du secteur primaire par rapport aux performances exceptionnelles de 2009, a noté M. Lahlimi.
Les composantes du PIB auraient été marquées par un net recul de la contribution de la demande intérieure estimée à 1,4 point de croissance au lieu de 7,2 points en moyenne de la période 2006-2009, dû notamment au ralentissement de la consommation finale des administrations publiques et de la légère baisse de la variation des stocks, a-t-il dit.
Quant à la demande extérieure, a poursuivi M. Lahlimi, elle aurait contribué positivement à la croissance du PIB avec 1,9 point au lieu d'une contribution négative de 1,3 point en 2009. Cette performance du commerce extérieur est attribuable à une hausse exceptionnelle des exportations de marchandises d'environ 29% en valeur, associée à une légère croissance des importations de marchandises de 13% en 2010, a-t-il expliqué.
La politique menée au Maroc à travers les politiques sectorielles, les chantiers infrastructurels, la diversification de la production, le renforcement de la capacité concurrentielle, la promotion du développement humain et la lutte contre les disparités sociales et régionales va dans le bon sens et commence déjà à donner ses fruits, a-t-il souligné.


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