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CINE-STAR
Driss Idrissi : De la parole à l'image
Publié dans L'opinion le 22 - 04 - 2011

Pour ses rendez-vous mensuels, l'Institut Big Soft des médias et de l'audiovisuel a organisé une rencontre avec le réalisateur, producteur, animateur, comédien, journaliste et metteur en scène Driss Idrissi, venu débattre, le jeudi 14 avril au sein de l'institut à Rabat, avec les étudiants de cette école, de son expérience professionnelle multi-directionnelle, au cinéma, au théâtre et à la télévision.
Ce fut les occasions pour les jeunes de ces écoles, en particulier les étudiants de l'infographie, des multimédias et de l'audiovisuel, d'apprendre davantage sur cet homme de haute culture, un touche-à-tout infatigable, décidé de mener son combat sur plusieurs fronts à la fois, pour prouver partout sa compétence et son savoir-faire.
Natif de la ville de Meknès, Driss Idrissi obtint son baccalauréat en « lettres modernes » en 1981. Cinq années plus tard, il est licencié en droit en particulier dans les « Relations Internationales ».
Sitôt diplômé, il amorce son service civil à la préfecture de Meknès avant de rejoindre la R.T.M en 1988, c'est-à-dire pendant la fameuse tutelle du ministère de l'Intérieur sur le secteur de l'information. Peu importe, on avait besoin de personnes avisées et ayant le verbe facile. On ne trouvait pas mieux que Driss Idrissi possédant plusieurs atouts à la fois.
C'est durant la décennie 80 que le jeune Idrissi avait, aiguisé ses armes, au sein du ciné-club de Meknès, entre 1985 et 1987, quand les ciné-clubs constituaient de véritables pépinières de talents, liant l'Histoire à la géographie, la philosophie à la science, la politique à l'idéologie, le militantisme au progressisme. Tout passait dans et par le ciné-club, une école de formation ouverte et à but non lucratif. Que de lauréats de cette «école » sont aujourd'hui des journalistes, des enseignants, des critiques, des cinéastes ou de grands commis de l'Etat. Driss Idrissi est parmi ceux-là.
Dynamique et ambitieux, on lui doit la «Rencontre Nationale du Cinéma » à Meknès en 1987, une rencontre similaire sur le théâtre durant trois années successives. En 1991, lors du troisième festival national du film, tenu dans la capitale ismaïlienne, les participants du festival vont découvrir en Idrissi un animateur adroit, un présentateurs compétent qui s'adresse aux foules comme à un parterre d'amis. Ni le nombre des participants, ni la qualité des invités ne le font tressaillir. Driss Idrissi est déjà habitué aux foules.
Par sa compétence, Idrissi va vite connaître des promotions au sein de la RTM. Recruté en tant que journaliste de télévision, il devient vite producteur et animateur des programmes culturels et artistiques auprès de la TVM. Pendant dix ans (1990-2000), il assume la fonction de chef de service de la production dramatique avant d'accéder au poste prestigieux de directeurs des programmes de fiction T.V.
Désormais, le jeune diplômé avait acquis de l'expérience administrative. Le terrain va lui apporter un plus, et en même temps, mettre la main à la patte. Il est directeur de production de plus de 30 feuilletons et séries T.V., 20 téléfilms, et plus de 200 sketchs. Les projets de SITCOM, de feuilleton, de téléfilm et d'émissions diverses transitent inévitablement pour son bureau.
Sa fonction exige de suivre ces projets sur le terrain pour acquérir de la conscience et pour s'enquérir du bon déroulement. Il devient un visage familier des cinéastes, scénaristes, comédiens et techniciens. Ses qualités humaines et son franc-parler vont lui faciliter toute intégration. Driss Idrissi écoute son entourage et arrive à convaincre. Il n'impose pas. C'est l'une de ses qualités la plus reconnue.
Evidemment, Driss Idrissi ne pouvait se contourner à une fonction administrative. Depuis 1978, on lui connaissait déjà d'autres qualités. Comédien, il participa à de nombreuses pièces de théâtres montées par des metteurs en scène marocains et étrangers.
Il devient lui même metteur en scène avec « Ialane fi journane », « Refuge 68 » « Alfiyat ala saif ». Directeur de production, Bachir Kamari, tout comme Faouzi Bensaïdi » lui doivent leurs premières pièces.
Plus tard, c'est le cinéma qui va le tenter. Il commença sa carrière de réalisateur avec trois courts métrages de fiction qui ne laissent personne indifférent, trois films différents dans leur thématique que dans leur approche. C'est le début d'un cinéaste prometteur.


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